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Après les arrestations des généraux Ait Ourabi et Benhadid

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    Après les arrestations des généraux Ait Ourabi et Benhadid

    Algérie 1 - Par Khidr Ali | 03/10/2015 | 14:59


    L’ancien général Hocine Benhadid est derrière les barreaux depuis jeudi soir, après avoir été placé en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie nationale de Bab Ejdid (Alger). Son arrestation fait suite à une plainte du ministère de la défense (MDN) auprès du procureur général de la Cour d’Alger, El Hachemi Brahmi, selon des source citées par Algérie1.

    Le général à la retraite est accusé d’ « incitation à la rébellion contre l’institution militaire » et « atteinte à corps constitué ». À l’issue de cette garde à vue, le mis en cause a été déféré devant un juge d’instruction qui a ordonné son incarcération. Le jour même, son fils est également arrêté par la gendarmerie pour « port illégal d’arme » et mis sous mandat de dépôt.

    Les déboires de ce général, qui ne veut pas être un grand muet, sont à mettre en relation directe avec sa toute dernière interview accordée à la chaîne privée Al Magahribia, qui appartient au rejeton de Abassi Madani et à la radio M de Maghreb Emergent. Dans ces entretien, Benhadid n’a pas pris les gants pour descendre en flamme en sus du président Bouteflika, le conseiller Said Bouteflika, le général de corps d’armée Gaid Salah et le nouveau patron du DRS, le général-major Othmane Tartag, alias Bachir. Trois personnages qui se trouvent être aujourd’hui les hommes forts du système.

    En fait, l’ancien général Benhadid n’en est pas à sa première saillie contre l’entourage du président Bouteflika, notamment son frère Said, qu’il avait déjà traité dans un entretien de « petit ambitieux qui se prépare dans l’ombre à succéder à son frère ». Ces déclarations, faites à la veille du quatrième mandat n’ont pas valu au général les ennuis qu’il vit aujourd’hui. Mais il est vrai que le pouvoir, à l’époque, avait d’autres chats à fouetter, notamment préparer le quatrième mandat. Maintenant que le 4ème mandat est en marche, l’ancien général s’est remis de nouveau à « parasiter » la politique mise en œuvre du président, à travers des déclarations publiques outrancières, diffamatoires et attentatoires .

    Cette offensive médiatique a été mise en branle par l’ancien général et ses mentors au moment justement où le président a réussi la neutralisation politique du DRS. La mise à la retraite de son puissant chef, le général de corps d’armée Mohamed Lamine Médiène alias Toufik constituant le point d’orgue de cette opération dite de restructuration.

    Ayant réussi à réduire les contre-pouvoirs, chose qui lui permet d’avoir désormais tous les leviers en main, le pouvoir recomposé passe désormais à l’offensive. D’abord par l’arrestation du général Abdelkader Ait Ourabi alias Hassan, pour « constitution de bandes armées » et « dissimulation de secret » puis celle du général Benhadid, dont l’arrestation « hollywoodienne » est dénoncée par Louisa Hanoune qui voit en eux des héros de la lutte anti terroriste (?), tentant ainsi d’établir une relation entre ces deux affaires.

    Mais autant dans les milieux politiques de l’opposition que judiciaires, on converge à dire que l’arrestation de ces deux généraux (Hassan et Hocine) est orchestrée à dessein par le pouvoir qui entend surtout envoyer à l’opinion un message d’autorité et de fermeté. Les deux généraux auraient payé pour l’exemple dit-on. Ce qui est de nature à dissuader, voire même à tétaniser à l’avenir toute velléité de contestation ou de critique des hommes forts du pouvoir selon les mêmes milieux.

    Or l’analyse est de courte vue puisque les deux affaires sont totalement distinctes. Le général Ait Ourabi est accusé de faits graves dans l’exercice de ses fonctions alors que l’ancien général à la retraite Benhadid est poursuivi pour des propos incitant à la division et à la rébellion de l’armée nationale populaire. L’un est poursuivi par la justice militaire et l’autre devra répondre devant une juridiction civile. Tout rapprochement entre les deux affaires n’est que de la politique politicienne.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il y a un fil conducteur politique, sans aucun doute...oeilfermé

    Le suite des événements seront assez riches et prolixes...
    Othmane BENZAGHOU

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