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Après les disquaires et les kiosquiers, les guichetiers ?

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  • Après les disquaires et les kiosquiers, les guichetiers ?

    Risque pour les uns, opportunité pour les autres, l’uberisation de l’économie n’en finit pas.


    C’est maintenant au tour du secteur de la banque de détail d’être très directement et très brutalement désintermédié par des nouveaux opérateurs de niche qui s’efforcent de capter au fur et à mesure une partie de leur chaîne de valeur, en proposant plus pour moins. Avec à la clé pour la banque traditionnelle, non seulement la perte de la relation avec le client, mais également celle de la production de produits et services, les ramenant à de simples sous-traitants. Cela fait plusieurs années que le secteur bancaire, conséquence de l’informatisation de son back-office, est qualifié de “prochaine sidérurgie française”.

    La remise en cause à son tour de son front-office tout entier ne sera-elle pas le coup de grâce ? Une uberisation qui rend en effet obsolètes les réseaux d’agences bancaires traditionnelles, et leurs dizaines de milliers d’employés dont le poste et la fonction sont à terme inéluctablement condamnés. Comme cela a été le cas pour d’autres formes de distribution physique spécialisées, dont on ne pouvait imaginer il y a quelques années la remise en cause de l’existence même. Après les disquaires et les kiosquiers, les guichetiers ? Viennent dans le cas présent s’ajouter deux éléments qui ne vont pas faciliter la riposte des banques : la montée en puissance du “bank bashing” – quelles qu’en soient les raisons, bonnes ou mauvaises –, et la confiance grandissante du public dans ces nouveaux services bancaires et financiers virtuels, qu’il s’agisse simplement des comptes en ligne ou des monnaies virtuelles comme le bitcoin. Et il n’est pas certain que la notoriété et la bonne réputation des marques bancaires suffisent pour résister à l’invasion.


    l'économiste

  • #2
    C'est très difficile à ce mettre en place dans nos pays. Nous on aime le contact humain.

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