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L’ex président de l’APN est sorti de son silence dans un long entretien au journal El Khabar , dans lequel il évoque les questions qui sont au cœur de l’actualité. Dasns une évaluation globale, il estime que « la situation n’est pas normale et n’est pas naturel, des comportements et des pratiques inconnues jusque-là ont fait leur apparition ces derniers temps ».
Pour lui, ce sont autant de signes qui indiquent que « nous sommes à la fin d’une période historique. La génération de la Révolution qui a dirigé le pays est arrivée à ses limites. Cela tient plus de la biologie que de la politique. Même la génération post indépendance est arrivée à la retraite, que dire alors de ceux qui sont issus de la Révolution. Ce que je veux dire c’est que les règles en usage dans le passé pour l’accès au pouvoir ne peuvent plus persister ».
Au sujet des changements opérés au sein du DRS, l’ex numéro trois écarte toute idée d’affrontements entre les différents centres du pouvoir « j’ai assumé des responsabilités dans ce système, j’ai participé à sa mise en place et je connais ses secrets de l’intérieur. Et c’est la raison pour laquelle je peux vous assurer qu’il n’existe aucun conflit. Le pouvoir du président est défini par la Constitution et c’est lui qui prend les décisions et pas quelqu’un d’autre. Les changements opérés au sein du DRS, c’est le président qui les a défendus avant de les mettre en pratique ».
Dans la foulée, Ziari exprime sa « conviction que le général Toufik, c’est lui-même qui a demandé à quitter son poste. La cause est que peut-être il est fatigué ou il a estimé qu’il n’est pas en cohérence avec certaines décisions prises, avec lesquelles il n’est pas d’accord » a t-il indiqué.
Mais pour le témoignage, l’ex président de l’APN souligne que « le général Toufik est un homme d’Etat et ceux qui ont cette qualité sont très rares en Algérie et le général Toufik a pris des responsabilités dans les pires moments vécus par l’Algérie ».
Au sujet de prétendus larges pouvoirs dont jouirait le frère du président, Ziari préfère parler d’ « affabulation », soulignant que « toutes les décisions sont prises par le président, son frère est effectivement proche de lui, mais ce n’est qu’une boite aux lettres pour transmettre le courrier ou des instructions ».
Tout en considérant que le président Bouteflika doit normalement terminer son quatrième mandat, Ziari plaide pour la succession par une élection ouverte, en rupture avec le système de cooptation en vigueur jusque-là. Et pour la prochaine présidentielle, il voit déjà quatre candidats du camps nationaliste qui ont la qualité d’homme d’Etat, à savoir Ali Benflis, Abdelaziz Belkhadem, Mouloud Hamrouche et Ahmed Ouyahia.
En revanche l’ex président de l’APN n’a pas pris les gants pour tomber à bras raccourcis sur Amar Saâdani dont il conteste la légitimité, ajoutant qu’il a été placé à la tête du parti contre la volonté des militants. Quant à son initiative de lancer un front pour soutenir le programme du président, il l’a qualifié de « danse à la Saâdani », tout en ironisant sur le fait de vouloir intégrer les partis de l’opposition dans ce front qui est censé défendre le programme du président.
Abbes Zineb Algerie1
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