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La Terreur (1793-1794)

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  • La Terreur (1793-1794)

    Sous la direction de Jules Bonnet

    Le 10 mars 1793, la Convention avait créé le tribunal révolutionnaire destiné à juger les crimes commis contre la République. Au début, le tribunal travailla avec une relative modération, mais après la promulgation de la loi sur les suspects (17 septembre 1793) tout changea. Robespierre érigea la terreur en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire.

    En cette fin de 1793 on vit guillotiner à Paris Marie-Antoinette, les girondins, Bailly, Barnave, Philippe Égalité, etc. En province, la répression ne fut pas moins terrible. Fouché et Collot d'Herbois à Lyon, Carrier à Nantes, Tallien à Bordeaux, Le Bon à Arras, Barras et Fréron en Provence rivalisèrent de cruauté. Au printemps de 1794, Robespierre frappa, à gauche, les hébertistes, à droite, les dantonistes.

    On envoya pêle-mêle à l'échafaud les carmélites de Compiègne, Madame Elisabeth, la comtesse du Barry. On supprima l'audition des témoins, on abrégea les plaidoiries. La loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) réduisit les procès à de simples comparutions devant les juges.

    Alors commença la " Grande Terreur ". Il s'agissait moins de punir que d'anéantir les suspects. Cette ère d'épouvante finit avec le 9-Thermidor. On a pu dresser un bilan approximatif de la Terreur : environ 17 000 condamnations à mort selon les documents officiels, en fait près de 40 000 victimes, si l'on compte les personnes assassinées sans jugement.

    Les régions les plus ensanglantées furent celles où avaient éclaté des révoltes et les départements frontières. D'après les statistiques, 85 % des condamnés faisaient partie du tiers état, 8,5 % de la noblesse, 6,5 % du clergé. Mais les membres des ordres privilégiés étant beaucoup moins nombreux, le nombre des prêtres et des nobles exécutés fut proportionnellement plus élevé que celui des victimes des autres classes.


    Source : lepoint.fr
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    Bonjour tout le monde !


    « Suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. »

    Le général Westermann, période de la terreur "La Bataille de Savenay".
    (Lettre envoyée au Comité de Salut Public).


    A+.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
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