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Syrie: Comment le général Soleimani a préparé les frappes russes

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  • Syrie: Comment le général Soleimani a préparé les frappes russes

    Comment le général Soleimani a préparé les frappes russes en Syrie

    Lors d’une réunion à Moscou en juillet, le général iranien Qassem Soleimani, commandant de la force d’élite al-Qods, a déployé une carte de la Syrie et expliqué à ses hôtes russes comment les revers du président Bachar el-Assad pouvaient être transformés en victoire – avec l’aide de la Russie.

    La visite du général à Moscou a été la première étape préparant l’intervention militaire russe qui a rebattu les cartes dans la guerre en Syrie et donné naissance à une nouvelle alliance russo-iranienne en soutien au président Assad.

    L’aviation russe a mené ses premières frappes en Syrie mercredi dernier à partir d’une base aérienne à Lattaquié, tandis qu’une offensive au sol des forces progouvernementales syriennes et de leurs alliés iraniens et du Hezbollah semble avoir commencé.

    En ligne directe avec l’ayatollah Khamenei

    Qassem Soleimani est le commandant de la force al-Qods, la force spéciale chargée des opérations extérieures des pasdaran, les gardiens de la révolution islamique. Il reçoit ses ordres directement du guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. Ce militaire d’élite né en 1957 aurait accédé au commandement de la force al-Qods en 1997 ou 1998, selon une biographie diffusée par l’American Enterprise Institute.
    Dans nombre de capitales arabes sunnites, qu’inquiète l’influence croissante de Téhéran en Irak, en Syrie, au Liban ou au Yémen, il incarne les aspirations à un nouvel empire perse et représente le bras armé d’une confrontation engagée entre la principale puissance chiite et les pays de l’islam sunnite.

    Des sources dans la région indiquent que le général Soleimani a déjà supervisé des opérations au sol contre des insurgés en Syrie et qu’il est maintenant au cœur des préparatifs pour la nouvelle offensive soutenue par la Russie et l’Iran. En Irak, il a aussi coordonné les offensives menées par des milices chiites soutenues par Téhéran contre les jihadistes sunnites de l’État islamique (EI), notamment à Tikrit au printemps dernier. Son rôle dans la région comme commandant opérationnel s’en trouve accru.


    « Soleimani a mis la carte de la Syrie sur la table »


    Le général Soleimani est arrivé à Moscou alors que la situation se détériorait en Syrie : l’avancée des rebelles vers la côte constituait un danger pour le bastion des alaouites, la branche chiite à laquelle appartient la famille Assad. C’est aussi le secteur où se trouve, à Tartous, la seule base navale de la Russie dans toute la Méditerranée.

    « Soleimani a mis la carte de la Syrie sur la table. Les Russes étaient très inquiets et ont eu le sentiment que les choses étaient en net déclin et qu’il y avait un réel danger pour le régime. Les Iraniens leur ont affirmé qu’il était encore possible de reprendre l’initiative », raconte un haut responsable régional.

    Selon trois hauts responsables dans la région, le voyage de Soleimani en juillet a été précédé par des contacts à haut niveau entre Russes et Iraniens qui ont été d’accord sur la nécessité de renouveler le soutien à un Assad en mauvaise posture.

    D’après le récit de ces trois personnes, la planification de l’intervention était dans l’air depuis plusieurs mois. Cela veut dire que pendant que les Occidentaux notaient ce qui leur semblait être une nouvelle souplesse de Moscou sur l’avenir du président syrien, Téhéran et Moscou discutaient de la manière de renforcer Assad.

    La décision d’un effort russo-iranien conjoint en Syrie a été prise lors d’une réunion entre le ministre russe de Affaires étrangères Sergueï Lavrov et l’ayatollah Khamenei il y a quelques mois, explique un haut responsable d’un pays de la région, versé dans les questions de sécurité.

    « Soleimani, chargé par Khamenei de diriger la partie iranienne de l’opération, s’est rendu à Moscou pour discuter des modalités. Et il s’est aussi rendu en Syrie plusieurs fois depuis », a dit ce responsable.


    « OK, nous interviendrons. Envoyez Soleimani », dit Poutine

    Le gouvernement russe affirme que son déploiement en Syrie s’est fait à la demande d’Assad, qui a lui-même présenté sans ambages les problèmes auxquels était confrontée l’armée syrienne, notamment en termes d’effectifs.

    L’ayatollah Khamenei a également envoyé un émissaire spécial à Moscou pour y rencontrer le président Vladimir Poutine, a déclaré un autre responsable régional. « Poutine lui a dit : « OK, nous interviendrons. Envoyez Qassem Soleimani ». Il y est allé pour expliquer la carte du théâtre des opérations. »

    Début août, la chaîne américaine Fox News avait révélé un récent voyage à Moscou du général iranien, information à l’époque confirmée par des sources des services de sécurité américains. Fox précisait que Soleimani était arrivé en Russie le 24 juillet, dix jours à peine après la conclusion de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien qui a remis Téhéran dans le jeu diplomatique.

    Une source iranienne avait confirmé sous le couvert de l’anonymat que le commandant de la Force al-Qods s’était bien rendu dans la seconde quinzaine de juillet à Moscou.

    Vieille connaissance des Occidentaux

    L’intervention militaire en Syrie est décrite dans un accord entre Moscou et Téhéran qui dit que les frappes aériennes russes viendront en soutien aux opérations au sol par les forces iraniennes, syriennes et du Hezbollah, explique un des responsables régionaux interrogés.

    L’accord prévoit aussi la fourniture d’armes russes plus sophistiquées à l’armée syrienne et l’établissement de salles d’opérations conjointes, qui regrouperaient ces alliés ainsi que les représentants du gouvernement irakien, qui est allié à la fois à l’Iran et aux États-Unis. Une des salles d’opérations est à Damas et l’autre à Bagdad.

    « Soleimani habite pratiquement à Damas, ou disons qu’il y va beaucoup. On peut le trouver entre deux réunions avec le président Assad et des visites sur le théâtre des opérations comme n’importe quel soldat », dit l’un des responsables régionaux.

    Le général Soleimani est une vieille connaissance des Occidentaux. Dans une interview en mars au Washington Post, David Petraeus, ancien commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan et ex-directeur de la CIA, mentionnait un message que Soleimani lui avait fait remettre au printemps 2008, en pleine offensive des forces irakiennes et de la coalition américaine contre les milices chiites d’Irak. « Général Petraeus, disait ce message, vous devriez avoir conscience que moi, Qassem Soleimani, je contrôle la politique iranienne en Irak, en Syrie, au Liban, à Gaza et en Afghanistan. »
    jforum
    RÉCIT OLJ/Reuters
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    J'adore ce gars .. l'As des As

    Commentaire


    • #3
      titre accrocheur cest la russie qui a preparer et cest les iranien qui se sont depalcer dans les bureau russe du patron russe
      par se que les russe veulent coordonner laction si cetait liran qui avait preparer lattaquee sa serait les russe qui se serait deplacer

      les chretien russe sont les as des as ont la vue avec leur helicopter les tir davion ........
      heuresement quils sont la pour endiguer les chose

      apres challa sa sera la fin de la domination sunnite chiite dans la region les americain ont un camp et les russse lautre ca annonce la grande guerre

      mais se qui me fait rire cest mla propagande chiite qui diaboliser lamerique et venere la russie
      Dernière modification par momo84, 12 octobre 2015, 13h03.

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      • #4
        J'adore ce gars .. l'As des As
        On a les héros qu'on peut!!!

        Pathétique!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

        Commentaire


        • #5
          hben

          yekhi villageois yekhi

          Commentaire


          • #6
            Plus sérieusement.. le personnage est respecté aux plus hauts lieux !

            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=343099

            buvons à sa gloire

            Commentaire


            • #7
              Pour le moment, aucun médias ou analystes ne pèsent vraiment bien le jeux iranien en syrie-irak tel qu'il est. Aucun de ces analyses que je lis des différents médias (occidentaux, russes et meme iraniens) ne me donnent satisfaction sur ce niveau la en tout cas. Il y a de la propagande, des pseudo analyses, mais ca ne touche pas le fond. Je m'explique:

              L'iran est redoutable dans la guerre, il suffit de bien étudier la guerre Iran-Irak pour le comprendre, l'irak été aidé de partout et financé de partout, il avait beaucoup d'alliés contrairement à l'iran qui été isolé, qui s'est fait démolir sa flotte par les US, qui été en pleine anarchie de l'après révolution, et malgré ca l'Iran a gagné la guerre et a démolit l'irak. Biensur il y en a qui disent que c'était match nul entre les deux, mais si on voit les conséquences de cette guerre, il est incontestable que c'est l'iran qui a gagnée. Car l'irak est sorti faible et ultra endetté après cette guerre, pour ca qu'il a été obligé de coloniser le kuwait, ce qui lui a causer une destruction totale qu'on voit actuellement après 20 ans de cela. Alors que l'iran a réussit à se maintenir, à se militariser et devenir beaucoup plus puissant avant, donc stratégiquement c'est l'iran qui a gagné la guerre et l'irak s'est fait démolir.

              L'iran a les moyens d'envoyer son armée en Irak et en Syrie, il a les moyens de militariser en ces zones la via des armes sophistiqués qu'il a. Il n'a jamais fait ca, il militarise via des armes sans grande valeur technologique et il se contente d'envoyer quelques milliers au maximum de faylak al kods et jamais son armée régulière ou autres factions des gardiens de révolution.

              En gros, l'Iran ne s'implique pas suffisamment comme il aurait pu le faire et comme il aurait du le faire vu le poids que représente la syrie pour lui. AU lieu de ca, il part chercher une implication russe directe et il continue lui à jouer son aide limitée sous la table .

              Est ce la manière des iraniens de garder leur intérêts dans la région avec le minimum d'implication directe possible? Histoire de pas s'investir trop et de ne pas s'exposer?

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              • #8
                Capo
                J'adore ce gars .. l'As des As
                Il a plus de 40 victoires a son actif .

                Et pas une seule médaille sur la poitrine
                "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                • #9
                  Soufiane

                  Est ce la manière des iraniens de garder leur intérêts dans la région avec le minimum d'implication directe possible? Histoire de pas s'investir trop et de ne pas s'exposer?
                  Certes, les iraniens sont froids et calculateurs.. mais je n'irais pas jusqu'à les soupçonner de fourberie ;
                  Faut-il rappeler qu'Obama s'est rétracté sur sa décision de frapper la Syrie suite à la rigidité du guide ?

                  Ça ne répond pas à l'étendue de ta question.. mais c'est un début

                  AARROU

                  Merci pour l'info !..
                  Nous savons très peu à son sujet.. mais ce Maréchal sort clairement de l'ordinaire
                  Dernière modification par Capo, 13 octobre 2015, 00h15.

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                  • #10
                    quand on parle du loup..

                    13 Octobre 2015
                    Al Akhbar (Liban)

                    الجيش السوري يستعد لهجوم كبير بمشاركة قوات إيرانية

                    انطلقت أمس المرحلة الثانية من خطة تحالف «4+1» في سوريا، إذ بعد إطلاق الجانب الروسي لعملياته الجوية ضد المجموعات المسلحة، أرسلت إيران، أمس، دفعة أولى من قوات الحرس الثوري التي ستنضم إلى قوات الجيش السوري ومجموعات حزب الله للشروع في حملة برية تستهدف في المرحلة الأولى إعادة السيطرة على مناطق في شمال غرب سوريا.

                    وعلمت «الأخبار» أنّ الخطوة الإيرانية تحاكي الدور المباشر الذي ستلعبه طهران إلى جانب الجيش السوري لتنفيذ عملية برية واسعة النطاق، تبدأ بالعمل على السيطرة على كامل ريف حماه وسهل الغاب ومناطق في محافظة إدلب وريف اللاذقية الشمالي – الشرقي، بالإضافة إلى محاور أخرى في ريف حمص الشمالي، وصولاً إلى الشروع في مرحلة ثالثة تستهدف الوصول إلى الحدود التركية – السورية، وتلتقي مع «وحدات الحماية الكردية» في بعض مناطق الشمال.
                    ووفق ما هو متفق عليه، تشتمل القوات الإيرانية على قوات متخصصة في أسلحة المدرعات والمشاة وعمليات الاقتحام، إضافة إلى مجموعات خاصة مهمتها عمليات الاستطلاع والمواكبة لأي عمل بري. وسيكون بين عداد هذه القوة، مجموعة إسناد إضافية لفريق الاستخبارات العامل على الأرض، والذي يتولى تغذية الوحدات القتالية بالمعطيات، سواء منها ما تتلقاه روسيا لأجل عملياتها الجوية، أو ما يخص العمليات البرية التي ستكون تحت قيادة الجيش السوري.
                    وذكرت مصادر ميدانية أنّ حشداً غير مسبوق يجري تجميعه على الجبهات الشمالية المقابلة لكل مواقع المسلحين من ريف حماه إلى سهل الغاب وريف إدلب الجنوبي إلى منطقة جسر الشغور والجهة الغربية المحاذية لريف اللاذقية. وقالت المصادر إنّ الاستعدادات تشير إلى أنّ عملية كبيرة قد «اقترب جداً» موعد تنفيذها، وهي تشمل هذه المناطق. لكن المصادر دعت إلى مراقبة تكتيكات جديدة ستعتمد على تنسيق هو الأول من نوعه بين أسلحة الطيران والمدرعات والمشاة، ما يسهّل عمليات التوغل.

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                    • #11
                      soufiane-oujda: très juste, je partageais ton impression à un moment donnée par le passé. Maintenant je pense que cette "prudence" ou retenue s’explique par quelque chose de fondamental: l'Iran n'est faible que par sa carence de l'option nucléaire qui donne droit au Veto.

                      Et le Veto Russe pouvait à tout moment être perdu, pour une raison ou une autre (changement de la donne, des équilibres, des intérêts...ect)

                      Les Iraniens ont donc fait en sorte que le Veto Russe ne soit pas juste "promis" et "ponctuel" mais de fait: impliquer la Russie. Pour ça, ils devaient fournir aux Russes la garantie tout autant de fait qu'il en sortiront gagnant, et ça, comme tu le dis, c'est dans les cordes des iraniens de gagner cette partie, la solution a été estimé convaincante pour les Russes (je le pensais avant de lire ce topic), et à un moment qui offrait un brin d’intérêt vital (perte de la Syrie) pour combler tout doute qui flotterait et dissiper toute hésitation.

                      Le coût en terme de risque pour les iraniens pour cette stratégie etait l'assassinat de Bechar entre temps sans avoir prise sur le terrain, mais là ce n'est plus d'actualité: ça ne changera plus rien à la donne désormais, maîtres au terrain, on gérera plus facilement pareil situation.
                      Dernière modification par GLP, 13 octobre 2015, 01h13.
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