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souffrir de la crainte

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  • souffrir de la crainte

    bonjour et merci pour votre lecture


    Dans mes heures de spleen
    J’aurais souhaité être un oiseau
    Pour pouvoir voler au loin suivre le soleil

    Ou juste une feuille
    Pour pouvoir prendre tous les vents
    Échouée sur le bord de ta fenêtre
    En âme poétique, le regard évasif
    La tête pensive, le cœur énigmatique
    Je suis
    Pourquoi si desséchée ainsi morte
    J’aurais voulu par moment être un regard
    Pour pouvoir voir au travers de tes yeux
    A quel point la vie devait -être abominable

    Pourtant
    J’ai l’âme poétique
    D’un être fragile
    Chaque jour
    Ma maîtrise me déserte
    Mon goût de la vie me fuit
    Chaque jour, j’épuise ma force
    Hélas je ne suis que moi
    Une voix mélodique, un esprit criant
    Et un cerveau où j’ai semé pleins de fleurs
    Nommées pensées
    Ma force est mon besoin d’aboutir
    Contourner l’obstacle et débloquer ma voie
    Hélas, chaque jour le temps me fuit
    Et au lendemain, tout me reprends
    Pourtant, ce temps m’est compté
    Et je le supporte pour sortir de cette tourmente
    Où je tourne depuis un moment
    Et que je te regarde en silence
    Et pourtant rien, ni personne ne peut m’aider
    Tout est découpé en tristesse
    Quoique je sens de la joie tout au fond
    Enfouie, cachée dans mes entrailles
    Je pensais que la vie était trop belle
    Cependant, infâme, elle est
    Par moment, serein est mon monde
    Pourtant je m’étonne de ne point le voir

    J’aurais voulu le voir autrement
    Sur une invisible évidence qu’on surnomme réalité
    Car demain sera une autre aube
    Pour que j’y tienne tant
    Ce monde , oisillon à peine, s’il vole
    Pour moi plus rien ne sera pareil

    Pourtant n’est il pas serein mon monde
    Où tout semble trop calme, tout est attente
    Un cœur si délicat
    Qui ne veut se résigner
    Sur des rêves escarpés
    Qu’on nomme soucis
    Qui voit un esprit morne de tant de luttes
    Et des compagnons de toute la complainte
    Un temps qui s’étend sur mon ombre
    Quelle étrange demeure que j’ai là
    Un toit de couronne tressée de mes tristes pensées
    Et des murs de larmes qui ne veulent s’assécher
    Où gît une ardeur
    Qui n’a plus de goût ; sombre et chagrine
    Je me sens prisonnière dans ma boite crânienne
    Orpheline et désespéré
    Et pourtant, évidente est ma destinée
    Mes adorables enfants
    Brillent comme des étoiles
    D’une lumière éclatante
    Quoi de plus beau qu’être une mère


    =================ch.b octobre 2015
    "Soyez à vous-mêmes votre propre refuge ,soyez à vous- mêmes votre propre lumière;"

  • #2
    C'est peu dire que ce poème est très beau...

    Commentaire


    • #3
      Une complainte pleine de souffrance et de confusion.
      Heureusement que tes enfants sont là pour apaiser toute cette douleur !

      Avec insistance je prie Dieu pour que tu puisses oublier toutes tes peines et que tu parviennes à retrouver tout le bonheur qui est Enfoui en toi !

      Commentaire


      • #4
        • bjr amarkekabyle ,merci grand frere, un si gentil commentaire



        • imed_eddine bjr oui, mes enfants sont mes rayons de soleil , sans eux , ma vie aurait pris un autre court, merci à toi et que dieu puisse nous accorder la paix de l’âme et la joie d’être encore là
        "Soyez à vous-mêmes votre propre refuge ,soyez à vous- mêmes votre propre lumière;"

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