54 pèlerins sur les quelque 29 000 Algériens ayant effectué le pèlerinage cette année n’ont toujours pas rejoint leur lieu d’hébergement ou n’ont toujours pas donné signe de vie.
Trois autres décès de hadjis algériens ont été confirmés, jeudi, portant ainsi le bilan à 14 personnes ayant péri dans la bousculade de Mina du 24 septembre dernier. «Le nombre de décès confirmés ce jour par les équipes algériennes sur place, en particulier la mission médicale, s’élève à trois morts portant, malheureusement, le bilan des décès à quatorze», a annoncé ainsi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué repris par l’APS. «Il s’agit de Abdelkader Azza, né le 1er janvier 1941 à Oran, de Mechekak Bendella, né le 8 juin 1952 à Relizane, et de Hamza Abdelbaki, né le 31 décembre 1978 à Djelfa», a-t-on déploré.
Mais les nouvelles sont aussi au soulagement, puisque le ministère des Affaires étrangères (MAE) a affirmé que quatre personnes précédemment déclarées disparues ont été retrouvées vivantes. «Il s’agit de Hachemi Benaoum, de M’hamed Boutabel, de Mustapha Allegue et de Mebarek Bouteraa», a-t-on énuméré.
La liste des personnes disparues est ainsi revue à la baisse, puisque 54 pèlerins sur les quelque 29 000 Algériens ayant effectué le pèlerinage cette année n’ont toujours pas rejoint leur lieu d’hébergement ou n’ont toujours pas donné signe de vie. «La cellule de crise du MAE demeure mobilisée avec l’ensemble de la mission pour localiser et identifier toutes les victimes de cette tragédie», a-t-on aussi affirmé, ajoutant que «la cellule de crise du MAE, en coordination avec celle du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, continue à suivre l’évolution de la situation de nos hadjis aux Lieux Saints, en liaison avec le consulat général d’Algérie à Djeddah qui assure la coordination avec l’ensemble des composantes de la baâtha».
A mesure que le temps passe, l’espoir pour des dizaines de familles de revoir sains et saufs leurs proches s’amenuise. Car à l’angoisse que l’on imagine insoutenable, viennent s’ajouter les difficultés liées à l’éloignement, ainsi que la quasi-opacité avec laquelle est gérée cette crise, les nouvelles n’étant données qu’avec parcimonie. En l’absence d’informations, les citoyens tentent de tisser, via les réseaux sociaux, un réseau solidaire d’identification et d’informations.
Avis de recherche et coordonnées des hôpitaux sur le net
Quelques heures seulement après cette tragédie, et alors que la situation était des plus confuses, des personnes, n’ayant pas pu prendre contact avec leurs proches sur place, ont ainsi commencé à publier des avis de recherche, photos d’identité à l’appui, dans l’espoir que quelqu’un les ait aperçus ou sache ce qui est advenu d’eux. De même, de «l’autre côté», des photos de hadjis blessés qui n’ont pu être identifiés sont depuis quelques jours partagées sur les réseaux sociaux. Y sont adjoints des numéros de téléphone à joindre au cas où l’on reconnaîtrait l’une des personnes y figurant.
La méthode a, semble-t-il, porté ses fruits, puisque de – trop rares – pèlerins ont ainsi pu renouer avec les leurs. Une page facebook a d’ailleurs entièrement été dédiée à cet effet. «Disparus algériens Hadj 2015» propose ainsi un espace à ceux qui sont à la recherche désespérée d’un père, d’une mère, ou d’un parent. Des photos de hadjis hospitalisés y sont publiées, tout comme des photos d’identité de personnes n’ayant pas donné de nouvelles depuis l’accident mortel de Mina. Une foultitude d’autres informations utiles y sont partagées, telles les coordonnées des différentes structures hospitalières saoudiennes ou autres à même de renseigner quant à la localisation ou l’état de santé des pèlerins.
Ghania Lassal-el watan-
Trois autres décès de hadjis algériens ont été confirmés, jeudi, portant ainsi le bilan à 14 personnes ayant péri dans la bousculade de Mina du 24 septembre dernier. «Le nombre de décès confirmés ce jour par les équipes algériennes sur place, en particulier la mission médicale, s’élève à trois morts portant, malheureusement, le bilan des décès à quatorze», a annoncé ainsi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué repris par l’APS. «Il s’agit de Abdelkader Azza, né le 1er janvier 1941 à Oran, de Mechekak Bendella, né le 8 juin 1952 à Relizane, et de Hamza Abdelbaki, né le 31 décembre 1978 à Djelfa», a-t-on déploré.
Mais les nouvelles sont aussi au soulagement, puisque le ministère des Affaires étrangères (MAE) a affirmé que quatre personnes précédemment déclarées disparues ont été retrouvées vivantes. «Il s’agit de Hachemi Benaoum, de M’hamed Boutabel, de Mustapha Allegue et de Mebarek Bouteraa», a-t-on énuméré.
La liste des personnes disparues est ainsi revue à la baisse, puisque 54 pèlerins sur les quelque 29 000 Algériens ayant effectué le pèlerinage cette année n’ont toujours pas rejoint leur lieu d’hébergement ou n’ont toujours pas donné signe de vie. «La cellule de crise du MAE demeure mobilisée avec l’ensemble de la mission pour localiser et identifier toutes les victimes de cette tragédie», a-t-on aussi affirmé, ajoutant que «la cellule de crise du MAE, en coordination avec celle du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, continue à suivre l’évolution de la situation de nos hadjis aux Lieux Saints, en liaison avec le consulat général d’Algérie à Djeddah qui assure la coordination avec l’ensemble des composantes de la baâtha».
A mesure que le temps passe, l’espoir pour des dizaines de familles de revoir sains et saufs leurs proches s’amenuise. Car à l’angoisse que l’on imagine insoutenable, viennent s’ajouter les difficultés liées à l’éloignement, ainsi que la quasi-opacité avec laquelle est gérée cette crise, les nouvelles n’étant données qu’avec parcimonie. En l’absence d’informations, les citoyens tentent de tisser, via les réseaux sociaux, un réseau solidaire d’identification et d’informations.
Avis de recherche et coordonnées des hôpitaux sur le net
Quelques heures seulement après cette tragédie, et alors que la situation était des plus confuses, des personnes, n’ayant pas pu prendre contact avec leurs proches sur place, ont ainsi commencé à publier des avis de recherche, photos d’identité à l’appui, dans l’espoir que quelqu’un les ait aperçus ou sache ce qui est advenu d’eux. De même, de «l’autre côté», des photos de hadjis blessés qui n’ont pu être identifiés sont depuis quelques jours partagées sur les réseaux sociaux. Y sont adjoints des numéros de téléphone à joindre au cas où l’on reconnaîtrait l’une des personnes y figurant.
La méthode a, semble-t-il, porté ses fruits, puisque de – trop rares – pèlerins ont ainsi pu renouer avec les leurs. Une page facebook a d’ailleurs entièrement été dédiée à cet effet. «Disparus algériens Hadj 2015» propose ainsi un espace à ceux qui sont à la recherche désespérée d’un père, d’une mère, ou d’un parent. Des photos de hadjis hospitalisés y sont publiées, tout comme des photos d’identité de personnes n’ayant pas donné de nouvelles depuis l’accident mortel de Mina. Une foultitude d’autres informations utiles y sont partagées, telles les coordonnées des différentes structures hospitalières saoudiennes ou autres à même de renseigner quant à la localisation ou l’état de santé des pèlerins.
Ghania Lassal-el watan-
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