« Ceux qui critiquent l’armée aujourd’hui se bronzaient durant les années 90 sous la protection des chars. Non, l’Algérie ne se dirige pas vers un État militaire. C’est l’armée qui a protégé le pays et c’est grâce notamment à ses sacrifices que nous sommes aujourd’hui ici libres de s’exprimer ». Ce vendredi, Ahmed Ouyahia, Secrétaire général du RND, a répondu aux critiques formulées par l’opposition et les observateurs concernant une militarisation du pouvoir.
Évoquant l’arrestation du général Benhadid, Ahmed Ouyahia s’est montré menaçant. « Comme citoyen et chef d’un parti politique, j’appelle tout le monde à maitriser sa langue. L’État ne peut plus rester spectateur. Les polémiques n’arrangent pas le pays », a-t-il dit. Pour lui, « il y a des limites qui sont infranchissables, sous aucun prétexte».
Lesquelles ? Parmi ses lignes rouges qui ont été franchies, selon Ouyahia, figurent les commentaires entourant les changements au sein du DRS. « Hamdoulilah, les gens qui critiquaient le DRS et le général Toufik ont compris aujourd’hui que le DRS fait partie des appareil de l’État », a-t-il expliqué. Ouyahia a rendu hommage à l’ex-patron du DRS avant de critiquer ceux qui voient en la restructuration du DRS une volonté de la part du Président de « casser un service de sécurité ».
Dans ce contexte, Ahmed Ouyahia a défendu la décision des autorités de mettre sous scellés la chaîne El Watan TV. « La presse doit savoir que la liberté d’expression n’est pas au détriment de l’Algérie», a-t-il dit. Concernant Madani Mezrag qui n’a pas été iniquité, Ahmed Ouyahia a répondu : « Cette personne a fait une première déclaration. Il a eu une réponse de l’État. Il a fait sa deuxième déclaration. Il s’est corrigé et c’est tant mieux ».
Interrogé sur l’initiative d’Amar Saâdani de créer un front de soutien au Président, Ahmed Ouyahia a expliqué que « le FLN est un allié stratégique dans le soutien au Président et dans la défense des intérêts du courant nationaliste. » Mais, a-t-il précisé, « le mode proposé par le parti ne nous convient pas ».
Par Achira Mammeri
TSAlgerie
Évoquant l’arrestation du général Benhadid, Ahmed Ouyahia s’est montré menaçant. « Comme citoyen et chef d’un parti politique, j’appelle tout le monde à maitriser sa langue. L’État ne peut plus rester spectateur. Les polémiques n’arrangent pas le pays », a-t-il dit. Pour lui, « il y a des limites qui sont infranchissables, sous aucun prétexte».
Lesquelles ? Parmi ses lignes rouges qui ont été franchies, selon Ouyahia, figurent les commentaires entourant les changements au sein du DRS. « Hamdoulilah, les gens qui critiquaient le DRS et le général Toufik ont compris aujourd’hui que le DRS fait partie des appareil de l’État », a-t-il expliqué. Ouyahia a rendu hommage à l’ex-patron du DRS avant de critiquer ceux qui voient en la restructuration du DRS une volonté de la part du Président de « casser un service de sécurité ».
Dans ce contexte, Ahmed Ouyahia a défendu la décision des autorités de mettre sous scellés la chaîne El Watan TV. « La presse doit savoir que la liberté d’expression n’est pas au détriment de l’Algérie», a-t-il dit. Concernant Madani Mezrag qui n’a pas été iniquité, Ahmed Ouyahia a répondu : « Cette personne a fait une première déclaration. Il a eu une réponse de l’État. Il a fait sa deuxième déclaration. Il s’est corrigé et c’est tant mieux ».
Interrogé sur l’initiative d’Amar Saâdani de créer un front de soutien au Président, Ahmed Ouyahia a expliqué que « le FLN est un allié stratégique dans le soutien au Président et dans la défense des intérêts du courant nationaliste. » Mais, a-t-il précisé, « le mode proposé par le parti ne nous convient pas ».
Par Achira Mammeri
TSAlgerie
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