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Rapport International Crisis Group : L'Algérie et ses voisins (1/3)

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  • Rapport International Crisis Group : L'Algérie et ses voisins (1/3)

    Un triangle difficile : l’Algérie, le Maroc et la France

    Ayant vaincu chez elle une insurrection islamiste – les responsables parlent aujourd’hui des groupes armés comme d’une menace « résiduelle » – l’Algérie se considère comme un îlot de stabilité entouré de pays instables.34

    Sa stratégie régionale consiste à établir une « politique de voisinage » qui favorise l’intégration horizontale entre les pays du Sahel, l’Algérie jouant à la fois le rôle de pivot et de protecteur, par opposition au voisinage plutôt tourné vers l’Occident (vers la France, les Etats-Unis et d’autres puissances étrangères) pour résoudre ses problèmes. Parallèlement, Alger résiste aux pressions l’incitant à devenir le « gendarme de la région » sous-traité pour protéger l’Occident de la violence jihadiste et de l’immigration clandestine ou intervenir militairement dans les crises régionales.35

    Si elle souhaite s’affirmer comme une puissance régionale, elle veut le faire selon ses propres conditions, notamment parce que ses responsables considèrent que la politique occidentale récente – en particulier l’intervention de l’Otan en Libye – est très mal conçue et irresponsable.36

    L’Algérie est également soucieuse de maintenir la cohérence de sa doctrine traditionnelle de politique étrangère.37 La démarche de l’Algérie face aux crises libyenne, malienne et tunisienne ne peut pas être considérée indépendamment de ses relations avec le Maroc, son rival traditionnel, ou avec la France et les Etats-Unis qui ont signalé le Sahel comme une préoccupation prioritaire et dont les politiques et la volonté d’afficher leur puissance peuvent s’opposer aux intérêts algériens. Dans un sens, la nouvelle politique de voisinage vise à affirmer l’influence du pays dans la région, que ce soit dans le contexte d’une telle concurrence ou pour éviter que ses intérêts et positions soient ignorés à des moments décisifs (comme en Libye en 2011).

    Les relations et les rivalités entre l’Algérie, le Maroc et la France sont particuliè- rement importantes. Alger et Rabat ont tendance à considérer les relations bilaté- rales sur la base d’un jeu à somme nulle : tout gain en stature régionale pour l’un est considéré automatiquement par l’autre comme une perte pour lui-même.38

    Le Maroc perçoit l’hégémonie algérienne au Sahel comme une menace pour son influence croissante en Afrique de l’Ouest (il est le plus gros investisseur africain dans la ré- gion) et pour ses revendications sur le Sahara occidental, en particulier sur le plan diplomatique, étant donné que la plupart des pays ayant reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD) du Mouvement Polisario sont africains. Cela a poussé le Maroc à quitter l’UA pour protester contre l’adhésion de la RASD, ce qui l’a marginalisé dans la diplomatie du continent en dehors de son rôle en Afrique de l’Ouest.39

    L’Algérie considère le Maroc comme un trublion plutôt qu’un rival.40

    L’amélioration ou le déclin des relations entre Alger et Rabat avec Paris est à son tour également considéré comme se faisant au détriment de l’autre.41 Les relations franco-algériennes sont, pour les deux pays, compliquées par une guerre d’indépendance qui continue à résonner dans la politique nationale – surtout pour une classe politique algérienne ancrée dans le credo révolutionnaire du Front de libération nationale. L’Algérie considère la France comme un véritable rival au Sahel, même si elle est également un partenaire.

    La France a une forte présence militaire et un rayonnement politique important dans ses deux anciennes colonies, le Mali et le Niger, et plus généralement en Afrique francophone. Si les responsables pensent que l’action militaire de la France en Libye et au Mali a eu des effets déstabilisateurs et a nui aux intérêts algériens,42 les deux pays ont des intérêts de sécurité communs et ont renforcé la coopération entre leurs armées et leurs services de renseignement au cours des dernières années.43

    Au demeurant, ils continuent pourtant à avoir une approche fortement divergente en matière de sécurité au Sahel, en particulier en ce qui concerne le recours à la force militaire. Conformément à la résolution 2085 (20 décembre 2012) du Conseil de sécurité de l’ONU autorisant le déploiement d’une mission de soutien dirigée par l’Afrique pour rétablir l’ordre constitutionnel et l’intégrité territoriale du Mali et une demande officielle de l’aide française par les autorités intérimaires maliennes, l’Algérie a coopéré avec l’opération Serval, l’intervention militaire dirigée par la France. Un agent retraité des services de renseignements algériens a déclaré : L’opération militaire française a été soutenue par l’ONU. Face à un Etat malien qui s’effrite et au chaos qui se propageait, les Français ont rapidement présenté une résolution à l’ONU autorisant l’emploi de la force au Mali.

    Le gouvernement malien a accepté la présence des forces françaises, et l’Algérie ne peut donc pas s’y opposer.44

    Cela étant dit, l’Algérie est insatisfaite de la mesure relativement limitée dans laquelle la France a partagé ses informations sur ses activités au nord du Mali, des opérations qui ont une incidence directe sur l’Algérie, notamment par le biais de l’afflux de réfugiés ou des combattants en fuite.45 Oberlé, « Hollande s’empêtre dans la rivalité maroco-algérienne », Le Figaro, 6 janvier 2015. Les relations se sont améliorées en 2015 après l’intervention de Hollande dans la crise.

    L’Algérie est également en compétition avec la France pour façonner l’infrastructure de sécurité de la région. Alger est le principal partisan du processus de Nouakchott, lancé par l’UA en mars 2013, qui réunit onze pays du Maghreb, du Sahel et d’Afrique de l’Ouest pour promouvoir la coopération régionale en matière de sécurité.46

    L’Algérie considère ce processus comme une alternative aussi bien à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a été incapable de faire face à la crise malienne en 2012, qu’aux forces de maintien de la paix de l’ONU qui ne disposent pas d’un cadre politique.47 Des responsables affirment que le processus de Nouakchott a déjà amélioré de façon mesurable l’échange de renseignements, et des formations conjointes de personnel et de patrouilles mixtes sont envisagées. Au Sahel, la France promeut une approche différente de la sécurité qui miroite parfois celle de l’Algérie. Elle a par exemple lancé une Unité régionale de fusion de renseignements lors d’une réunion à Paris, juste après l’enlèvement en 2014 par Boko Haram de plusieurs centaines de jeunes filles d’une école de Chibok (Nigéria).

    Cette unité présente des similitudes frappantes avec l’Unité de fusion et de liaison, basée à Alger, qui consiste en une plateforme d’échange d’informations créée en 2010 et réunissant les chefs des services de renseignement des Etats du Sahel préoccupés par les menaces transfrontalières. Un jour après le lancement du processus de Nouakchott, le « G5 du Sahel » soutenu par la France (un cadre pour promouvoir la coordination de la sécurité entre la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso), a convoqué un sommet extraordinaire à Nouakchott. Les chefs d’Etat du Mali, de la Mauritanie et le Burkina Faso ont participé aux sommets consécutifs.

    Enfin, en juillet 2014, la France a lancé l’opération Barkhane, qui a succédé à l’opération Serval, non seulement pour poursuivre ses opérations au Mali, mais aussi pour établir une architecture de collecte de renseignements et une capacité de projection de force à travers le Sahel, notamment par le biais des bases installées au Tchad, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Le principal partenaire régional de la France est le Tchad, le seul pays du Sahel en mesure de déployer des troupes dans la région. Barkhane est une opération plus ambitieuse, plus militarisée visant à apporter la stabilité au Sahel. C’est la raison pour laquelle l’Algérie la voit comme une tentative d’encerclement de la part de la France et de ses alliés, qui réduirait encore l’influence de l’Algérie et ouvrirait la voie à des interventions militaires supplémentaires à ses frontières. Cette situation est particulièrement préoccupante dans le contexte du resserrement des relations en matière de sécurité entre la Tunisie et l’Occident (notamment l’Otan) et la possibilité d’une nouvelle intervention militaire occidentale en Libye pour freiner les flux migratoires et/ou combattre l’Etat islamique (EI).

    L’Algérie et ses voisins : Rapport Moyen-Orient et Afrique du Nord N°164, 12 octobre 2015
    International Crisis Group
    Dernière modification par jawzia, 12 octobre 2015, 23h31.

  • #2
    Notes de bas de page :
    34 Un ancien responsable a indiqué que l’UE alimente cette perception en encourageant l’Algérie à se voir comme une extension de l’accord de Schengen sur les frontières de l’UE : « Les Européens veulent que Schengen commence à Tamanrasset. Ils veulent contrôler les flux humains vers le nord. Mais ceux-ci doivent être surveillés à la source, et non pas après leur arrivée au Maroc ou en Algé- rie ! Nous avons donc une responsabilité internationale dans le sens où les Occidentaux pensent que nous devons stabiliser la région ». Entretien de Crisis Group, Abdelaziz Rahabi, Alger, septembre 2014. Le souhait de certains Etats membres de l’UE d’obtenir l’aide des pays d’Afrique du Nord pour la gestion des flux transméditerranéens de personnes, notamment en hébergeant des centres de traitement pour les migrants et les réfugiés, peut être à l’origine de cette réflexion. Entretiens de Crisis Group, responsables de l’UE, Bruxelles, mai 2015.

    35 Entretiens de Crisis Group, responsables actuels et anciens, Alger, octobre-décembre 2014. Un conseiller présidentiel en matière de lutte antiterroriste a explicitement rejeté une approche militaire, faisant remarquer que la Constitution interdit à l’armée d’intervenir dans d’autres Etats. Voir « Kamel Rezzag Bara : l’Algérie refuse le rôle de gendarme dans la région », radio************, 11 juin 2015. L’article 26 de la constitution stipule que « L’Algérie se défend de recourir à la guerre pour porter atteinte à la souveraineté légitime et à la liberté d’autres peuples ».

    36 Un haut fonctionnaire s’est plaint en particulier de ce qu’il a qualifié de décision de permettre à des combattants touareg pro-Kadhafi « d’échapper à la Libye au Mali avec toutes leurs armes », lorsque l’Otan a contrôlé l’espace aérien libyen et aurait pu bombarder la colonne qui s’enfuyait – un accord conclu, selon lui, pour renverser rapidement le régime de Kadhafi, au détriment de la stabilité du nord du Mali. Entretien de Crisis Group, Alger, décembre 2014.

    37 La doctrine algérienne de politique étrangère menée après l’indépendance se fonde sur le respect des principes comme ceux de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, le nationalisme économique, le non-alignement positif et le soutien à la décolonisation et aux mouvements de libé- ration. L’Algérie n’a envoyé des forces militaires à l’étranger qu’à deux reprises : les guerres israéloarabes de 1967 et 1973. Les récents efforts de construction de la paix rappellent son rôle au cours de succès diplomatiques internationaux dans le passé, comme l’accord de 1975 entre l’Irak et l’Iran mené par Alger, le rôle des diplomates algériens dans la libération des otages américains en Iran en 1981 et la médiation dans la guerre de 2000 entre l’Ethiopie et l’Erythrée.

    38 L’Algérie et le Maroc sont entrés brièvement en guerre pour un différend frontalier en 1963, peu après l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France. Cette « guerre des sables » a donné un ton de la méfiance entre les deux pays (en dépit du fait que le conflit frontalier ait été finalement réglé) qui a tourné à l’hostilité permanente en raison de l’appui de l’Algérie en 1975 aux revendications du Front Polisario à l’autodétermination du Sahara occidental, une colonie espagnole revendiquée par le Maroc. Le conflit du Sahara occidental est la principale source de tension entre les deux pays, le Maroc considérant que la position de l’Algérie vise à l’isoler. L’Algérie quant à elle affirme que sa position est fondée sur des principes, mue par le respect du droit international et des normes internationales relatives à la décolonisation. Les deux pays sont en concurrence pour l’influence au Maghreb et en Afrique de l’Ouest et y présentent fréquemment des initiatives diplomatiques rivales. Entretiens de Crisis Group, diplomates algérien, marocain, arabe, occidental et d’Afrique subsaharienne, et responsables de l’ONU, Alger, Rabat, Le Caire, Paris, Bruxelles et New York, octobre 2014-juillet 2015. Cette rivalité est devenue un élément permanent dans les medias des pays depuis les années 1970 et incontournable dans le discours nationaliste.

    39 Selon un diplomate marocain chevronné, les efforts déployés par l’Algérie pour exercer une influence régionale visent principalement à exclure le Maroc : « Leur objectif est d’obtenir une certaine influence dans la région. Ils nous excluent toujours. S’il y a une initiative, une réunion, leur première réaction est d’exclure le Maroc. Leur premier objectif n’est pas de lutter contre le terrorisme ; c’est d’exclure le Maroc ». Entretien de Crisis Group, New York, mars 2015. Un diplomate algérien a exprimé des sentiments similaires à propos de la diplomatie marocaine : « Ils sont très durs envers nous ; ils ne veulent jamais coopérer. Nous nous connaissons très bien : ils nous connaissent et nous les connaissons ». Entretien de Crisis Group, New York, mars 2015. Les médias des deux pays dépeignent souvent systématiquement les succès diplomatiques de l’un comme une défaite pour l’autre (par exemple Alger accueillant les négociations sur le Mali ou le Maroc les négociations sur la Libye).

    40 Entretien de Crisis Group, responsable de la sécurité algérienne, Alger, octobre 2014.

    41 « Nous sommes coincés dans un triangle avec l’Algérie et le Maroc », a noté un diplomate fran- çais à Rabat. « Le rapprochement de la France avec l’Algérie après l’opération Serval au Mali a été très mal prise ici ». Entretien de Crisis Group, Rabat, août 2015. Un responsable français a décrit la dimension nationale du triangle : « Pour les Algériens aussi bien que pour les Marocains, la gauche française est avec l’Algérie, et la droite française avec le Maroc. Nous sommes les victimes de cette image ». Entretien de Crisis Group, Paris, novembre 2014. Au cours de 2014, en partie en raison des améliorations des relations de la France avec l’Algérie sous la présidence de François Hollande (mais aussi en raison de la convocation par un juge français d’un haut responsable de la sécurité marocaine pour violation des droits de l’homme), une crise diplomatique s’est produite avec le Maroc, entraînant la suspension de certains dossiers de coopération sécuritaire et judiciaire. Voir Thierry

    42 Certains chefs rebelles maliens disent qu’ils pensent que la France a promis de soutenir une guerre touareg pour l’indépendance en 2011, en échange de l’abandon de Kadhafi et la coopération dans la lutte antiterroriste au nord du Mali, et que la France les a abandonnés après qu’ils aient été maîtrisés par les groupes jihadistes et que la présidence soit passée de Sarkozy à Hollande. Voir, par exemple, l’entretien avec l’ancien ministre des relations extérieures du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) Hama ag Mahmoud : « La France nous a donné son feu vert pour l’indépendance d’Azawad », Courrier du Sahara, janvier 2014. L’accusation selon laquelle la France aurait attisé le séparatisme touareg le long de la frontière algérienne en vue de renverser le régime libyen et d’imposer un nouvel ordre de sécurité au nord du Mali, si cela s’avérait vrai, est considérée par les médias algériens et certains responsables au mieux comme une ingérence et au pire comme une escalade dangereuse qui encercle l’Algérie, le seul pays de la région qui demeure en dehors de la sphère d’influence de la France. Entretiens de Crisis Group, responsables algériens, octobredécembre 2014. Pour un exemple de l’inquiétude dans les médias algériens concernant un « encerclement » par des bases militaires étrangères, voir Brahim Takheroubt, « L’Algérie encerclée par des bases militaires », L’Expression, 4 février 2013 ; et Rafik Bahri, « Avec comme conséquence l’encerclement total de l’Algérie : Essebsi offre ses bases à l’Otan », Algérie Patriotique, 22 mai 2015.

    43 Voir, par exemple, Jean-Marie Guénois, « La France et l’Algérie s’accordent pour former les imams à la laïcité », Le Figaro, 19 décembre 2014.

    44 Entretien de Crisis Group, Alger, novembre 2014.

    45 Entretien de Crisis Group, diplomate occidental, Alger, octobre 2014.

    46 Le processus de Nouakchott comprend l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Tchad et est mené sous les auspices de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) de l’UA. Les chefs des services de renseignement des Etats membres se réunissent tous les deux mois, les ministres des Affaires étrangères tous les trois mois.

    47 Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a déclaré, « La CEDEAO était mal équipée pour affronter une situation très confuse et asymétrique, où l’appartenance tribale est beaucoup plus importante que l’affiliation idéologique. Le processus de Nouakchott tente de répondre à ce problème ». Entretien de Crisis Group, Alger, 21 décembre 2014.

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    • #3
      salam jawzia

      trublion hada ma nesswaw m3akom





      .


      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

      Commentaire


      • #4
        Salam Azouz

        Y a aussi celle là qui est on ne peut plus vraie
        Alger et Rabat ont tendance à considérer les relations bilatérales sur la base d’un jeu à somme nulle : tout gain en stature régionale pour l’un est considéré automatiquement par l’autre comme une perte pour lui-même

        Commentaire


        • #5
          Merci du partage.
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

          Commentaire


          • #6
            @azouz75


            Pour mieux comprendre :

            La méfiance !!

            Et pourtant le Maroc mène une guerre ouverte contre le voisin : le soutien aux terroristes , le forcing de la drogue marocaine ( des tonnes et des tonnes saisies )

            37 -La doctrine algérienne de politique étrangère menée après l’indépendance se fonde sur le respect des principes comme ceux de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, le nationalisme économique, le non-alignement positif et le soutien à la décolonisation et aux mouvements de libération.



            38- L’Algérie et le Maroc sont entrés brièvement en guerre pour un différend frontalier en 1963, peu après l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France.Cette « guerre des sables » a donné un ton de la méfiance entre les deux pays (en dépit du fait que le conflit frontalier ait été finalement réglé) qui a tourné à l’hostilité permanente en raison de l’appui de l’Algérie en 1975 aux revendications du Front Polisario à l’autodétermination du Sahara occidental, une colonie espagnole revendiquée par le Maroc. Le conflit du Sahara occidental est la principale source de tension entre les deux pays, le Maroc considérant que la position de l’Algérie vise à l’isoler.

            @azouz75

            Le Roi HII berné par la thèse istiqlalienne : le Grand Maroc ???

            Actuellement le Roi M6 paye la folie de son père ..
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

            Commentaire


            • #7
              Avec plaisir Xenon

              Commentaire


              • #8
                Code HTML:
                Y a aussi celle là qui est on ne peut plus vraie
                @ jawzia

                ET POURTANT: le Maroc ne fait pas la guerre à l'Algérie, il n'a créé ou reconnu aucune population, mouvement séparatiste ou ethnie dirigés par des purs sangs comme le Marrakchi, YAMNA, ASSAYED et.... le reste des autres "HARKIs"

                الحلال والحرام بين

                Commentaire


                • #9
                  Hallal et le Haram chez Bouya omar ???

                  .
                  Lorsque tu connais les significations du Hallal et Haram revient discuter

                  Puisque chez toi aucune distinction entre les deux ( on voulait même légaliser la prostitution et la drogue )


                  @AGHBAL

                  Le Roi M6 paye le " Haram " commis par son père :

                  Invasion d un territoire le Coran à la main au nom d Allaho Okbar ??

                  le coran à la main et Allah Okbar scandait uniquement par les terroristes

                  ,
                  Pour ton info : le Haram !!!

                  1/ le Grand Maroc est irréalisable ( Haram ) , les autochtones du SO auront leurs droits : le referendum d autodétermination ( Hallal )

                  2/ l ORT VERT ( " Ketama et Chafchaouene ) combattu dans le monde entier ( Haram )

                  tu sais trés bien que les alaouites reve debout , le Makhzen veut mettre la Suède à genoux au nom du coran et le partage avec la Mauritanie ??

                  "" Mezouar a fait « trembler » son homologue suédoise (al Fa3afi3)
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                  Commentaire


                  • #10
                    @ jawzia

                    ET POURTANT: le Maroc ne fait pas la guerre à l'Algérie, il n'a créé ou reconnu aucune population, mouvement séparatiste ou ethnie dirigés par des purs sangs comme le Marrakchi, YAMNA, ASSAYED et.... le reste des autres "HARKIs"
                    You're talking to me !!!

                    Commentaire


                    • #11
                      ET POURTANT: le Maroc ne fait pas la guerre à l'Algérie, il n'a créé ou reconnu aucune population, mouvement séparatiste ou ethnie dirigés par des purs sangs comme le Marrakchi, YAMNA, ASSAYED et.... le reste des autres "HARKIs"
                      ben l’Algérie n'a jamais essayé de prendre le territoire des autres,donc forcément,le maroc ne peut rien tenter contre elle..
                      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                      Commentaire


                      • #12
                        You're talking to me !!!
                        @ jawzia

                        haupt nicht, nicht mit Ihnen !!!!

                        Commentaire


                        • #13
                          Code HTML:
                          ben l’Algérie n'a jamais essayé de prendre le territoire des autres,donc forcément,le maroc ne peut rien tenter contre elle..
                          @ xenon

                          Je crois qu'elle ne lui reste rien à prendre comme c'était le cas de l'Europe

                          Mais entre frères et voisins, en principe, il faut brûler les passe ports et .... comme ont fait les républiques et royaumes Européens avec leurs différents régimes politiques.

                          Commentaire


                          • #14
                            @AGHBAL

                            Toi , il te faut qu on parle avec toi . peu est bien , La3ala Tafham


                            Grand Maroc = Grand Israel ..

                            les deux cas sont à l ONU !!!!

                            ton voisin de l Est n est ni expansionniste , ni annexionniste


                            Fhamti daba ou réside la question marocaine
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              quand l'arrticle a commencé par ca :

                              Ayant vaincu chez elle une insurrection islamiste –
                              je me suis dit : Aie Aie Aie ......... on essaient depasser la pommade à alger , facon M6 Roi réformateur et stabilisateur .

                              le reste est heureusement un peu moins décevant , avec un peu de vrai, beaucoup d'approximatif, quelques faux , et énormément de rapportage qui fait qu'on a du mal à distinguer une quelconque analyse.
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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