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Ne plus écrire sur Israël

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  • Ne plus écrire sur Israël

    Je ne suis pas masochiste, mais chaque fois que j’écris sur le conflit israélo-palestinien, une volée de bois vert m’attend dans l’espace réservé aux commentaires. J’ai beau préciser ma position sur la création d’un État palestinien (pour), les implantations juives en Cisjordanie (contre), Netanyahou (pas l’homme de la situation) tout en défendant le droit d’Israël d’exister, rien n’y fait.

    Cela ne suffit pas pour quelques excités de la Palestine qui n’ont jamais mis les pieds là-bas et qui ne connaissent rien de l’histoire de la région ou de sa géographie. Les plus zélés m’interpellent même si je parle d’autre chose.
    Trop croient dur comme fer que les Juifs contrôlent les médias, les banques, le monde, quoi. Ce délire antisémite, qui a façonné la pensée génocidaire en Europe, occupe de plus en plus d’espace dans le débat, même ici.
    Enfin, les plus fanatiques croient que le peuple juif n’a jamais existé. Cela permet de sauter une étape.

    Le rôle des médias

    Au Québec, les médias racontent les événements prioritairement du point de vue arabe, allant même jusqu’à transformer les agresseurs en victimes, comme c’est le cas présentement. Les Québécois ont toujours ressenti une sympathie naturelle pour les perdants de l’Histoire. Une position noble tant que les bons sentiments ne se substituent pas à la lucidité et à l’intégrité.
    Vendredi dernier, le chroniqueur Norman Lester a parlé sur les ondes du 98,5 d’un certain «Mur des mosquées» alors qu’il était question du «Mur des Lamentations», devenant ainsi la courroie de transmission d’une campagne actuelle auprès de l’UNESCO menée par six pays arabes, le Maroc, l’Égypte, l’Algérie, la Tunisie, le Koweït et les Émirats, pour «déjudaïser» le lieu le plus saint pour les Juifs, le fameux Mur des Lamentations et l’intégrer à la mosquée Al-Aqsa.

    Parler pour la vérité

    L’actuel spasme de violence a éclaté au début d’octobre avec l’assassinat d’un jeune couple israélien par le Hamas devant leurs quatre enfants. En toile de fond, un mensonge maintes fois répété depuis 1929, quand il a déclenché un pogrom à Hébron: les Juifs veulent détruire la mosquée Al-Aqsa. Il me semble qu’ils en auraient eu souvent l’occasion en 86 ans.
    Depuis trois semaines, tous les jours, des Israéliens anonymes sont poignardés dans la rue, dont un garçon de 13 ans qui a reçu 15 coups de couteau.
    L’Autorité Palestinienne a voulu faire gober au monde que l’assaillant, lui aussi âgé de 13 ans, avait été «exécuté» par la police, jusqu’à ce qu’on nous le montre en train de manger dans son lit d’hôpital en Israël.
    Éviter de parler de sujets difficiles, par crainte d’offenser ou d’être la cible d’injures, c’est empêcher la vérité de s’imposer. Or, ce conflit, comme bien d’autres, est en déficit d’informations fiables et vérifiables.

    Aucun intérêt ?

    Si Israël ne vous intéresse pas, il importe quand même de se demander ce qui arriverait si, dans le contexte de la montée de l’État islamique chez le voisin syrien, du Hezbollah armé par l’Iran à la frontière nord et des fanatiques religieux du Hamas en contrôle au sud à Gaza, Israël se trouvait en danger de mort? Une guerre mondiale? Non, je ne peux pas dire que je n’écrirai plus sur Israël.


    le journal de Québec
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