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L’offensive médiatico-politique entamée depuis jeudi dernier par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, s’est poursuivie hier sur un ton plus radical. Devant un parterre des journalistes et en présence des membres du comité central de son parti, Louisa Hanoune a tiré à boulets rouges sur ceux «qui complotent contre l’Etat algérien».
Les propos tenus hier par la secrétaire générale du Parti des travailleurs constituent l’essentiel des résolutions ayant sanctionné les travaux du comité central de son parti. Bien évidemment, les sujets d’actualité ont dominé l’essentiel de son intervention, dont notamment «le processus de dilapidation du secteur public engagé au profit de l’oligarchie, le bras de fer engagé entre le ministre de l’Industrie avec le patron du groupe Cevital ou encore l’arrestation du général Benhadid».
En guise d’introduction à son point de presse, la conférencière a pointé du doigt le gouvernement «qui veut profiter de cette situation que traverse le pays pour faire profiter l’oligarchie». «Non, il y a des solutions et le voyant n’est pas au rouge. Le gouvernement dispose de solutions qui peuvent nous faire gagner au moins un milliard cinq cent millions de dollars par an», a-t-elle expliqué, en plaidant «pour l’annulation de certaines clauses de l’accord d’association avec l’Union européenne ou encore l’annulation du traité conclu dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange (Zale)».
Louisa Hanoune revendique également la «récupération des 5 milliards de dollars prêtés au FMI et la généralisation du principe des licences des importations».
«Pression de certaines ambassades»
Poussant plus loin son argumentaire, la secrétaire générale du PT a indiqué «qu’un complot a été mis en place pour maintenir la pression dans le seul but de faire profiter l’oligarchie». Elle cite le cas de l’ex-ministre du Commerce, M. Amara Benyounès, «qui a mis en place le système de licences d’importation mais contesté par ceux qui veulent ruiner notre économie».
Louisa Hanoune a été jusqu’à dire que «des ambassades ont fait pression et des députés ont fait partie de ce complot». C’est dans cette optique qu’elle cite le bras de fer engagé entre le patron du groupe privé Cevital et le ministre de l’Industrie. Sur ce point précis, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a choisi son camp. «On ne défend pas M. Rebrab. Mais on défend une logique et nous sommes conséquents avec nous-mêmes. Je tiens à vous rappeler que nous étions le seul parti politique à avoir exprimé son opposition au groupe Cevital, lorsque ce dernier a voulu racheter l’usine de Michelin de Oued S’mar.
Nous avons plaidé le droit à la préemption. Mais aujourd’hui, la situation est tout autre. Les prédateurs sont ailleurs et le ministre de l’Industrie sait très bien que tous les marchés juteux ont été décrochés par des personnes proches des cercles du pouvoir. On sait qui fait dans les pratiques maffieuses, qu’on tolère et sur lesquels on ferme les yeux. M. Bouchouareb est au courant de tout ce qui se passe comme actions irrégulières mais il n’a point bougé. Le Parti des travailleurs n’a de problème avec personne encore mois avec le ministre de l’Industrie», a-telle martelé.
Dissolution du service de renseignement économique : «une grave erreur»
Le Parti des travailleurs considère que la question économique est étroitement liée aux manœuvres politiques que connaît le pays. C’est sur la base de ces analyses socio-économiques du pays que les membres du CC du PT arrivent à décoder les multiples manœuvres politiques. A ce titre, Louisa Hanoune s’est interrogée sur les dessous de «la dissolution du service de renseignement économique et de la lutte contre la corruption relevant du Département du renseignement et de la sécurité (DRS)».
«Dans ce cas, il faut réhabiliter l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil», a-t-elle déclaré, en citant par ailleurs la «gravité de la situation qui prévaut dans certains secteurs d’activités économiques à l’image de ce qui se passe au sein de l’Office national des œuvres universitaires, à ArcelorMittal d’El-Hadjar, au sud du pays à travers la dilapidation de l’or par des bandes maffieuses».
Poursuivant son analyse de la situation actuelle du pays, la secrétaire générale du PT s’est demandé «s’il n’y a pas une opération de purge au sein de notre armée nationale». «Nous avons peur que notre armée nationale soit impliquée dans une situation qui est difficile et qui n’est pas la sienne», a-t-elle indiqué, tout en rappelant les circonstances de l’arrestation du général Benhadid et de son fils.
A ce propos, elle lance un appel au président de la République «pour arrêter ce massacre», tout en se demandant «s’il est au courant de ce qui se passe et s’il n’y a pas un complot contre le Président Bouteflika pour le décréditer et le faire sortir par la petite porte». «Si le président de la République cautionne tous ces dérapages, dans ce cas le PT va combattre cette situation. Arrêtez ce massacre et protégez l’Algérie. Nous avons besoin d’un Etat fort, car un Etat faible ne profite qu’à l’oligarchie»
Le Soir
Les propos tenus hier par la secrétaire générale du Parti des travailleurs constituent l’essentiel des résolutions ayant sanctionné les travaux du comité central de son parti. Bien évidemment, les sujets d’actualité ont dominé l’essentiel de son intervention, dont notamment «le processus de dilapidation du secteur public engagé au profit de l’oligarchie, le bras de fer engagé entre le ministre de l’Industrie avec le patron du groupe Cevital ou encore l’arrestation du général Benhadid».
En guise d’introduction à son point de presse, la conférencière a pointé du doigt le gouvernement «qui veut profiter de cette situation que traverse le pays pour faire profiter l’oligarchie». «Non, il y a des solutions et le voyant n’est pas au rouge. Le gouvernement dispose de solutions qui peuvent nous faire gagner au moins un milliard cinq cent millions de dollars par an», a-t-elle expliqué, en plaidant «pour l’annulation de certaines clauses de l’accord d’association avec l’Union européenne ou encore l’annulation du traité conclu dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange (Zale)».
Louisa Hanoune revendique également la «récupération des 5 milliards de dollars prêtés au FMI et la généralisation du principe des licences des importations».
«Pression de certaines ambassades»
Poussant plus loin son argumentaire, la secrétaire générale du PT a indiqué «qu’un complot a été mis en place pour maintenir la pression dans le seul but de faire profiter l’oligarchie». Elle cite le cas de l’ex-ministre du Commerce, M. Amara Benyounès, «qui a mis en place le système de licences d’importation mais contesté par ceux qui veulent ruiner notre économie».
Louisa Hanoune a été jusqu’à dire que «des ambassades ont fait pression et des députés ont fait partie de ce complot». C’est dans cette optique qu’elle cite le bras de fer engagé entre le patron du groupe privé Cevital et le ministre de l’Industrie. Sur ce point précis, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a choisi son camp. «On ne défend pas M. Rebrab. Mais on défend une logique et nous sommes conséquents avec nous-mêmes. Je tiens à vous rappeler que nous étions le seul parti politique à avoir exprimé son opposition au groupe Cevital, lorsque ce dernier a voulu racheter l’usine de Michelin de Oued S’mar.
Nous avons plaidé le droit à la préemption. Mais aujourd’hui, la situation est tout autre. Les prédateurs sont ailleurs et le ministre de l’Industrie sait très bien que tous les marchés juteux ont été décrochés par des personnes proches des cercles du pouvoir. On sait qui fait dans les pratiques maffieuses, qu’on tolère et sur lesquels on ferme les yeux. M. Bouchouareb est au courant de tout ce qui se passe comme actions irrégulières mais il n’a point bougé. Le Parti des travailleurs n’a de problème avec personne encore mois avec le ministre de l’Industrie», a-telle martelé.
Dissolution du service de renseignement économique : «une grave erreur»
Le Parti des travailleurs considère que la question économique est étroitement liée aux manœuvres politiques que connaît le pays. C’est sur la base de ces analyses socio-économiques du pays que les membres du CC du PT arrivent à décoder les multiples manœuvres politiques. A ce titre, Louisa Hanoune s’est interrogée sur les dessous de «la dissolution du service de renseignement économique et de la lutte contre la corruption relevant du Département du renseignement et de la sécurité (DRS)».
«Dans ce cas, il faut réhabiliter l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil», a-t-elle déclaré, en citant par ailleurs la «gravité de la situation qui prévaut dans certains secteurs d’activités économiques à l’image de ce qui se passe au sein de l’Office national des œuvres universitaires, à ArcelorMittal d’El-Hadjar, au sud du pays à travers la dilapidation de l’or par des bandes maffieuses».
Poursuivant son analyse de la situation actuelle du pays, la secrétaire générale du PT s’est demandé «s’il n’y a pas une opération de purge au sein de notre armée nationale». «Nous avons peur que notre armée nationale soit impliquée dans une situation qui est difficile et qui n’est pas la sienne», a-t-elle indiqué, tout en rappelant les circonstances de l’arrestation du général Benhadid et de son fils.
A ce propos, elle lance un appel au président de la République «pour arrêter ce massacre», tout en se demandant «s’il est au courant de ce qui se passe et s’il n’y a pas un complot contre le Président Bouteflika pour le décréditer et le faire sortir par la petite porte». «Si le président de la République cautionne tous ces dérapages, dans ce cas le PT va combattre cette situation. Arrêtez ce massacre et protégez l’Algérie. Nous avons besoin d’un Etat fort, car un Etat faible ne profite qu’à l’oligarchie»
Le Soir
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