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Une manifestation palestinienne infiltrée par des agents israéliens

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  • Une manifestation palestinienne infiltrée par des agents israéliens

    « Moustaaribine ! » Le mot, qui signifie « ceux qui se déguisent en Arabes », s’est rapidement propagé parmi la centaine de Palestiniens rassemblés à l’entrée de Ramallah, en Cisjordanie.

    Depuis des heures, ils jettent des pierres sur les soldats israéliens du poste de contrôle de Beit El. Mais tout à coup, ces Palestiniens voient quatre hommes, qui protestaient à leurs côtés, sortir leurs armes et leur tirer dessus.

    Des journalistes de l’AFP, qui filmaient ces affrontements, mercredi 7 octobre, ont capturé cette intervention d’agents infiltrés israéliens dans le rassemblement palestinien. Sur la vidéo, on voit d’abord un groupe de manifestants, le visage masqué par des keffiehs – le foulard palestinien traditionnel – ou des t-shirts, lancer des cailloux vers les forces de l’ordre israéliennes, situées à quelques dizaines de mètres, en s’abritant derrière une benne renversée. Jusqu’à ce que quatre d’entre eux pointent soudain leurs pistolets sur les autres manifestants et ouvrent le feu. D’autres agents israéliens, non armés, frappent un homme à terre. Ils sont rapidement rejoints par des soldats, qui tirent en l’air.

    Ensemble, « moustaaribine » et militaires se saisissent de trois jeunes, qu’ils transportent vers leurs jeeps et véhicules blindés, laissant des traînées de sang sur le sol. Tous trois sont blessés et l’un d’entre eux, atteint à l’arrière du crâne, est dans un état critique.

    Mettre la main sur des agitateurs

    Les Palestiniens qui participent régulièrement à des manifestations en Cisjordanie et à Jérusalem, savent que des agents israéliens peuvent être infiltrés dans leurs rangs. Ces hommes des services de sécurité israéliens, qui sont juifs, arabes israéliens, druzes ou bédouins et parlent arabe, ont pour mission de mettre la main sur les agitateurs. L’armée israélienne a confirmé à l’AFP qu’elle disposait bien de telles unités, sans préciser si les hommes ayant opéré à Beit El en faisaient partie.

    Les manifestants présents près de la colonie de Beit El étaient notamment des étudiants ayant appelé à une « journée de colère ». Répondant à l’appel lancé avec une rare unanimité par les syndicats étudiants, ils étaient partis de l’université de Bir Zeit, près de Ramallah, avec un mot d’ordre :

    « Bir Zeit a été un bastion de l’intifada, elle doit de nouveau mener le mouvement. »

    Les heurts ont éclaté dès leur arrivée à Beit El, devenu un lieu d’affrontements quotidiens entre Palestiniens et soldats israéliens.

    Le Monde



  • #2
    il parait que certains sans papiers en France se baladent en kippa contrôler un type en kippa peut être assimiler à de l'antisémitisme

    Commentaire

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