Tweet
Plus de 320 millions de DH d’investissement pour accueillir 95% de la flotte
Capacité: 2 millions de tonnes par an, avec l’objectif de 2,5 millions d’ici 2020
Prévu pour 2016, l’Etat anticipe le démarrage des travaux de réalisation d’un poste GPL (Gaz de pétrole liquéfié) au port de Mohammedia. Cette décision intervient au moment même où la Samir négocie encore sa survie. Les premiers marchés sont déjà mis en concurrence auprès du privé et portent sur les ouvrages maritimes et dragages généraux. D’un coût global de 321,8 millions de DH pour 24 mois de travaux, le terminal aura une capacité annuelle de traitement de plus de 2 millions de tonnes par an.
L’objectif est de monter à un volume de 2,5 millions de tonnes d’ici 2020. Dans le cahier des charges, la plateforme devra être en mesure d’accueillir des navires de 105 à 230 mètres d’envergure, soit 95% de la flotte du port de Mohammedia. Le site sera destiné à l’approvisionnement et le chargement des navires gaziers de transport des deux principaux types d’hydrocarbures constituant le GPL, le butane et le propane.
L’objectif est de «disposer de nouvelles capacités portuaires permettant de répondre aux besoins portuaires à l’horizon 2020, en matière de GPL, notamment le butane et le propane», explique-t-on auprès de la tutelle. Il s’agit aussi d’augmenter et de décongestionner le trafic traité par le terminal pétrolier de Mohammedia. A terme, cette plateforme sera exclusivement réservée à l’approvisionnement en produits pétroliers seulement, notamment en matière brute ou autres produits raffinés autres que le propane et le butane.
L’enjeu est aussi d’optimiser les temps d’attente et de déchargement des navires gaziers et pétroliers et réduire ainsi le coût des surestaries. Une grosse contrainte sur les plateformes portuaires du Grand Casablanca. «Les premières conclusions de l’étude de faisabilité ont montré que ce projet sera économiquement viable et financièrement rentable aussi bien pour l'ANP que pour un futur concessionnaire», fait-on valoir auprès de la tutelle.
La construction de ce poste GPL n’est que le premier projet d’un important programme de développement de la plateforme portuaire de Mohammedia. Un terminal polyvalent (450 millions de DH), un autre terminal dédié aux produits chimiques ainsi que la requalification du port intérieur pour la plaisance et la pêche (1 milliard de DH pour les deux projets)… sont autant de chantiers programmés dans cette feuille de route infrastructurelle. L’objectif est d’accompagner la croissance du trafic transitant par le port, en plus de celui du sucre et des huiles traitées actuellement sur la plateforme casablancaise.
Le plan de développement du port comporte un second grand lot de projet, composé d’un second terminal polyvalent (1 milliard de DH). Une extension de la digue principale du port est aussi prévue. Cette 2ème phase vise à faire face aux trafics provenant éventuellement de Casablanca (acier, bois et marchandises diverses).
Safall FALL
Capacité: 2 millions de tonnes par an, avec l’objectif de 2,5 millions d’ici 2020
Prévu pour 2016, l’Etat anticipe le démarrage des travaux de réalisation d’un poste GPL (Gaz de pétrole liquéfié) au port de Mohammedia. Cette décision intervient au moment même où la Samir négocie encore sa survie. Les premiers marchés sont déjà mis en concurrence auprès du privé et portent sur les ouvrages maritimes et dragages généraux. D’un coût global de 321,8 millions de DH pour 24 mois de travaux, le terminal aura une capacité annuelle de traitement de plus de 2 millions de tonnes par an.
L’objectif est de monter à un volume de 2,5 millions de tonnes d’ici 2020. Dans le cahier des charges, la plateforme devra être en mesure d’accueillir des navires de 105 à 230 mètres d’envergure, soit 95% de la flotte du port de Mohammedia. Le site sera destiné à l’approvisionnement et le chargement des navires gaziers de transport des deux principaux types d’hydrocarbures constituant le GPL, le butane et le propane.
L’objectif est de «disposer de nouvelles capacités portuaires permettant de répondre aux besoins portuaires à l’horizon 2020, en matière de GPL, notamment le butane et le propane», explique-t-on auprès de la tutelle. Il s’agit aussi d’augmenter et de décongestionner le trafic traité par le terminal pétrolier de Mohammedia. A terme, cette plateforme sera exclusivement réservée à l’approvisionnement en produits pétroliers seulement, notamment en matière brute ou autres produits raffinés autres que le propane et le butane.
L’enjeu est aussi d’optimiser les temps d’attente et de déchargement des navires gaziers et pétroliers et réduire ainsi le coût des surestaries. Une grosse contrainte sur les plateformes portuaires du Grand Casablanca. «Les premières conclusions de l’étude de faisabilité ont montré que ce projet sera économiquement viable et financièrement rentable aussi bien pour l'ANP que pour un futur concessionnaire», fait-on valoir auprès de la tutelle.
La construction de ce poste GPL n’est que le premier projet d’un important programme de développement de la plateforme portuaire de Mohammedia. Un terminal polyvalent (450 millions de DH), un autre terminal dédié aux produits chimiques ainsi que la requalification du port intérieur pour la plaisance et la pêche (1 milliard de DH pour les deux projets)… sont autant de chantiers programmés dans cette feuille de route infrastructurelle. L’objectif est d’accompagner la croissance du trafic transitant par le port, en plus de celui du sucre et des huiles traitées actuellement sur la plateforme casablancaise.
Le plan de développement du port comporte un second grand lot de projet, composé d’un second terminal polyvalent (1 milliard de DH). Une extension de la digue principale du port est aussi prévue. Cette 2ème phase vise à faire face aux trafics provenant éventuellement de Casablanca (acier, bois et marchandises diverses).
Safall FALL