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Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié ce mardi 6 octobre, le Fonds monétaire international (FMI) a réactualisé certains indicateurs pour l’Algérie. Il en ressort des prévisions pessimistes en ce qui concerne le compte courant, le chômage et pour la croissance du Produit intérieur brut (PIB), notamment en 2015. Le FMI revoit également ses projections pour les années 2015, 2016.
Hausse du chômage, croissance modérée
Le rapport du FMI prévoit une dégradation du marché du travail dans le pays pour 2015 et 2016. En effet, selon le document, le chômage connaîtra une évolution négative, avec des taux de 11,6% puis 11,7% de la population active, respectivement. Ce taux était de 10,6% en 2014.
Par ailleurs, le taux de croissance du PIB algérien est estimé à 3,8% pour l’année 2014, indique le rapport. En 2015, la croissance économique algérienne devrait ralentir, avec une hausse de 3% du PIB. Le taux de croissance devrait marquer un net rebond en 2016 en atteignant 3,9%, selon la même source.
Un déficit qui se creuse
L’état du compte courant est un indicateur de la santé économique d’un pays, notamment du commerce extérieur. Il est calculé, selon la définition de la Banque mondiale, en effectuant le solde des échanges de biens et de services ainsi que des revenus et transferts courants.
En 2014, l’Algérie accusait un déficit de 4,5% du PIB. Il devrait nettement se creuser en 2015, pour atteindre 17,7% du PIB en 2015. L’année suivante, il devrait se réduire légèrement avec un taux de 16,2% du PIB. Ceci est la conséquence directe du recul des exportations algériennes, suite à l’effondrement des prix du pétrole (-50%) depuis l’été 2014.
Retour de l’inflation
Le Fonds monétaire international prévoit également une hausse de l’inflation en Algérie. Après un ralentissement à 2,9% en 2014, le taux d’évolution annuelle de l’indice des prix à la consommation (inflation) devrait repartir à la hausse pour atteindre 4,2% en 2015, avec une quasi-stabilité en 2016 (4,1%).
TSA
Hausse du chômage, croissance modérée
Le rapport du FMI prévoit une dégradation du marché du travail dans le pays pour 2015 et 2016. En effet, selon le document, le chômage connaîtra une évolution négative, avec des taux de 11,6% puis 11,7% de la population active, respectivement. Ce taux était de 10,6% en 2014.
Par ailleurs, le taux de croissance du PIB algérien est estimé à 3,8% pour l’année 2014, indique le rapport. En 2015, la croissance économique algérienne devrait ralentir, avec une hausse de 3% du PIB. Le taux de croissance devrait marquer un net rebond en 2016 en atteignant 3,9%, selon la même source.
Un déficit qui se creuse
L’état du compte courant est un indicateur de la santé économique d’un pays, notamment du commerce extérieur. Il est calculé, selon la définition de la Banque mondiale, en effectuant le solde des échanges de biens et de services ainsi que des revenus et transferts courants.
En 2014, l’Algérie accusait un déficit de 4,5% du PIB. Il devrait nettement se creuser en 2015, pour atteindre 17,7% du PIB en 2015. L’année suivante, il devrait se réduire légèrement avec un taux de 16,2% du PIB. Ceci est la conséquence directe du recul des exportations algériennes, suite à l’effondrement des prix du pétrole (-50%) depuis l’été 2014.
Retour de l’inflation
Le Fonds monétaire international prévoit également une hausse de l’inflation en Algérie. Après un ralentissement à 2,9% en 2014, le taux d’évolution annuelle de l’indice des prix à la consommation (inflation) devrait repartir à la hausse pour atteindre 4,2% en 2015, avec une quasi-stabilité en 2016 (4,1%).
TSA