Le coordonnateur du Front Polisario avec la MINURSO, Mhamed Khaddad, a appelé l’ONU à faire respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui compte tenu de ses engagements à mettre fin à l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc . Dans une interview accordée au journal Tribune de Genève, reçu mercredi à Alger.
« L’ONU doit faire respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a déclaré M. Khaddad en réponse aux questions du quotidien suisse, avant de rappeler que l’ONU s’était engagée à organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui et « doit même fixer une date (pour cette consultation populaire) « . « En juillet 2015, l’Union africaine a rappelé à la communauté internationale qu’elle (l’ONU) devait tenir ses engagements.
Nous vivons une occupation et nous mènerons toutes les actions en justice nécessaires pour faire respecter notre droit et aboutir à une solution juste et définitive », a encore argumenté le responsable sahraoui. M. Khaddad, qui est également membre du Secrétariat national du Front Polisario, a expliqué que le Maroc faisait de la propagande contre le Polisario en le traitant de groupe « terroriste » et de « communiste », dans une tentative de porter atteinte à la légitimité du mouvement.
« Depuis le début du conflit, le Maroc nous traite tantôt de communistes, tantôt de terroristes islamistes. C’est de la propagande. Le Front Polisario n’est pas une passerelle avec les terroristes islamistes. Le Mujao (groupe terroriste, Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) nous a attaqués.
Le problème du Sahel, c’est la drogue et le cartel de Gao », a martelé le diplomate sahraoui. Interrogé sur l’adhésion du Polisario aux Conventions de Genève relatives à la protection des civils en temps de guerre, M. Khaddad a rappelé qu’ »après deux tentatives vouées à l’échec en 1975 et 1989, le Polisario est revenu à la charge en 2011 auprès de la Suisse, Etat dépositaire à respecter les Conventions de Genève pour que cela soit acté dans les formes légales au sein des instances internationales ». « A l’époque, notre démarche n’a pas été prise en considération parce que le Maroc n’avait pas adhéré lui-même à ces Conventions.
Il l’a fait en 2011, c’est pour cela que nous avons réitéré notre demande et qu’elle a été, cette fois, prise en compte », a fait savoir M. Khaddad. Le conflit du Sahara occidental est le plus vieux en Afrique. Les belligérants, le Maroc et le Front Polisario, ont conclu un cessez-le-feu en 1991 suivi de négociations qui ont conduit à la signature des accords de Houston (Etats-Unis). Ces accords prévoient la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, qui a été ensuite renié par l’occupant marocain.
le jeune indépendant 07 octobre 2015
« L’ONU doit faire respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a déclaré M. Khaddad en réponse aux questions du quotidien suisse, avant de rappeler que l’ONU s’était engagée à organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui et « doit même fixer une date (pour cette consultation populaire) « . « En juillet 2015, l’Union africaine a rappelé à la communauté internationale qu’elle (l’ONU) devait tenir ses engagements.
Nous vivons une occupation et nous mènerons toutes les actions en justice nécessaires pour faire respecter notre droit et aboutir à une solution juste et définitive », a encore argumenté le responsable sahraoui. M. Khaddad, qui est également membre du Secrétariat national du Front Polisario, a expliqué que le Maroc faisait de la propagande contre le Polisario en le traitant de groupe « terroriste » et de « communiste », dans une tentative de porter atteinte à la légitimité du mouvement.
« Depuis le début du conflit, le Maroc nous traite tantôt de communistes, tantôt de terroristes islamistes. C’est de la propagande. Le Front Polisario n’est pas une passerelle avec les terroristes islamistes. Le Mujao (groupe terroriste, Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) nous a attaqués.
Le problème du Sahel, c’est la drogue et le cartel de Gao », a martelé le diplomate sahraoui. Interrogé sur l’adhésion du Polisario aux Conventions de Genève relatives à la protection des civils en temps de guerre, M. Khaddad a rappelé qu’ »après deux tentatives vouées à l’échec en 1975 et 1989, le Polisario est revenu à la charge en 2011 auprès de la Suisse, Etat dépositaire à respecter les Conventions de Genève pour que cela soit acté dans les formes légales au sein des instances internationales ». « A l’époque, notre démarche n’a pas été prise en considération parce que le Maroc n’avait pas adhéré lui-même à ces Conventions.
Il l’a fait en 2011, c’est pour cela que nous avons réitéré notre demande et qu’elle a été, cette fois, prise en compte », a fait savoir M. Khaddad. Le conflit du Sahara occidental est le plus vieux en Afrique. Les belligérants, le Maroc et le Front Polisario, ont conclu un cessez-le-feu en 1991 suivi de négociations qui ont conduit à la signature des accords de Houston (Etats-Unis). Ces accords prévoient la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, qui a été ensuite renié par l’occupant marocain.
le jeune indépendant 07 octobre 2015
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