Bouteflika reconnaît enfin la gravité de la crise économique
TSA - 21:11 mardi 6 octobre 2015 | Par Sonia Lyes | Actualité
Le président Bouteflika le reconnaît enfin : le pays est dans une situation délicate et risque d’être confronté à une grave crise dans un proche avenir en raison, notamment, de la chute vertigineuse des recettes pétrolières estimées à 50 %.
« Les pouvoirs publics doivent expliquer davantage à la population la gravité de la conjoncture financière que traverse notre pays, ainsi que le caractère unique au monde de nos dépenses publiques d’investissements et de nos transferts sociaux », a expliqué, ce mardi 6 octobre, le président Bouteflika lors du Conseil des ministres.
« C’est grâce à une parfaite compréhension de la situation que notre peuple adhérera aux efforts nécessaires pour préserver l’indépendance de décision économique du pays, laquelle est indispensable à la poursuite d’une politique conforme à nos valeurs de justice sociale réelle et de solidarité nationale effective », a-t-il ajouté.
Le Président a, par ailleurs, appelé le gouvernement à « persévérer dans la rationalisation des dépenses publiques et dans la lutte contre le gaspillage et contre toute forme d’atteinte aux richesses nationales, y compris la corruption ».
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le projet de loi de Finances de 2016 consacrera près de 40 % de ses dépenses à l’investissement public et plus de 20 % de son budget au développement humain et au bien-être des familles.
Le 21 août dernier, Bouteflika avait déclaré lors du Conseil des ministres : « Je suis convaincu que dans une sérénité légitime et grâce à la mobilisation qui nous est traditionnelle face aux défis, l’Algérie traversera sans difficultés majeures les graves perturbations que connaît le marché international des hydrocarbures ».
TSA - 21:11 mardi 6 octobre 2015 | Par Sonia Lyes | Actualité
Le président Bouteflika le reconnaît enfin : le pays est dans une situation délicate et risque d’être confronté à une grave crise dans un proche avenir en raison, notamment, de la chute vertigineuse des recettes pétrolières estimées à 50 %.
« Les pouvoirs publics doivent expliquer davantage à la population la gravité de la conjoncture financière que traverse notre pays, ainsi que le caractère unique au monde de nos dépenses publiques d’investissements et de nos transferts sociaux », a expliqué, ce mardi 6 octobre, le président Bouteflika lors du Conseil des ministres.
« C’est grâce à une parfaite compréhension de la situation que notre peuple adhérera aux efforts nécessaires pour préserver l’indépendance de décision économique du pays, laquelle est indispensable à la poursuite d’une politique conforme à nos valeurs de justice sociale réelle et de solidarité nationale effective », a-t-il ajouté.
Le Président a, par ailleurs, appelé le gouvernement à « persévérer dans la rationalisation des dépenses publiques et dans la lutte contre le gaspillage et contre toute forme d’atteinte aux richesses nationales, y compris la corruption ».
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le projet de loi de Finances de 2016 consacrera près de 40 % de ses dépenses à l’investissement public et plus de 20 % de son budget au développement humain et au bien-être des familles.
Le 21 août dernier, Bouteflika avait déclaré lors du Conseil des ministres : « Je suis convaincu que dans une sérénité légitime et grâce à la mobilisation qui nous est traditionnelle face aux défis, l’Algérie traversera sans difficultés majeures les graves perturbations que connaît le marché international des hydrocarbures ».
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