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Les élus FLN qui voteront pour d’autres partis en course pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation sont considérés comme des harkis au FLN, car ils ont trahi les principes de Novembre 1954.
Je ne pardonnerai jamais leur trahison», a menacé, hier, Amar Saadani, secrétaire général du FLN à partir de Annaba, en faisant allusion à son concurrent direct, le RND.
Au Théâtre régional de Annaba – qui a été pris d’assaut dès hier matin par une foule de militants des wilayas de l’Est et du Sud-Est –, Saadani a néanmoins voulu prévenir les dissensions internes de ses élus en les rassurant : «Je peux vous garantir que les pratiques de la chkara pour élire tel ou tel élu au poste de sénateur sont révolues au FLN. Cela relève des pratiques anciennes. Tout le monde peut postuler aux primaires prévues dans quelques jours.
Ceux qui auront la chance de gagner, nous les soutiendrons sans condition. Pour garantir cette transparence, une équipe sera à Annaba la semaine prochaine pour encadrer les primaires.»
Ainsi, le patron du FLN, qui a entamé depuis la wilaya d’Oran les préparatifs pour les élections sénatoriales prévues en décembre 2015, veut s’assurer, à partir de Annaba, de la fidélité des élus FLN des régions Est et Sud-Est. Un défi à relever qui vise à détrôner le RND, majoritaire actuellement au Conseil de la nation.
«Si vous voulez confirmer la position de force de votre parti lors du prochain renouvellement partiel et assurer le leadership sur la scène politique, il faut voter pour le FLN, pas pour les personnes, encore moins pour nos concurrents», a-t-il insisté sous les cris et youyous de l’assistance.
Abordant le sujet de l’alliance présidentielle, Amar Saadani a invité les «petits partis» ayant soutenu le programme du président Bouteflika à venir se joindre à cette initiative.
Visant le MPA et le TAJ sans les nommer, l’orateur veut les séduire en assurant que «c’est une initiative politique nationale, non pas du FLN. Toutes les forces politiques, quelle que soit leur dimension, peuvent s’y allier avec comme seule condition continuer à soutenir le programme du Président. Et pour confirmer que tous les partis intéressés seront sur un pied d’égalité dans cette union, le siège de l’alliance ne sera pas à Hydra».
Rappelons que lors du renouvellent partiel des membres du Conseil de la nation en 2012, le FLN n’avait remporté que 17 sièges alors que le RND en avait raflé 24 suite à son alliance avec le Parti des travailleurs.
El Watan
Je ne pardonnerai jamais leur trahison», a menacé, hier, Amar Saadani, secrétaire général du FLN à partir de Annaba, en faisant allusion à son concurrent direct, le RND.
Au Théâtre régional de Annaba – qui a été pris d’assaut dès hier matin par une foule de militants des wilayas de l’Est et du Sud-Est –, Saadani a néanmoins voulu prévenir les dissensions internes de ses élus en les rassurant : «Je peux vous garantir que les pratiques de la chkara pour élire tel ou tel élu au poste de sénateur sont révolues au FLN. Cela relève des pratiques anciennes. Tout le monde peut postuler aux primaires prévues dans quelques jours.
Ceux qui auront la chance de gagner, nous les soutiendrons sans condition. Pour garantir cette transparence, une équipe sera à Annaba la semaine prochaine pour encadrer les primaires.»
Ainsi, le patron du FLN, qui a entamé depuis la wilaya d’Oran les préparatifs pour les élections sénatoriales prévues en décembre 2015, veut s’assurer, à partir de Annaba, de la fidélité des élus FLN des régions Est et Sud-Est. Un défi à relever qui vise à détrôner le RND, majoritaire actuellement au Conseil de la nation.
«Si vous voulez confirmer la position de force de votre parti lors du prochain renouvellement partiel et assurer le leadership sur la scène politique, il faut voter pour le FLN, pas pour les personnes, encore moins pour nos concurrents», a-t-il insisté sous les cris et youyous de l’assistance.
Abordant le sujet de l’alliance présidentielle, Amar Saadani a invité les «petits partis» ayant soutenu le programme du président Bouteflika à venir se joindre à cette initiative.
Visant le MPA et le TAJ sans les nommer, l’orateur veut les séduire en assurant que «c’est une initiative politique nationale, non pas du FLN. Toutes les forces politiques, quelle que soit leur dimension, peuvent s’y allier avec comme seule condition continuer à soutenir le programme du Président. Et pour confirmer que tous les partis intéressés seront sur un pied d’égalité dans cette union, le siège de l’alliance ne sera pas à Hydra».
Rappelons que lors du renouvellent partiel des membres du Conseil de la nation en 2012, le FLN n’avait remporté que 17 sièges alors que le RND en avait raflé 24 suite à son alliance avec le Parti des travailleurs.
El Watan
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