“Nous les avons ramenés des bidonvilles, qu’ils remercient Dieu”, cette déclaration faite par le wali d’Alger Abdelkader Zoukh, en marge d’une visite de travail et d’inspection dans certaines communes de la capitale en compagnie de la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit, jeudi dernier, continue à enflammer le web. La déclaration, jugée provocante par plusieurs citoyens relogés, a créé une véritable vague d’indignation.
“Nous avons marre qu’il nous provoque en croyant qu’il nous a donné quelque chose de sa poche. Nous reloger est un droit. Aujourd’hui, nous réclamons que nos cités soient équipées d’un minimum de commodités”, s’est insurgé un habitant de la citéChaaybia, à Ouled Chbel.
Pour plusieurs citoyens, le wali d’Alger a dépassé ses limites et devrait se montrer plus respectueux et responsable. “Comment voulez-vous qu’on garde le silence alors qu’ils nous ont relogé dans des cités dépourvues des infrastructures indispensables, comme les écoles, les magasins et les marchés. Même le transport n’est pas accessible dans certains de nos quartiers”, a assuré ce quinquagénaire en colère.
Les déclarations du wali d’Alger risquent réellement de provoquer une révolte sociale. Les habitants des bidonvilles, se sentant directement visés, ont appelé à sortir dans la rue pour manifester contre Zoukh. L’Algérie, en cette période difficile qu’elle traverse, a-t-elle réellement besoin d’un soulèvement populaire ? Le wali d’Alger devrait désormais faire très attention à ses propos.
Source: Liberté
“Nous avons marre qu’il nous provoque en croyant qu’il nous a donné quelque chose de sa poche. Nous reloger est un droit. Aujourd’hui, nous réclamons que nos cités soient équipées d’un minimum de commodités”, s’est insurgé un habitant de la citéChaaybia, à Ouled Chbel.
Pour plusieurs citoyens, le wali d’Alger a dépassé ses limites et devrait se montrer plus respectueux et responsable. “Comment voulez-vous qu’on garde le silence alors qu’ils nous ont relogé dans des cités dépourvues des infrastructures indispensables, comme les écoles, les magasins et les marchés. Même le transport n’est pas accessible dans certains de nos quartiers”, a assuré ce quinquagénaire en colère.
Les déclarations du wali d’Alger risquent réellement de provoquer une révolte sociale. Les habitants des bidonvilles, se sentant directement visés, ont appelé à sortir dans la rue pour manifester contre Zoukh. L’Algérie, en cette période difficile qu’elle traverse, a-t-elle réellement besoin d’un soulèvement populaire ? Le wali d’Alger devrait désormais faire très attention à ses propos.
Source: Liberté
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