Ce que pensent les patrons de Rebrab et de Bouchouareb
L’université d’été du FCE qui s’est déroulé du 30 septembre au 2 octobre à Tlemcen sur fond de polémique autour du duel par médias interposés entre Issad Rebrab et Abdeslam Bouchouareb. Le président de l’organisation patronale Ali Haddad a pris la défense du ministre du ministère de l’Industrie contre le patron de Cevital. Les autres patrons ont observé le silence, évitant de prendre publiquement position au risque de nuire à leur image. En privé, et sous couvert de l’anonymat, les chefs d’entreprise disent ce qu’ils pensent de Rebrab et de Bouchouareb.
Rebrab : des méthodes « extrémistes » et « égoïstes »
Les patrons interrogés par TSA reprochent à leur confrère de Cevital de « jouer solo ». Ils estiment être tous victimes de certains blocages mais que Rebrab « prêche pour sa paroisse » au lieu de faire preuve de solidarité avec le reste des entrepreneurs.
De plus, certains n’hésitent pas à le qualifier « d’extrémiste », pour ces méthodes utilisées et qui mènent à la confrontation. Pour eux, il est inconcevable de s’attaquer à un ministre en exercice de manière aussi frontale. Les « luttes intestines » sont néfastes, estiment les patrons et ne « présagent rien de bon ». En effet, certains craignent que ces sorties médiatiques soient un prélude à une confrontation dont ils « ignorent les tenants et aboutissants. »
Bouchouareb n’est pas exempt de tout reproche
Cela dit, plusieurs chefs d’entreprise critiquent Bouchouareb pour ses réponses « indignes d’un ministre ». En tant que membre du gouvernement, le ministre de l’Industrie n’aurait pas dû réagir de la sorte : « Ça ne le grandit pas », déplore l’un des patrons interrogés.
D’autres tentent de justifier ses propos, en précisant ne pas « prendre parti ». Ils estiment que c’est Rebrab qui a déclenché les hostilités en attaquant le ministre dans son entretien à TSA. « Il croit que les gens font une fixation sur lui, or que tout le monde est sur le même bateau », précise un grand patron.
Le même poursuit en affirmant que s’ils voulaient réellement le bloquer, « ils auraient pu le détruire depuis longtemps. » Il ne faut pas oublier qu’il bénéficie de nombreux avantages, peste un autre patron qui rappelle que Rebrab bénéficie tout de même d’une partie du port de Bejaïa, « ce n’est pas rien ! », précise-t-il.
TSA
L’université d’été du FCE qui s’est déroulé du 30 septembre au 2 octobre à Tlemcen sur fond de polémique autour du duel par médias interposés entre Issad Rebrab et Abdeslam Bouchouareb. Le président de l’organisation patronale Ali Haddad a pris la défense du ministre du ministère de l’Industrie contre le patron de Cevital. Les autres patrons ont observé le silence, évitant de prendre publiquement position au risque de nuire à leur image. En privé, et sous couvert de l’anonymat, les chefs d’entreprise disent ce qu’ils pensent de Rebrab et de Bouchouareb.
Rebrab : des méthodes « extrémistes » et « égoïstes »
Les patrons interrogés par TSA reprochent à leur confrère de Cevital de « jouer solo ». Ils estiment être tous victimes de certains blocages mais que Rebrab « prêche pour sa paroisse » au lieu de faire preuve de solidarité avec le reste des entrepreneurs.
De plus, certains n’hésitent pas à le qualifier « d’extrémiste », pour ces méthodes utilisées et qui mènent à la confrontation. Pour eux, il est inconcevable de s’attaquer à un ministre en exercice de manière aussi frontale. Les « luttes intestines » sont néfastes, estiment les patrons et ne « présagent rien de bon ». En effet, certains craignent que ces sorties médiatiques soient un prélude à une confrontation dont ils « ignorent les tenants et aboutissants. »
Bouchouareb n’est pas exempt de tout reproche
Cela dit, plusieurs chefs d’entreprise critiquent Bouchouareb pour ses réponses « indignes d’un ministre ». En tant que membre du gouvernement, le ministre de l’Industrie n’aurait pas dû réagir de la sorte : « Ça ne le grandit pas », déplore l’un des patrons interrogés.
D’autres tentent de justifier ses propos, en précisant ne pas « prendre parti ». Ils estiment que c’est Rebrab qui a déclenché les hostilités en attaquant le ministre dans son entretien à TSA. « Il croit que les gens font une fixation sur lui, or que tout le monde est sur le même bateau », précise un grand patron.
Le même poursuit en affirmant que s’ils voulaient réellement le bloquer, « ils auraient pu le détruire depuis longtemps. » Il ne faut pas oublier qu’il bénéficie de nombreux avantages, peste un autre patron qui rappelle que Rebrab bénéficie tout de même d’une partie du port de Bejaïa, « ce n’est pas rien ! », précise-t-il.
TSA
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