Tweet
Après l’avoir défié publiquement, Madani Mezrag a défendu, hier, Abdelaziz Bouteflika. Le chef de l’organisation terroriste de l’Armée islamique du salut s’est également attaqué à Ali Benflis qu’il accuse d’avoir apporté un «faux témoignage».
Le président de la République a trouvé un nouvel avocat en la personne de Madani Mezrag. Dans un communiqué rendu public hier, le chef de l’AIS s’en est pris «aux ennemis du Président».
Le chef de l’organisation terroriste s’est attaqué aux «rédacteurs malveillants» et aux «pseudo-politiciens» qui n’ont «cessé, ces 15 dernières années, de critiquer le Président à partir de tribunes algériennes et étrangères». Selon lui, ces personnes se sont attelées à «remettre en cause la légitimité des institutions de l'Etat et du Président algérien» et à appeler «à la révolte et l'intervention étrangère».
Doutes
Etrange revirement de Mezrag qui avait lancé : «personne ne m’empêchera de créer un parti», en réponse à l’interdiction formulée par le chef de l’Etat dans le message marquant le 10e anniversaire du référendum sur la Réconciliation nationale.
Mais Mezrag estime que Bouteflika n’est pas l’auteur de ce message à la Nation. «Ils ont saisi l’occasion de notre litige passager avec Monsieur le Président, qui a usé de mauvais termes dans une lettre qui lui a été attribuée. Ils ont profité de cette occasion et se sont précipités pour écrire des articles trompeurs en déformant le discours.» A l’instar de l’opposition, le chef de l’AIS doute-t-il de la capacité du chef de l’Etat à rédiger ces messages ?
Néanmoins, Mezrag annonce son intention de mettre un terme à la polémique et, contrairement à ce qu’il avait annoncé sur El Watan TV, «il n’y aura pas de réaction violente». Il s’engage à adresser au Président «une lettre constructive pour éviter la destruction».
Une seconde réunion
La seconde partie de son communiqué, Mezrag l’a consacrée à Ali Benflis. Usant de référents religieux, le chef de l’organisation terroriste a qualifié les récentes déclarations de l’ancien chef de gouvernement «de faux témoignage».
Lundi dernier, Ali Benflis avait expliqué s’être limité à présenter les dispositions de la loi sur la Concorde civile lors d’une rencontre avec les responsables de l’AIS qui s’est tenue à Jijel en 1999. Donc, contrairement aux affirmations de Mezrag, le retour des terroristes de l’AIS sur la scène politique n’a jamais été évoqué. Dans ce communiqué Madani Mezrag accuse Ali Benflis «d’avoir dit le quart de la vérité». Il évoque «une seconde réunion» à laquelle ont participé «des témoins».
Au sujet de l’affaire El Watan TV, il indique être intervenu pour éviter sa fermeture. Pour lui, cette mesure n’a pas été ordonnée par le «moudhajid Abdelaziz Bouteflika».
Hani Mestghanemi
Le président de la République a trouvé un nouvel avocat en la personne de Madani Mezrag. Dans un communiqué rendu public hier, le chef de l’AIS s’en est pris «aux ennemis du Président».
Le chef de l’organisation terroriste s’est attaqué aux «rédacteurs malveillants» et aux «pseudo-politiciens» qui n’ont «cessé, ces 15 dernières années, de critiquer le Président à partir de tribunes algériennes et étrangères». Selon lui, ces personnes se sont attelées à «remettre en cause la légitimité des institutions de l'Etat et du Président algérien» et à appeler «à la révolte et l'intervention étrangère».
Doutes
Etrange revirement de Mezrag qui avait lancé : «personne ne m’empêchera de créer un parti», en réponse à l’interdiction formulée par le chef de l’Etat dans le message marquant le 10e anniversaire du référendum sur la Réconciliation nationale.
Mais Mezrag estime que Bouteflika n’est pas l’auteur de ce message à la Nation. «Ils ont saisi l’occasion de notre litige passager avec Monsieur le Président, qui a usé de mauvais termes dans une lettre qui lui a été attribuée. Ils ont profité de cette occasion et se sont précipités pour écrire des articles trompeurs en déformant le discours.» A l’instar de l’opposition, le chef de l’AIS doute-t-il de la capacité du chef de l’Etat à rédiger ces messages ?
Néanmoins, Mezrag annonce son intention de mettre un terme à la polémique et, contrairement à ce qu’il avait annoncé sur El Watan TV, «il n’y aura pas de réaction violente». Il s’engage à adresser au Président «une lettre constructive pour éviter la destruction».
Une seconde réunion
La seconde partie de son communiqué, Mezrag l’a consacrée à Ali Benflis. Usant de référents religieux, le chef de l’organisation terroriste a qualifié les récentes déclarations de l’ancien chef de gouvernement «de faux témoignage».
Lundi dernier, Ali Benflis avait expliqué s’être limité à présenter les dispositions de la loi sur la Concorde civile lors d’une rencontre avec les responsables de l’AIS qui s’est tenue à Jijel en 1999. Donc, contrairement aux affirmations de Mezrag, le retour des terroristes de l’AIS sur la scène politique n’a jamais été évoqué. Dans ce communiqué Madani Mezrag accuse Ali Benflis «d’avoir dit le quart de la vérité». Il évoque «une seconde réunion» à laquelle ont participé «des témoins».
Au sujet de l’affaire El Watan TV, il indique être intervenu pour éviter sa fermeture. Pour lui, cette mesure n’a pas été ordonnée par le «moudhajid Abdelaziz Bouteflika».
Hani Mestghanemi