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Arrêté le 3 octobre à El Bayadh, Hassan Bouras, journaliste et membre du comité directeur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) a été et placé sous mandat de dépôt.
La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme qui a rendu un communiqué, signé de son président Nourredine Benissad, précise que son domicile a été perquisitionné par les services de sécurité. Le matériel informatique du militant et journaliste est saisi sans nul doute pour exploitation. Le président de la LADDH évoque "le harcèlement dont fait l’objet Hassan Bouras depuis longtemps par des sphères occultes est lie à ses activités de militant des droits de l’Homme".
Hassan Bouras a été présenté le lendemain de son arrestation devant le procureur de la république d’El Bayadh puis devant le juge d’instruction qui a ordonné sa mise en détention. Depuis, il a décidé de mener une grève de la faim pour protester contre sa détention.
Les charges retenues contre le journaliste militant sont particulièrement lourdes. Il est poursuivi "pour outrage à corps constitué et incitation des citoyens à s’armer contre l’autorité de l’Etat dont la peine peut aller jusqu’à la peine de mort. Hassan Bouras nie, bien entendu, les faits qui lui sont attribués", annonce le communiqué de la LADDH.
La LADDH rappelle aux autorités leurs engagements en matière de respect des droits de l’homme. "La constitution de notre pays ainsi que les conventions internationales relatives aux droits de l’homme ratifiées par l’Algérie garantissent la liberté d’expression, la liberté comme principe et la mise en détention comme exception et protégé les défenseurs des droits de l’homme contre toutes entraves à leurs activités", souligne la Ligue.
N'en déplaise aux communicants du gouvernement et autres portes-voix, l'Etat civil en Algérie attendra encore. Et les libertés sont encore une simple vue de l'esprit. A preuve, nous assistons depuis la rentrée sociale à une certaine tension. Les limogeages au sein du DRS sont accompagnées d'un raidissement au sommet de l'Etat avec notamment les arrestations de deux généraux et celle de ce journaliste et militant des droits de l'homme. Sans oublier bien entendu, la vingtaine de militants de la cause mozabite arrêté l'été dernier et qui attendent toujours leur procès.
Yacine K. (Le Matindz)
Arrêté le 3 octobre à El Bayadh, Hassan Bouras, journaliste et membre du comité directeur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) a été et placé sous mandat de dépôt.
La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme qui a rendu un communiqué, signé de son président Nourredine Benissad, précise que son domicile a été perquisitionné par les services de sécurité. Le matériel informatique du militant et journaliste est saisi sans nul doute pour exploitation. Le président de la LADDH évoque "le harcèlement dont fait l’objet Hassan Bouras depuis longtemps par des sphères occultes est lie à ses activités de militant des droits de l’Homme".
Hassan Bouras a été présenté le lendemain de son arrestation devant le procureur de la république d’El Bayadh puis devant le juge d’instruction qui a ordonné sa mise en détention. Depuis, il a décidé de mener une grève de la faim pour protester contre sa détention.
Les charges retenues contre le journaliste militant sont particulièrement lourdes. Il est poursuivi "pour outrage à corps constitué et incitation des citoyens à s’armer contre l’autorité de l’Etat dont la peine peut aller jusqu’à la peine de mort. Hassan Bouras nie, bien entendu, les faits qui lui sont attribués", annonce le communiqué de la LADDH.
La LADDH rappelle aux autorités leurs engagements en matière de respect des droits de l’homme. "La constitution de notre pays ainsi que les conventions internationales relatives aux droits de l’homme ratifiées par l’Algérie garantissent la liberté d’expression, la liberté comme principe et la mise en détention comme exception et protégé les défenseurs des droits de l’homme contre toutes entraves à leurs activités", souligne la Ligue.
N'en déplaise aux communicants du gouvernement et autres portes-voix, l'Etat civil en Algérie attendra encore. Et les libertés sont encore une simple vue de l'esprit. A preuve, nous assistons depuis la rentrée sociale à une certaine tension. Les limogeages au sein du DRS sont accompagnées d'un raidissement au sommet de l'Etat avec notamment les arrestations de deux généraux et celle de ce journaliste et militant des droits de l'homme. Sans oublier bien entendu, la vingtaine de militants de la cause mozabite arrêté l'été dernier et qui attendent toujours leur procès.
Yacine K. (Le Matindz)
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