Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hamrouche : le système empêchera l’instauration d’un pouvoir héréditaire en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hamrouche : le système empêchera l’instauration d’un pouvoir héréditaire en Algérie

    « Les caractéristiques de la société et du système politique algériens ne permettent pas la mise en place d’un pouvoir héréditaire. Le système algérien, depuis la guerre de libération, veut que toutes les régions du pays participent au pouvoir ».


    Mouloud Hamrouche, ancien chef du gouvernement, ne se lassent pas d’envoyer des messages codés en direction des hommes qui détiennent le pouvoir en Algérie, dans l’espoir de les voir prendre des initiatives pour faire sortir le pays de la crise.

    S’exprimant, aujourd’hui samedi au forum du quotidien El-Hiwar, Hamrouche est resté fidèle à son style prudent, réservé et parfois même énigmatique. Sans citer de noms, il a jugé « positifs » les changements opérés au sein du département du Renseignement et de la sécurité (DRS). Cela avant de nuancer : « Nous vous réjouissez pas pour ce qui sont tombés et nous soyez pas pessimistes pour ce qui ont été promus ». Allusion peut-être au limogeage du général Mohamed Mediène de la tête du DRS.

    Hamrouche a aussi qualifié de « vaine » l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, car le problème n’est pas au niveau des hommes mais au niveau du système. Selon ses explications vagues, le « système » est constitué de clans qui gèrent le pays en fonction de « la règle de la cooptation ». Il a recommandé à ces clans de sortir de l’ombre pour assumer leur rôle en plein jour en qualité de « groupes de pression » ou de lobbies.

    Un détail saillant dans le discours de Hamrouche, malgré les préjudices qu’ils ont occasionnés durant de longues années, ces clans, tant décriés, ne sont pas dépourvus de qualités. Ces clans auront le mérite de ne pas permettre l’instauration d’un régime héréditaire, dit Hamrouche en réponse à une question relative à la possibilité de voir le président Abdelaziz Bouteflika transmettre le pouvoir à son frère cadet, Said. « Les caractéristiques de la société et du système politique algériens ne permettent pas la mise en place d’un pouvoir héréditaire. Le système algérien, et ce, depuis la guerre de libération, veut que toutes les régions du pays participent au pouvoir ».

    « Les gardiens du temple »

    Mouloud Hamrouche a expliqué également que la crise politique et économique que vit le pays depuis l’indépendance ne peut atteindre son épilogue avant de « briser la règle sacrée de la cooptation » qui constitue l’essence même du système politique algérien. D’après lui, il n y a que l’institution militaire qui a le moyens de briser cette « règle honteuse de la cooptation qui a fait de l’Algérie un pays insignifiant ».

    Hamrouche n’ pas cessé de parler de « gardiens du temple » qui détiennent le pouvoir réel sans toutefois donner le moindre nom. Il a d’ailleurs évité de commenter l’emprisonnement des généraux à la retraite Hassan et Benhadi, en se contenant de faire référence à une réponse précédente traitant de la discipline militaire et la soumission de l’armée au pouvoir politiques.

    Pour que l’armée obéisse aux politiques, il faut que leurs décisions soient dictées par des instituions politiques « légitimes » et il faut que ces décisions « remplissent toutes les conditions légales ». Et ils se trouvent, dit-il, que cette légitimité politique fait défaut en Algérie.

    Abordant les ennuies de l’homme d’affaires Issaad Rebrab, qu’il n’a pas cité nommément, Mouloud Hamrouche a indiqué que « le système algérien interdit la concurrence économique et interdit la création d’entreprises fortes en mesures de s’affranchir de son autorité ».
    Enfin, en dépit de ces constats alarmants, Mouloud Hamrouche s’est dit « optimiste » quant à l’avenir du pays qui a encore devant lui trois ans pour sortir de l’impasse.


    Farouk Djouadi- el watan-
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    « Les caractéristiques de la société et du système politique algériens ne permettent pas la mise en place d’un pouvoir héréditaire. Le système algérien, depuis la guerre de libération, veut que toutes les régions du pays participent au pouvoir ».
    On disait aussi que les Algériens ne permettront pas le viol de la constitution et qu'ils s'opposeront au quatrième mandat... On a vu ce qu'il en est!oeilfermé
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      Pour que l’armée obéisse aux politiques, il faut que leurs décisions soient dictées par des instituions politiques « légitimes » et il faut que ces décisions « remplissent toutes les conditions légales ». Et ils se trouvent, dit-il, que cette légitimité politique fait défaut en Algérie.
      traduction : l'armée doit obeir a une "vrai" institution politique et non a une branc sur fauteuil et ça soeur......
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

      Commentaire


      • #4
        Hamrouche : le système empêchera l’instauration d’un pouvoir héréditaire en Algérie
        Le systeme permet aussi à quiconque de la famille du president de se presenter aux elections et de les gagner "democratiquement" , puis il va nous dire qu'il est au pouvoir non pas par heredité ais parce que le peuple l'a choisi et il a repondu present pour ce devoir

        Commentaire

        Chargement...
        X