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ArcelorMittal : va céder le contrôle de sociétés en Algérie à son gouvernement

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  • ArcelorMittal : va céder le contrôle de sociétés en Algérie à son gouvernement

    Le géant de la sidérurgie ArcelorMittal (MT.FR) a annoncé mercredi un accord avec la société d'Etat algérienne IMetal pour lui céder ses participations dans trois sociétés locales communes.
    "Cette reconfiguration s'inscrit dans le cadre de l'optimisation du portefeuille d'actifs d'ArcelorMittal", a déclaré le groupe dans un communiqué.
    Les deux parties espèrent finaliser leur accord, dont les modalités financières ne sont pas précisées, "dans les prochaines semaines", est-il indiqué.
    Selon les termes de cet accord, ArcelorMittal devrait "transférer ses participations minoritaires dans les deux sociétés ArcelorMittal Algérie et ArcelorMittal Tébessa ainsi que sa participation majoritaire dans ArcelorMittal Pipes & Tubes Algérie à la partie algérienne qui contrôlera de ce fait pleinement ces sociétés", a précisé l'industriel.

    Source: zonebourse.com

  • #2
    Ce n'est pas une bonne nouvelle connaissant les difficultés du secteur de l'acier en Algerie.

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    • #3
      L'indien ArcellorMittal a des difficulté dans le monde et commence à céder ses parts pour réduire ses pertes

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      • #4
        L’État algérien, à travers la société Imetal, sera propriétaire à 100% du groupe sidérurgique ArcelorMittal Algérie

        En 2001, L'État algérien avait cédé le complexe sidérurgique d’El Hadjar à l’Indien Ispat, devenu ensuite ArcelorMittal pour un dinar symbolique.

        va comprendre?







        Dernière modification par Raco, 07 octobre 2015, 14h20.

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        • #5
          Retour à la case départ, mais à quel prix ?

          Par Maâmar Farah

          La renationalisation du complexe sidérurgique d'El-Hadjar est, certes, une action de salubrité publique que nous appelions de tous nos vœux, mais il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser ! Voilà un ensemble intégré parmi les plus imposants de la rive sud de la Méditerranée qui a été littéralement bradé, sans aucun motif ni nécessité. Depuis qu'il a été cédé à un groupe indien, puis à ArcelorMittal, il n'a fait que péricliter alors que sa production a atteint des niveaux ridicules, en comparaison avec ses prouesses du temps du secteur public. Certes, il avait besoin d'un bon lifting et beaucoup de ses installations devaient être rénovées, mais le donner presque en cadeau aux étrangers, était la plus mauvaise des solutions. La preuve !
          En parallèle, les stratèges new look de ce qui restait de notre industrie n'ont pas trouvé mieux que de privatiser la mine de l'Ouenza qui a été nationalisée sous les vivats, les youyous et le baroud, un certain 6 mai 1966 ! Le roumi, chassé il y a cinquante ans, est revenu à la tête de la mine ! Le retour de l'Ouenza au patrimoine national n'est donc que justice rendue aux «gueules noires».
          Les yeux se tournent maintenant vers le complexe Asmidal, situé pas loin d'El-Hadjar, lui aussi bradé à l'époque du sinistre duo Temmar-Khelil ! Car, là aussi, il y a beaucoup de choses à dire sur l'importation des engrais phosphatés alors que ce complexe devait assurer l'autosuffisance !
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            En 2001, L'État algérien avait cédé le complexe sidérurgique d’El Hadjar à l’Indien Ispat, devenu ensuite ArcelorMittal pour un dinar symbolique.

            va comprendre?
            C'est la gestion d'un épicier analphabète assez stupide.

            C'est tout ce qu'il y a à comprendre.

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            • #7
              C’est un peu le même scenario qui risque ce se produire avec la SAMIR au Maroc
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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              • #8
                Tout à fait d'accord avec toi Piham, à un détail près, l'une des 2 va disparaître.
                .


                Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                • #9
                  t'es pas sympa Pihman, comme dirait un des phénomènes de FA, tu leur cloué le bec

                  saha Azouz

                  Tout à fait d'accord avec toi Piham, à un détail près, l'une des 2 va disparaître.
                  à deux autres détails prêts, Arcelor mital n'a pas vidé la caisse avant de prendre la fuite et il n'est pas l'unique opérateur du secteur.

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                  • #10
                    C’est un peu le même scenario qui risque ce se produire avec la SAMIR au Maroc
                    Tu veux dire que la Samir a été cédée par l'etat à 1 dirham symbolique et qu'il l'a reprendra maintenant en contrepartie d'un montant "non précisé" ?

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                    • #11
                      Rajoutons un autre détail : Les 70% du complexe cédé à Ispat l'ont été en contrepartie de 150 millions de dollars.

                      Le dinar (symbolique) de l'époque ne valait quand même pas ... 150 millions de dollars
                      Dernière modification par jawzia, 10 octobre 2015, 20h26.

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                      • #12
                        Rajoutons un autre détail : Les 70% du complexe cédé à Ispat l'ont été en contrepartie de 150 millions de dollars.
                        Pourtant on peut lire dans la presse algérienne que l'Algérie a cédé le complexe d'El Hadjar à l'Indien Ispat pour un dinar symbolique.

                        Ces derniers jours, le président du groupe parlementaire du Parti des Travailleurs, Ramdane Taâzibt l'a répété: ""Le partenaire étranger ou l'Indien Ispat qui a acquis le complexe sidérurgique d'El-Hadjar au dinar symbolique, n'a respecté aucun de ses engagements, dictés par le partenariat en 2001, en l'occurrence, ceux relatifs à la production, à l'investissement, et à la préservation des emplois.""
                        Dernière modification par hakimcasa, 10 octobre 2015, 20h43.

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                        • #13
                          Nous sommes le 18 octobre 2001. L'Algérie a signé un pacte de partenariat avec le groupe Ispat, le géant mondial de l'acier, lui cédant 70% des actifs du complexe sidérurgique d'El Hadjar, déboutant ainsi le groupe italien Duferco qui était en course.

                          Le nouvel acquéreur – le magnat Mittal Lakshmi – avait conclu l'une de ses meilleures transactions contre seulement 150 millions de dollars. Sur les 24 filiales existantes à l'époque, toutes en très bon état, il n'en a retenu que 10 dont les ateliers maghrébins (AMM), la tuberie sans soudure (TSS) et la logistique (transports de rail) avec la condition d'atteindre 1,2 million de tonnes d'acier durant les quatre premières années et 1,5 au terme de 10 ans.

                          Pour ce faire, il doit investir 175 millions de dollars. Mais Ispat, devenu Mittal Steel puis ArcelorMittal, n'a investi que 52 millions de dollars en mars 2002 dans le laminoir du rond à béton qui n'était pas une obligation, mais une option.
                          ....... Quoi qu'il en soit, les choses sont maintenant rentrées dans l'ordre !

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                          • #14
                            Oui mais ""Ispat a eu des avantages à satiété. En effet, pas moins de 80 millions de dinars, soit plus de 8 millions de dollars, en consommables, pièces de rechange et matières premières. Dans les stocks, 300 000 tonnes de brames d'acier. Ce qui lui a permis d'anticiper le remboursement des 150 millions de dollars avant échéance et d'entamer le transfert des dividendes en devises vers l'étranger.""

                            (150 millions de dollars) moins (8 millions de dollars) moins (300 000 tonnes de brames d'acier) = 1 dinar !
                            Dernière modification par hakimcasa, 10 octobre 2015, 20h56.

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                            • #15
                              En effet, pas moins de 80 millions de dinars, soit plus de 8 millions de dollars,
                              Au delà de la grossière erreur de conversion que je te signale au passage, je voulais au message #12 corriger notre "ami" qui sait si bien "copier-coller-poster" mais dès qu'il faut commencer un début d'idées ... CATA !

                              Et puis, Ispat a payé en contrepartie d'actifs. Tu ne penses tout de même pas qu'ils allaient hériter d'une grange pleine de foin.

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