Bonsoir
PARIS (Reuters) - Johnny Hallyday va s'installer à Gstaad, en Suisse, à raison de six mois - plus un jour - par an dès la fin décembre, écrit L'Express sur son site internet citant des raisons fiscales à l'appui de cette décision.
Sous le titre "l'Exil de Johnny en Suisse", l'hebdomadaire estime que ce choix risque d'embarrasser Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et candidat à l'élection présidentielle.
"L'ancien supporter de Jacques Chirac, qui avait lui aussi apporté, de manière spectaculaire, son soutien à Nicolas Sarkozy, a décidé de quitter la France", écrit-il.
"Le chanteur, qui avait tenté d'obtenir, en vain, pour des raisons fiscales, la nationalité belge, va s'installer à Gstaad, en Suisse, à raison de six mois - plus un jour - par an, dès la fin décembre", ajoute-t-il.
Interrogé lors du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, n'a pas souhaité faire de commentaire sur le désir de Johnny Hallyday d'aller voir "si l'herbe est plus verte chez le voisin".
Mais, a-t-il ironisé citant un proverbe, "l'herbe du voisin est toujours plus verte que la sienne jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que c'est du gazon artificiel."
Le ministre délégué au Budget a rappelé les efforts du gouvernement visant à harmoniser le système fiscal français avec celui des autres pays européens "les plus dynamiques".
"Il va de soi qu'il y a des pays avec lesquels on ne peut pas dans ce domaine être très concurrentiels", a-t-il reconnu.
Johnny Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Smet, né en France de mère française et de père belge, a introduit en 2005 une demande pour acquérir la nationalité belge.
En septembre dernier, le rocker avait déclaré qu'il pourrait quitter la France si Nicolas Sarkozy, "un homme d'honneur" qui "aime la France et les Français", ne tenait pas "ses promesses".
L'Express souligne qu'un autre membre du "dream team" du président de l'UMP, Doc Gynéco, a été condamné le 8 décembre par la deuxième chambre civile de Paris à 700 000 euros d'amendes, dans le cadre d'un redressement fiscal.
Il évoque en outre l'avertissement donné par France 2 à l'animateur de télévision Pascal Sevran, lui aussi devenu "sarkozyste", pour ses propos sur la sexualité des noirs.
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a invité pour sa part Nicolas Sarkozy à "se méfier de ses propres amis".
"Entre Doc Gynéco qui a les soucis que vous savez, Pascal Sevran qui tient des propos que je n'ai pas besoin de commenter, et maintenant Johnny Hallyday qui, sans doute sûr de la victoire de Nicolas Sarkozy, est allé se réfugier en Suisse", a-t-il énuméré au micro de RTL.
"Je ne veux pas juger Johnny Hallyday, mais quand on a une conception de la république, de son pays, on reste payer des impôts dans son pays", a-t-il ajouté.
PARIS (Reuters) - Johnny Hallyday va s'installer à Gstaad, en Suisse, à raison de six mois - plus un jour - par an dès la fin décembre, écrit L'Express sur son site internet citant des raisons fiscales à l'appui de cette décision.
Sous le titre "l'Exil de Johnny en Suisse", l'hebdomadaire estime que ce choix risque d'embarrasser Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et candidat à l'élection présidentielle.
"L'ancien supporter de Jacques Chirac, qui avait lui aussi apporté, de manière spectaculaire, son soutien à Nicolas Sarkozy, a décidé de quitter la France", écrit-il.
"Le chanteur, qui avait tenté d'obtenir, en vain, pour des raisons fiscales, la nationalité belge, va s'installer à Gstaad, en Suisse, à raison de six mois - plus un jour - par an, dès la fin décembre", ajoute-t-il.
Interrogé lors du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, n'a pas souhaité faire de commentaire sur le désir de Johnny Hallyday d'aller voir "si l'herbe est plus verte chez le voisin".
Mais, a-t-il ironisé citant un proverbe, "l'herbe du voisin est toujours plus verte que la sienne jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que c'est du gazon artificiel."
Le ministre délégué au Budget a rappelé les efforts du gouvernement visant à harmoniser le système fiscal français avec celui des autres pays européens "les plus dynamiques".
"Il va de soi qu'il y a des pays avec lesquels on ne peut pas dans ce domaine être très concurrentiels", a-t-il reconnu.
Johnny Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Smet, né en France de mère française et de père belge, a introduit en 2005 une demande pour acquérir la nationalité belge.
En septembre dernier, le rocker avait déclaré qu'il pourrait quitter la France si Nicolas Sarkozy, "un homme d'honneur" qui "aime la France et les Français", ne tenait pas "ses promesses".
L'Express souligne qu'un autre membre du "dream team" du président de l'UMP, Doc Gynéco, a été condamné le 8 décembre par la deuxième chambre civile de Paris à 700 000 euros d'amendes, dans le cadre d'un redressement fiscal.
Il évoque en outre l'avertissement donné par France 2 à l'animateur de télévision Pascal Sevran, lui aussi devenu "sarkozyste", pour ses propos sur la sexualité des noirs.
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a invité pour sa part Nicolas Sarkozy à "se méfier de ses propres amis".
"Entre Doc Gynéco qui a les soucis que vous savez, Pascal Sevran qui tient des propos que je n'ai pas besoin de commenter, et maintenant Johnny Hallyday qui, sans doute sûr de la victoire de Nicolas Sarkozy, est allé se réfugier en Suisse", a-t-il énuméré au micro de RTL.
"Je ne veux pas juger Johnny Hallyday, mais quand on a une conception de la république, de son pays, on reste payer des impôts dans son pays", a-t-il ajouté.
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