Tweet
Sarkozy veut essayer de se réconcilier avec la banlieue
Sarkozy invite la banlieue place Beauvau
Actualisé le 13 décembre 2006 : 16h11
Soucieux de se réconcilier avec la banlieue, le ministre de l’Intérieur reçoit des centaines de jeunes de quartiers populaires pour discuter avec des personnalités de la société civile. Une initiative qui fait grincer des dents la gauche.
«Faire entendre leur voix», tel est, selon son entourage, l’objectif fixé par Nicolas Sarkozy à cette rencontre avec des jeunes issus de quartiers populaires. «1.500 invitations» ont été envoyées, à la suite d’une initiative de l’association Bleu-blanc rouge (BBR), basée à Argenteuil, et qui s’est occupé de l’organisation des débats.
C’est à Argenteuil que Nicolas Sarkozy avait promis à une habitante exaspérée de débarrasser son quartier des «racailles», à l’automne 2005. Un mot qui avait achevé de le fâcher avec la banlieue. Une banlieue que le probable candidat de l’UMP cherche désormais à séduire.
Le PS dénonce la «confusion des genres»
Autour des six tables rondes – consacrées à l'égalité des chances, l'Education, l'urbanisme, les médias ou les femmes – se pressent des jeunes, mais aussi des personnalités. Patrick de Carolis, le PDG de France-Télévision, Jean-François Cirelli, le président de Gaz de France, ou encore l’acteur Roschdy Zem, sont attendus. Un groupe de travail de jeunes a déjà remis une série de propositions au ministre.
Le PS une fois de plus crié à l’amalgame, dénonçant la «la confusion des genres» entre le candidat Sarkozy et le ministère de l’Intérieur. Une accusation balayée par l’intéressé. «De toute manière, si je ne fais pas ça, on va dire qu'on fait rien», a-t-il rétorqué, précisant à l’un des participants de la réunion, qui évoquait une «récupération politique» : «vous faites ce que vous voulez, vous votez pour qui vous voulez».
LeMonde/AFP
Actualisé le 13 décembre 2006 : 16h11
Soucieux de se réconcilier avec la banlieue, le ministre de l’Intérieur reçoit des centaines de jeunes de quartiers populaires pour discuter avec des personnalités de la société civile. Une initiative qui fait grincer des dents la gauche.
«Faire entendre leur voix», tel est, selon son entourage, l’objectif fixé par Nicolas Sarkozy à cette rencontre avec des jeunes issus de quartiers populaires. «1.500 invitations» ont été envoyées, à la suite d’une initiative de l’association Bleu-blanc rouge (BBR), basée à Argenteuil, et qui s’est occupé de l’organisation des débats.
C’est à Argenteuil que Nicolas Sarkozy avait promis à une habitante exaspérée de débarrasser son quartier des «racailles», à l’automne 2005. Un mot qui avait achevé de le fâcher avec la banlieue. Une banlieue que le probable candidat de l’UMP cherche désormais à séduire.
Le PS dénonce la «confusion des genres»
Autour des six tables rondes – consacrées à l'égalité des chances, l'Education, l'urbanisme, les médias ou les femmes – se pressent des jeunes, mais aussi des personnalités. Patrick de Carolis, le PDG de France-Télévision, Jean-François Cirelli, le président de Gaz de France, ou encore l’acteur Roschdy Zem, sont attendus. Un groupe de travail de jeunes a déjà remis une série de propositions au ministre.
Le PS une fois de plus crié à l’amalgame, dénonçant la «la confusion des genres» entre le candidat Sarkozy et le ministère de l’Intérieur. Une accusation balayée par l’intéressé. «De toute manière, si je ne fais pas ça, on va dire qu'on fait rien», a-t-il rétorqué, précisant à l’un des participants de la réunion, qui évoquait une «récupération politique» : «vous faites ce que vous voulez, vous votez pour qui vous voulez».
LeMonde/AFP
Commentaire