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L’Algérie souhaite renégocier les volets économique et commercial de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE), selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 6 octobre, diffusé par l’agence officielle APS.
Un accord à sens unique
L’accord d’association, entré en vigueur en 2005, semble largement en défaveur de l’Algérie, selon le document, alors qu’il est censé être « basé sur la réciprocité des intérêts et sur les avantages mutuellement partagés. » Ainsi, l’Algérie a demandé une évaluation de l’accord à l’UE qui « a officiellement notifié son accord à la demande algérienne, ouvrant ainsi la voie aux discussions », selon la même source.
Peu d’investissements européens en Algérie
L’Algérie estime « nécessaire » de procéder à « l’évaluation du volet économique et commercial de l’accord (…) d’autant que le doublement de nos importations à partir de l’espace européen n’a pas été accompagné de la hausse attendue des investissements européens », précise le communiqué.
En somme, le gouvernement espère renégocier un accord qui n’a pas tenu ses promesses, notamment en termes d’investissements. Le contexte d’effondrement des recettes algériennes d’exportations d’hydrocarbures « rend davantage nécessaire cette évaluation », toujours selon la même source.
Exportations insignifiantes, doublement des importations
Pour étayer son argumentation, le Conseil des ministres rappelle que les exportations algériennes hors-hydrocarbures vers l’UE restent structurellement faibles, passant de 597 millions de dollars en 2005, à 2,3 milliards de dollars en 2014.
Sur une période de dix ans, le gouvernement qui cite un rapport de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), estime ces exportations « seulement 12,3 milliards de dollars ». En revanche, les importations se sont établies à près de 195 milliards de dollars sur la même source.
TSA
Un accord à sens unique
L’accord d’association, entré en vigueur en 2005, semble largement en défaveur de l’Algérie, selon le document, alors qu’il est censé être « basé sur la réciprocité des intérêts et sur les avantages mutuellement partagés. » Ainsi, l’Algérie a demandé une évaluation de l’accord à l’UE qui « a officiellement notifié son accord à la demande algérienne, ouvrant ainsi la voie aux discussions », selon la même source.
Peu d’investissements européens en Algérie
L’Algérie estime « nécessaire » de procéder à « l’évaluation du volet économique et commercial de l’accord (…) d’autant que le doublement de nos importations à partir de l’espace européen n’a pas été accompagné de la hausse attendue des investissements européens », précise le communiqué.
En somme, le gouvernement espère renégocier un accord qui n’a pas tenu ses promesses, notamment en termes d’investissements. Le contexte d’effondrement des recettes algériennes d’exportations d’hydrocarbures « rend davantage nécessaire cette évaluation », toujours selon la même source.
Exportations insignifiantes, doublement des importations
Pour étayer son argumentation, le Conseil des ministres rappelle que les exportations algériennes hors-hydrocarbures vers l’UE restent structurellement faibles, passant de 597 millions de dollars en 2005, à 2,3 milliards de dollars en 2014.
Sur une période de dix ans, le gouvernement qui cite un rapport de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), estime ces exportations « seulement 12,3 milliards de dollars ». En revanche, les importations se sont établies à près de 195 milliards de dollars sur la même source.
TSA
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