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Maroc - Croissance : Le HCP presse le gouvernement pour des réformes urgentes, la croissance en 2016 en berne

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  • Maroc - Croissance : Le HCP presse le gouvernement pour des réformes urgentes, la croissance en 2016 en berne

    Le Haut commissariat marocain au plan (HCP) prévoit une baisse surprise de la croissance en 2016 à cause d’une contraction de 1,7% la production agricole.



    L’économie marocaine observera un temps d’arrêt en 2016, avec une baisse drastique de sa croissance. Le Haut commissariat marocain au plan (HCP), qui appelle le gouvernement à mettre en place des réformes urgentes, revoit en fait à la baisse les prévisions de croissance pour 2016, après une année 2015 ‘’correcte’’.

    Selon les dernières prévisions du HCP, la hausse du PIB ne serait que de 2,6% en 2016 contre 4,3% en 2015. La brusque contraction de 1,7% la production agricole contre 13,2% en 2015 expliquerait ce trou d’air, selon le HCP. Car si la croissance en 2015 (4,3%) est tirée principalement par la consommation des ménages, même si elle a enregistré un ralentissement par rapport aux années précédentes (3% en 2014 contre 6% entre 2007 et 2014), le département d’Ahmed Lahlimi table sur une croissance de 2,6% en 2016, moins optimiste que le FMI, qui prévoit une croissance du Pib de 5% et la Banque mondiale (4,8%). Mais, il rejoint les experts du Centre marocain de Conjoncture (CMC), qui prévoient également 2,8% de croissance en 2016. Dans son dernier rapport sur la politique monétaire, la banque centrale du Maroc (BAM), a également tablé sur une contraction de la croissance en 2016, affectée par une baisse de la production agricole.



    Le HCP veut des réformes urgentes



    Selon les prévisions du HCP, le déficit courant des échanges extérieurs passera de 5,7% du PIB en 2014 à 3,3% en 2015 puis à 3% en 2016.

    Par ailleurs, le HCP tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne la hausse de la dette publique: ‘’la dette publique globale devrait atteindre 81,2% du PIB en 2016 au lieu de 79,6% en 2015 et 78,2% en 2014." Quant au déficit budgétaire, il resterait contenu à 4,4% du PIB en 2016, soit le niveau estimé aussi pour cette année contre 5,1% en 2014.

    Ahmed Lahlimi appelle le gouvernement Benkirane à mettre en place en urgence des reformes structurelles. ‘’A défaut de réformes structurelles susceptibles d'engager le pays dans un processus profond de diversification de son tissu productif et de valoriser ainsi, la robustesse des options stratégiques adoptées par le Maroc, depuis 2000, nous risquons de réduire les profits que nous offre l'aubaine de la conjoncture internationale actuelle", estime Ahmed Lahlimi. A moins de réduire ce ‘’gap’’ de la croissance, le HCP affirme que ‘’nous resterions, alors, dans cette configuration d'une croissance qui effleurerait 4,5 à 5% dans le cas d'une bonne année agricole et de ne guère dépasser 3% dans le cas contraire’’.



    Les solutions du HCP



    Pour dépasser ce ‘’trou d’air’’, le HCP presse le gouvernement à mettre en place les réformes de la caisse de compensation, du régime des retraites, et de la fiscalité, et à revoir en profondeur le mode de gestion de l'administration publique, une administration boulimique, qui consomme 20% du PIB en charges de fonctionnement.

    Le HCP insiste par ailleurs sur la mise en place d'un meilleur climat des affaires, et l'encouragement des investissements. La loi de finances 2015 a prévu une croissance de 4,4% et un déficit budgétaire stabilisé à 4,3% du PIB contre 4,9% en 2014.


    Maghreb émergent

  • #2
    Fini le HCP de l3am zine, lorsque le PI menait le gouvernement....

    Depuis que c'est le PJD qui le mène, on a droit à l'autre facette, le HCP de l3am khayeb, où il est encore plus pessimiste que le FMI ,
    banque mondiale and co


    Cette institution n'a plus de crédibilité à mes yeux.

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    • #3
      Depuis que le PJD est au gouvernement ,HCP et CMC minimisent son action , maintenant on parle des réformes de la caisse ,des retraites ,alors que les gouvernement précédents dont les 'élites usfpistes étaient commandes n'ont rien fait et ont laissé le problème s'amplifier ,le coût de la solution à l'époque était gérable

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      • #4
        Tous le monde sait que l'agriculture au Maroc est fortement dépendante de la pluviométrie , comment fait le hcp pour prévoir le climat en 2016 ?

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        • #5
          tizout
          Tous le monde sait que l'agriculture au Maroc est fortement dépendante de la pluviométrie , comment fait le hcp pour prévoir le climat en 2016 ?
          tu poses la mauvaise question. tu devrais te demander comment se fait t-il que la croissance marocaine reste tributaire de l'agriculture. car que la croissance soit de 2.6 ou 5%, cela dépendra du secteur agricole. comment fait et le gouvernement pour tabler sur une croissance de 5% il ne peut pas non plus prévoir le climat e 2016

          les prévisions sont du simple au double et ça ne choque personne

          qu'en est t-il des secteurs industriel, touristique, BTP .. etc l'article ne les évoque pas, les analyses marocaines sont souvent tronquées, on n'a jamais une analyse complète

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          • #6
            le département d’Ahmed Lahlimi table sur une croissance de 2,6% en 2016, il rejoint les experts du Centre marocain de Conjoncture (CMC).
            Ahmed Lahlimi et le président du CMC, Habib El Malki sont tous les deux membres de l'USFP, un parti d'opposition qui a refusé de rejoindre le PJD au gouvernement.

            L'USFP a perdu toute crédibilité aux yeux des marocains comme le montrent ses résultats aux différentes élections.

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            • #7
              Ahmed Lahlimi et le président du CMC, Habib El Malki sont tous les deux membres de l'USFP, un parti d'opposition qui a refusé de rejoindre le PJD au gouvernement.

              L'USFP a perdu toute crédibilité aux yeux des marocains comme le montrent ses résultats aux différentes élections.
              ça confirme ce que je disais ailleurs, seul le parti du roi a du crédit, même si en réalité les choses vont mal, toute opposition est décrédibilisée. le parti du tout va bien 3acha al malik a de beaux jours devant lui.

              drôle de dimocratie

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              • #8
                @ cicino
                Les prévisions intègrent en général des facteurs très volatils comme le climat ou le prix des matières premières , je crois savoir que dans ces cas la on table sur un compromis entre hypothèse optimiste et hypothèse pessimiste ....or la ils nous parlent de " brusque contraction " , ce qui est difficilement prévisible ....mais pas impossible
                Pour le reste , on connait tous les défauts de l'économie marocaine

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                • #9
                  ça confirme ce que je disais ailleurs, seul le parti du roi a du crédit, même si en réalité les choses vont mal, toute opposition est décrédibilisée. le parti du tout va bien 3acha al malik a de beaux jours devant lui.

                  drôle de dimocratie
                  Je préfère à la tête du HCP et du CMC des technocrates, des experts et non des politiques aigris, comme Lahlimi et Malki.

                  Lahlimi et Malki avaient été ministres et avaient lamentablement échoués dans leurs fonctions au gouvernement, jetant ainsi le discrédit sur leur parti, l'USFP.

                  L'USFP, à cause de ses échecs successifs dans le gouvernement a beaucoup déçu. Il est aujourd'hui un parti laminé qui n'a plus aucune assise populaire.

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                  • #10
                    tizout
                    Les prévisions intègrent en général des facteurs très volatils comme le climat ou le prix des matières premières , je crois savoir que dans ces cas la on table sur un compromis entre hypothèse optimiste et hypothèse pessimiste ...
                    de quels prévisions parles tu? le gouvernement table sur une croissance de 5% il n y a pas plus optimiste que ce taux sur le court terme pour l'économie marocaine

                    .or la ils nous parlent de " brusque contraction " , ce qui est difficilement prévisible ....mais pas impossible
                    il se basent peut être sur le caractère cyclique de la sécheresse, de toute manière la chute de croissance est inéluctable si ce n'est pas en 2016 ce sera en 2017. cette prévision pessimiste n'est pas choquante.

                    Pour le reste , on connait tous les défauts de l'économie marocaine
                    et pourtant c'est le coeur du sujet et ça semble intéresser peu de monde au Maroc. un seul son de cloche, celui du grand espoir, celui du parti de sa majesté, car le PJD plus royaliste que le roi. tant mieux pour le roi sa politique de com marche bien, il va même rencontrer des civiles par pur hasard dans un coin perdu d'un aéroport

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                    • #11
                      L'agriculture représente encore plus de 15% du PIB et emploie plus de 40% de la population ,une partie de l'industrie est liée à ce secteur ,ce qui lui confère un rôle majeur dans toute prévision ,en occident elle représente moins de 5% ,donc toute prévision doit faire jouer deux scénarios l'un volontariste et l'autre normal ,la pluviométrie est aléatoire compte tenu du tress hydrique ce qui rend encore les prévisions plus complexes ,le Maroc n'a pas d'autres ressources pérennes plus consistantes pour changer la donne ,les autres secteurs sont aussi influencés par la crise mondiale comme le textile ,le tourisme ,le phosphate ,le transfert des MRE ,les exportations etc mais dans l'économie il faut être optimiste pour passer un bon message à tous les agents économiques ,aujourd'hui toutes les économies tablent sur la demande interne pour booster la croissance au lieu de l'export ,c'est ce que le Maroc avait toujours prôné jusqu'ici ,c'est plus sur ,même la chine d'aujourd'hui se déleste de son modèle basé sur l'exportation et commence à développer son marché intérieur en augmentant son smig à 500 dollars et en délocalisant partout dans le monde ,mais rien n’empêche de diversifier en encouragent les autres secteurs pour allier à tout retour de manivelle ,sauf que ça demande du temps

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