« Monsieur le ministre, la Police de l’air et des frontières française vous demande de passer à la fouille ».
Ce sont par ces mots, pris dans un premier temps pour une blague, que le ministre de la Communication Hamid Grine a été notifié par le chef de protocole de l’ambassade d’Algérie en France qu’il allait faire l’objet d’une fouille, rapporte le journal Liberté, ce lundi 19 octobre.
La scène a eu lieu samedi vers 19h50 heure française. Hamid Grine se trouvait dans l’une des pièces privées du salon d’honneur de l’aéroport parisien d’Orly. Le ministre attendait de prendre l’avion pour rentrer à Alger, pour un vol prévu à 20h10. « Les deux hôtesses de l’aéroport de Paris au service du ministre, deux jeunes Maghrébines, étaient particulièrement gênées. Hamid Grine a pris son bagage et s’est déplacé aux locaux de la Paf française situés à environ trente mètres du compartiment lui servant de salle d’attente », racontent des témoins cités par le quotidien.
« Quatre agents lui demandent de faire passer sa valise et son manteau au scanner ainsi que de se soumettre à une fouille corporelle. Hamid Grine a protesté en faisant rappeler aux quatre agents, qu’il était ministre de la République algérienne et qu’il était en mission sur le sol français. Il leur a montré son passeport diplomatique et un ordre de mission, mais sans succès », poursuit la source.
Les témoins affirment que « les quatre pafistes ont signifié [au ministre] qu’ils ont reçu des ordres et qu’ils sont tenus de les exécuter. Le ministre a fini par céder. La fouille a pris à peine cinq minutes. Après quoi, Hamid Grine a embarqué. Le vol a pris un peu de retard. L’avion a finalement décollé à 20h45 », concluent-ils.
L’incident a mené à la convocation, hier dimanche, de l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, par le ministère des Affaires étrangères. Le ministère a signifié à l’ambassadeur « le caractère inacceptable du traitement réservé à un ministre de la République ». Des sources diplomatiques ont souligné que cet incident, le troisième dont fait l’objet un ministre algérien, risque « d’altérer la qualité » des relations algéro-françaises.
TSA
Ce sont par ces mots, pris dans un premier temps pour une blague, que le ministre de la Communication Hamid Grine a été notifié par le chef de protocole de l’ambassade d’Algérie en France qu’il allait faire l’objet d’une fouille, rapporte le journal Liberté, ce lundi 19 octobre.
La scène a eu lieu samedi vers 19h50 heure française. Hamid Grine se trouvait dans l’une des pièces privées du salon d’honneur de l’aéroport parisien d’Orly. Le ministre attendait de prendre l’avion pour rentrer à Alger, pour un vol prévu à 20h10. « Les deux hôtesses de l’aéroport de Paris au service du ministre, deux jeunes Maghrébines, étaient particulièrement gênées. Hamid Grine a pris son bagage et s’est déplacé aux locaux de la Paf française situés à environ trente mètres du compartiment lui servant de salle d’attente », racontent des témoins cités par le quotidien.
« Quatre agents lui demandent de faire passer sa valise et son manteau au scanner ainsi que de se soumettre à une fouille corporelle. Hamid Grine a protesté en faisant rappeler aux quatre agents, qu’il était ministre de la République algérienne et qu’il était en mission sur le sol français. Il leur a montré son passeport diplomatique et un ordre de mission, mais sans succès », poursuit la source.
Les témoins affirment que « les quatre pafistes ont signifié [au ministre] qu’ils ont reçu des ordres et qu’ils sont tenus de les exécuter. Le ministre a fini par céder. La fouille a pris à peine cinq minutes. Après quoi, Hamid Grine a embarqué. Le vol a pris un peu de retard. L’avion a finalement décollé à 20h45 », concluent-ils.
L’incident a mené à la convocation, hier dimanche, de l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, par le ministère des Affaires étrangères. Le ministère a signifié à l’ambassadeur « le caractère inacceptable du traitement réservé à un ministre de la République ». Des sources diplomatiques ont souligné que cet incident, le troisième dont fait l’objet un ministre algérien, risque « d’altérer la qualité » des relations algéro-françaises.
TSA
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