Cette année, pour la première fois depuis 1988, il pourrait y avoir dans ces pays plus de sorties de capitaux que d'entrées. Une difficulté supplémentaire qui risque d'aggraver l'état de l'économie de ces pays.
C'est du jamais vu depuis près de trente ans : les pays émergents, considérés il y a peu comme les locomotives de l'économie mondiale, vont perdre plus de capitaux qu'ils en ont reçus en 2015.
Selon une étude effectuée par l'Institute for International Finance dans 30 pays émergents, 548 milliards de dollars sont entrés dans ces pays en 2015, alors que 1 089 milliards de dollars vont en ressortir. Cela représente une perte nette de 541 milliards, une somme qui ne sera pas donc investie dans l'économie.
Ce manque de liquidités fragilise ces pays, alors que la Réserve fédérale américaine n'a toujours pas relevé ses taux. Les pays qui ont des entreprises avec un taux d'endettement haut, en particulier en dollars, auront plus de difficultés à s'en sortir, avec des risques de défaillances d'entreprises accrus.
Moins d'investissements et une croissance qui marque le pas : c'est déjà le cas du Brésil, et le scénario s'avère possible notamment pour la Turquie.
RFI
C'est du jamais vu depuis près de trente ans : les pays émergents, considérés il y a peu comme les locomotives de l'économie mondiale, vont perdre plus de capitaux qu'ils en ont reçus en 2015.
Selon une étude effectuée par l'Institute for International Finance dans 30 pays émergents, 548 milliards de dollars sont entrés dans ces pays en 2015, alors que 1 089 milliards de dollars vont en ressortir. Cela représente une perte nette de 541 milliards, une somme qui ne sera pas donc investie dans l'économie.
Ce manque de liquidités fragilise ces pays, alors que la Réserve fédérale américaine n'a toujours pas relevé ses taux. Les pays qui ont des entreprises avec un taux d'endettement haut, en particulier en dollars, auront plus de difficultés à s'en sortir, avec des risques de défaillances d'entreprises accrus.
Moins d'investissements et une croissance qui marque le pas : c'est déjà le cas du Brésil, et le scénario s'avère possible notamment pour la Turquie.
RFI
Commentaire