Le chanteur Enrico Macias a de la suite dans les idées et espère toujours que l’Algérie étalera à ses pieds le tapis rouge pour l’accueillir en grandes pompes.
En 2000, la tournée prévue à l’invitation présumée du président Bouteflika avait été annulée suite à des pressions politiques en Algérie où beaucoup lui reprochent son soutien à Israël et surtout à son armée. Plus tard, les visites des présidents français Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy et François Hollande à Alger s’étaient faites sans lui.
Il le rappelle dans un livre qui vient de paraître : «L’envers du ciel bleu» (éditions du Cherche-Midi). A l’agence de presse AFP il reprend son éternelle litanie à rebours de ce qu’il n’a pas fait pour pouvoir être accueilli dignement au pays, comme le fut en son temps Roger Hanninn enterré à Saint Eugène: « Le fait de ne pas retourner en Algérie, ça me fait mal, toujours», répète-t-il.
S’il ne veut pas d’invitation officielle, il espère toujours un élan populaire des Algériens qui l’écoutent et aiment ses chansons. Dans son espoir, ils lui demanderaient de venir revoir sa ville Constantine qu’il n’a pas revue depuis 1961. « Comme j’ai un peu de dignité, je ne vais pas m’imposer de force. Mais certains me disent: +Qu’est-ce que ça te coûte de prendre un visa et d’y retourner ?. Moi, je vais prendre un visa pour aller sur ma terre natale ?», explique-t-il à l’AFP, mélangeant l’émotion publique compréhensible et la nationalité algérienne, qu’il est loin d’avoir. L’attachement au sol de sa naissance, qui est bien naturel, ne lui fera pas traverser les frontières sans document adéquat.
En tout cas, le chanteur sait que cette sortie via l’AFP sera largement relayée (la preuve cet article) et commentée. En France comme en Algérie. Une belle pub pour sa prochaine tournée et son nouvel album qui paraît au début 2016 dans lequel il fera vivre ses racines avec deux chansons nouvelles sur des airs de chaâbi.
En tout cas, cela ne l’empêche pas de dire qu’il songe à finir ses jours en Israël pays pour lequel il n’a eu de cesse de montrer vraiment son amour inconditionnel depuis plusieurs décennies, ce qu’il n’a jamais fait pour l’Algérie indépendante, sauf à verser des larmes de crocodiles du regret et de la nostalgie, comportement un peu hypocrite, sauf pour son rêve de jeunesse que personne ne pourra lui enlever et qui peut malgré tout nous toucher.
Walid Mebarek- el watan-
En 2000, la tournée prévue à l’invitation présumée du président Bouteflika avait été annulée suite à des pressions politiques en Algérie où beaucoup lui reprochent son soutien à Israël et surtout à son armée. Plus tard, les visites des présidents français Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy et François Hollande à Alger s’étaient faites sans lui.
Il le rappelle dans un livre qui vient de paraître : «L’envers du ciel bleu» (éditions du Cherche-Midi). A l’agence de presse AFP il reprend son éternelle litanie à rebours de ce qu’il n’a pas fait pour pouvoir être accueilli dignement au pays, comme le fut en son temps Roger Hanninn enterré à Saint Eugène: « Le fait de ne pas retourner en Algérie, ça me fait mal, toujours», répète-t-il.
S’il ne veut pas d’invitation officielle, il espère toujours un élan populaire des Algériens qui l’écoutent et aiment ses chansons. Dans son espoir, ils lui demanderaient de venir revoir sa ville Constantine qu’il n’a pas revue depuis 1961. « Comme j’ai un peu de dignité, je ne vais pas m’imposer de force. Mais certains me disent: +Qu’est-ce que ça te coûte de prendre un visa et d’y retourner ?. Moi, je vais prendre un visa pour aller sur ma terre natale ?», explique-t-il à l’AFP, mélangeant l’émotion publique compréhensible et la nationalité algérienne, qu’il est loin d’avoir. L’attachement au sol de sa naissance, qui est bien naturel, ne lui fera pas traverser les frontières sans document adéquat.
En tout cas, le chanteur sait que cette sortie via l’AFP sera largement relayée (la preuve cet article) et commentée. En France comme en Algérie. Une belle pub pour sa prochaine tournée et son nouvel album qui paraît au début 2016 dans lequel il fera vivre ses racines avec deux chansons nouvelles sur des airs de chaâbi.
En tout cas, cela ne l’empêche pas de dire qu’il songe à finir ses jours en Israël pays pour lequel il n’a eu de cesse de montrer vraiment son amour inconditionnel depuis plusieurs décennies, ce qu’il n’a jamais fait pour l’Algérie indépendante, sauf à verser des larmes de crocodiles du regret et de la nostalgie, comportement un peu hypocrite, sauf pour son rêve de jeunesse que personne ne pourra lui enlever et qui peut malgré tout nous toucher.
Walid Mebarek- el watan-
Commentaire