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Soyons clairs : je ne suis ni pro-Russe ni pro-Chinois. Je suis pro-Africain. J’observe et analyse les événements en fonction des évolutions internationales et des intérêts de l’Afrique. Je n’ai pas oublié qu’en 2011, Russes et Chinois, au Conseil de [in]sécurité de l’ONU, avaient préféré regarder ailleurs, laissant ainsi l’Occident impérial exporter en Libye sa « démocratie du chaos et des cimetières ».
Je constate toutefois que depuis les événements en Syrie et en Ukraine, les Russes, qui avaient pris l’habitude de « fricoter » avec les États-Unis et leurs vassaux européens sur le dos des États moins « forts », ont compris que les dirigeants occidentaux ne sont pas des gens crédibles et dignes de confiance, qu’ils ne reculeraient devant rien pour atteindre leurs objectifs méphistophéliques, y compris au détriment des intérêts russes. En prônant une redéfinition totale de nos alliances avec l’Occident satanique, je ne dis pas qu’il faut aller se jeter dans les bras du premier venu qui s’inscrit en faux contre l’Occident pour X ou Y raisons. Non. L’Afrique doit penser à ses intérêts en partant d’un paradigme [africain] qui tienne compte des seuls intérêts du continent et non d’un bras de fer opposant des puissances entre elles.
Elle peut, certes, chercher à tirer son épingle de jeu, en jouant sur les rivalités entre puissances, mais elle ne doit perdre de vue ses propres intérêts. Car il arrive aussi aux puissances ennemies de s’entendre et de comploter à nouveau sur le dos des plus faibles. Vladimir Poutine intervient en Syrie, non pas pour les beaux yeux de Bachar El-Assad, mais bien parce que ce sont les intérêts russes qui sont en jeu dans ce conflit. N’empêche qu’au regard de la conjoncture internationale actuelle, je pencherai plus pour une alliance stratégique avec la Russie qu’avec la Chine, par exemple. Mais avant tout, je crois que les meilleures alliances stratégiques des pays africains doivent se tisser en Afrique même avant d’aller voir ailleurs. Je bois mon lait…
Patrick Mbeko
oeil d'AFRIQUE
Je constate toutefois que depuis les événements en Syrie et en Ukraine, les Russes, qui avaient pris l’habitude de « fricoter » avec les États-Unis et leurs vassaux européens sur le dos des États moins « forts », ont compris que les dirigeants occidentaux ne sont pas des gens crédibles et dignes de confiance, qu’ils ne reculeraient devant rien pour atteindre leurs objectifs méphistophéliques, y compris au détriment des intérêts russes. En prônant une redéfinition totale de nos alliances avec l’Occident satanique, je ne dis pas qu’il faut aller se jeter dans les bras du premier venu qui s’inscrit en faux contre l’Occident pour X ou Y raisons. Non. L’Afrique doit penser à ses intérêts en partant d’un paradigme [africain] qui tienne compte des seuls intérêts du continent et non d’un bras de fer opposant des puissances entre elles.
Elle peut, certes, chercher à tirer son épingle de jeu, en jouant sur les rivalités entre puissances, mais elle ne doit perdre de vue ses propres intérêts. Car il arrive aussi aux puissances ennemies de s’entendre et de comploter à nouveau sur le dos des plus faibles. Vladimir Poutine intervient en Syrie, non pas pour les beaux yeux de Bachar El-Assad, mais bien parce que ce sont les intérêts russes qui sont en jeu dans ce conflit. N’empêche qu’au regard de la conjoncture internationale actuelle, je pencherai plus pour une alliance stratégique avec la Russie qu’avec la Chine, par exemple. Mais avant tout, je crois que les meilleures alliances stratégiques des pays africains doivent se tisser en Afrique même avant d’aller voir ailleurs. Je bois mon lait…
Patrick Mbeko
oeil d'AFRIQUE
???
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