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Adieu jeunesse....... par El-Guellil

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  • Adieu jeunesse....... par El-Guellil

    Adieu jeunesse


    par El-Guellil


    Qui se souvient de son enfance ? Ces moments passés dans les ruelles de la ville à courir les quartiers pourvu que la journée soit assez longue pour en profiter avec les copains. Ces copains du quartier étaient comme des frères. Nous allions chez les uns et chez les autres pour goûter : les mamans les comptant parmi leurs propres enfants. La solidarité des femmes autour de ces enfants était si sincère que lorsque l'un d'eux ne réussissait pas à l'école son passage à la classe supérieure, c'était tous les voisins qui n'étaient pas contents. Lorsqu'un enfant était malade, tous prenaient de ses nouvelles auprès de sa famille. L'inquiétude ne s'arrêtait pas de frontière de la cellule familiale.

    Longtemps après, on se rappelle les meilleurs moments lorsqu'on se revoit. Le plaisir est intact ; les copains d'abord. Maintenant, les enfants ont pour consignes de ne considérer leurs amis comme des camarades uniquement et bien faire la différence avec la famille qui reste prioritaire sur tous. Le clan est le clan. Et pourtant, ce sont avec ces gosses qu'on s'est construit jour après jour pendant notre enfance. C'est avec ces copains qu'on a vécu toutes nos premières fois. A part le lien du sang ; en réalité le reste ne pouvait être partagé. Commence l'enterrement de notre jeune vie quand nos amis disparaissaient petit à petit. Le deuil de la camaraderie était aussi fort que le deuil d'une personne proche qui partait pour toujours.

    Ces copains d'avant resteront nos repères émotionnels pour toujours. Les seuls qui ont quelques secrets sur nous. Ceux qui ont vécu la première partie de notre vie, celle qui a été la plus honnête avec le monde. Ce monde qui s'ouvrait à nous avec sa face la plus simple. Nostalgie quand tu nous tiens !


    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Tellement vrai ( en gras).
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      El barah kanat fi Omri pas de Guerouabi , de Charles Aznavour

      Hier encore j’avais vingt ans Je caressais le temps Et jouais de la vie Comme on joue de l’amour Et je vivais la nuit Sans compter sur mes jours Qui fuyaient dans le temps J’ai fait tant de projets qui sont restés en l’air J’ai fondé tant d’espoirs qui se sont envolés Que je reste perdu ne sachant où aller Les yeux cherchant le ciel, mais le cœur mis en terre Hier encore j’avais vingt ans Je gaspillais le temps En croyant l’arrêter Et pour le retenir même le devancer Je n’ai fait que courir Et me suis essoufflé Ignorant le passé conjuguant au futur Je précédais de moi, toutes conversations Et donnais mon avis que je voulais le bon Pour critiquer le monde avec désinvolture Hier encore j’avais vingt ans Mais j’ai perdu mon temps A faire des folies Qui ne me laissent au fond Rien de vraiment précis Que quelques rides au front Et la peur de l’ennui Car mes amours sont mortes avant que d’exister Mes amis sont partis et ne reviendront pas Par ma faute j’ai fait le vide autour de moi
      Et j’ai gâché ma vie et mes jeunes années Du meilleur et du pire En jetant le meilleur J’ai figé mes sourires Et j’ai glacé mes pleurs Où sont-ils à présent A présent mes vingt ans ?

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      • #4
        Ceux qui ont vécu la première partie de notre vie, celle qui a été la plus honnête avec le monde. Ce monde qui s'ouvrait à nous avec sa face la plus simple.
        So true...

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        • #5
          L'innocence de l'enfance est un peu notre paradis perdu à tous. Mais c'est aussi le monde où il n'y a pas de responsabilité. L'enfant se croit tout permis et ne s'en prive pas, jusqu'à ce qu'une réprimande (plus ou moins ferme) vienne le rappeler à l'ordre de temps à autre.

          Mais une fois qu'il bascule dans l'univers des adultes, les moindre faits et gestes lui sont comptés. Et c'est ainsi que même ses rêves les plus sages se retrouvent de plus en plus réduits dans un enclos étouffant, fait de normes sociales et de carcans historiques. La recherche du bonheur s'apparentera alors à un retour vers ce paradis perdu de l'enfance, sauf que la carcasse a subi entre-temps les aléas des lois biologiques et le mental a été irrémédiablement pollué par les dérives de l'espèce...
          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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          • #6
            je ne sais pourquoi je n'aime pas ce guellil...
            Je le trouve trop misérabiliste.

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