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MAROC Aéronautique :Ces écoles qui prennent de l’altitude

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  • MAROC Aéronautique :Ces écoles qui prennent de l’altitude

    Avec le développement du secteur aéronautique, depuis une décennie tout le hub régional évolue. Les ressources humaines sont de loin l’élément le plus stratégique du secteur. Fort de 110 entreprises implantées, le secteur de l’aéronautique a généré plus de 11.000 emplois. Selon le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas), le secteur a même pour ambition d’atteindre les 1.500 postes par an, d’ici 2020. Tout un cluster se développe autour du secteur de l’aéronautique. Des formations continues sont proposées aux professionnels ainsi que des cursus classiques ou spécialisés. Dans le cadre de l’IMA, «nous avons visé le plus urgent: des techniciens opérateurs. L’Institut répond aux besoins en techniciens et nous allons bientôt procéder à son extension», explique Hamid Benbrahim El Andaloussi, président du Gimas. Reste le problème critique du middle management (qualité, méthode). C’est un gap à combler rapidement. «Nous sommes d’ailleurs en train de discuter avec le ministère de l’Education et de la Formation professionnelle pour trouver la méthode la plus efficace et dépasser ce déficit», annonce le Gimas. Pour le moment, les industriels essaient de créer des profils intermédiaires via la promotion interne et des plans de formation. Gros plan sur les instituts de formation…

    ■ IMA, ces modules à la carte!
    La formation proposée par l’Institut des métiers de l’aéronautique a un argument de poids sur le marché, puisque celle-ci est gérée par les équipementiers eux-mêmes. Il s’agit d’une collaboration entre les ministères de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de l’Industrie, de l’Economie et des Finances, le Gimas, l’Agence française de développement (AFD) et l’Union des industries des métiers de la métallurgie (Uimm). L’établissement joue la carte de la formation sur mesure, selon les besoins et les exigences de chaque entreprise. Pour rappel, depuis 2011, l’Institut a formé près de 2.000 personnes. Parmi elles, 1.300 ont suivi une formation professionnelle. Le reste a opté pour une formation continue pour les autres.

    ■ L’Ismala forme les maintenanciers
    L’Institut spécialisé des métiers de l’aéronautique et de la logistique aéroportuaire a été créé en 2013 par l’OFPPT. Il dispense des formations aux futurs maintenanciers. Après 3 ans de formation, dont une année sur le terrain, l’étudiant doit compter quelques années de plus, afin d’appuyer ses qualifications sur plusieurs modèles d’avions.

    ■ L’Académie de l’aviation civile
    L’Académie forme à l’aviation civile et à ses secteurs connexes. La formation peut durer de 3 à 5 ans. Trois filières sont proposées aux étudiants issus de classes préparatoires: Génie informatique, génie industriel et productique, génie éclectique, électronique et télécoms, ainsi que deux filières en master (Gestion du trafic aérien électronique de la sécurité aérienne). Les débouchés mènent vers des entreprises de renom telles que l’ONDA, la direction aéronautique civile, la RAM, ou encore les Forces royales air (FRA)… en tant qu’ingénieur, contrôleur de navigation aérienne ou encore électronicien de la sécurité aérienne.

    ■ Le génie aéronautique chez Mundiapolis
    En plus de ses nombreuses filières, l’université Mundiapolis a développé toute une spécialité dans ce secteur, baptisée génie aéronautique. L’établissement forme aux métiers de l’ingénierie, développement d’application logiciels, intégration de sous-systèmes, conception de produits… Pour l’intégrer, l’étudiant doit avoir au minimum un bac+2 en cycle préparatoire ou en école d’ingénierie. La formation dure 5 ans. -


    l'économiste

  • #2
    Un thread qui prouve que la propagande existe !

    Bra vo pour ceux qui en ont fait un metier

    Bla hachma !

    Commentaire


    • #3
      La propagande ? Il faut cesser la jalousie.

      L’aéronautique au Maroc réalise presque 1 milliard $ d'exportation ( 900 millions exactement en 2014) c'est plus que ce que exporte d'autres pays comme l'Algerie hors hydrocarbures et dérivés.

      Commentaire


      • #4
        Le dernier salon aéronautique de Casablanca a apporté sa moisson de nouveau investissement.

        Un thread qui prouve que la propagande existe !

        Bra vo pour ceux qui en ont fait un metier

        Bla hachma !
        Seagull au Maroc l'industrie aéronautique connait un essor important, et ça se renforce d'année en année.
        Dernière modification par iridium, 11 octobre 2015, 15h09.

        Commentaire


        • #5
          L'industrie aéronautique connait un essor important, et ça se renforce d'année en année.

          La caravane passe :

          L’entreprise Marlier SA, spécialiste du contrôle non destructif pour le secteur aéronautique fêtait ses 25 ans le 2 octobre 2015. Une étape franchie avec un certain succès pour son site marocain.
          "En 2016, nous allons déménager de Temara [près de Rabat, ndlr] où nous sommes installés depuis 10 ans, à Casablanca pour avoir plus de place et être plus près de nos clients. Aujourd’hui nous disposons d''ne petite entité au sein de Casa Aero [usine installée dans l’aéropôle de Nouaceur, près de l’aéroport Mohammed V, ndrl] et nous aimerions être indépendant", a annoncé Jacques Marlier, PDG de Marlier SA, lors des Aerospace Meetings qui se tenaient les 6 et 7 octobre , à Casablanca.
          Avec un chiffre d’affaires en 2014 d’environ 500 000 euros au Maroc, le groupe Marlier réalise dans le royaume un cinquième de son chiffre d'affaires global, soit environ 2,5 millions d'euros.

          L’entreprise dontle siège est à Pérignat-Es-Allier dans le Puy-de-Dôme compte parmi ses clients Bombardier, Daher ou Royal Air Maroc … et fait face à une demande grandissante d’un secteur en pleine expansion.
          A Maroc, le développement de l'industrie aéronautique (environ 1 milliard de dollars de chiffre d'affaires aujourdh'ui) nécessite celui des moyens d'essais. Le Cetim Maroc a ainsi lourdement investi pour cela près de l'aéroport de Casablanca. La société française de métrologie Trescal s'apprête elle aussi à s'implanter au Maroc.
          Quant à Marlier, "dans notre nouvelle usine, nous disposerons d'un laboratoire plus grand, de 400 ou 500 m², qui nous permettra d’avoir un blockhaus à rayon X. L’objectif est de doubler le nombre d’employés pour atteindre 15 personnes, contre 8 aujourd’hui", détaille Jacques Marlier.

          Un défi pour cette PME dont la principale difficulté réside dans le recrutement. "Nous sommes obligés de former chaque employé pendant un an comme chacun de nos employés, avant qu’il n’aille en France passer un examen, explique Jacques Marlier. Dans notre métier, on se déplace beaucoup, il faut être réactif parce qu’en général nos clients nous appellent à la dernière minute, or c’est difficile de trouver des gens qui soient assez flexibles et rapides pour répondre à ces demandes."

          Au final, Marlier Maroc n’a conservé que près de la moitié des techniciens qu’il a formé. "Ils sont rapidement débauchés, notamment par l’Arabie Saoudite. Mais c’est un problème inhérent au métier qui vaut également en France. Depuis le début, j’ai formé 110 personnes, et regardez : nous sommes 36, au total", constate le PDG.
          La montée en puissance du site marocain permettra également à la société de mieux répondre à des demandes venues des pays d’Afrique francophone. "Aujourd’hui, nous avons déjà des clients au Sénégal et au Cameroun notamment", précise-t-il. Une filiale a même déjà été créée au Congo Brazzaville.
          Julie Chaudier, à Casablanca
          Dernière modification par Raco, 11 octobre 2015, 16h27.

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