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Le message codé de Nezzar à Gaïd Salah«Le DRS n’est pas sous l’autorité de l’état-major»

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  • Le message codé de Nezzar à Gaïd Salah«Le DRS n’est pas sous l’autorité de l’état-major»

    L’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, a estimé que «le communiqué de la Présidence ajoute à la confusion ambiante et n’apporte aucun éclairage sur les tenants et les aboutissants des décisions prises par le Président s’agissant de ce service de sécurité».


    La polémique née au lendemain de la «décapitation» des états-majors des structures sécuritaires suivie de la mise à la retraite du patron des Services spéciaux ne retombe pas. Manifestement, le communiqué de la Présidence du 8 octobre dernier, défendant la thèse d’une «réforme large», n’arrive pas à fermer cette parenthèse tendue et surtout n’a pas pu convaincre grand monde.

    Ce cafouillage inédit prend même de l’ampleur avec l’intervention de l’ancien ministre de la Défense et non moins influent général à la retraite, Khaled Nezzar, qui met en cause sèchement les «clarifications» de la présidence de la République. «Le communiqué de la Présidence ajoute à la confusion ambiante et n’apporte aucun éclairage sur les tenants et les aboutissants des décisions prises par le Président s’agissant de ce service de sécurité (DRS)», a déclaré M. Nezzar, hier, sur le site Algériepatriotique.

    De la bouche d’un ancien ministre de la Défense nationale, la mise au point sonne comme un démenti à l’adresse des auteurs du communiqué présidentiel. En tout cas, cette intervention témoigne du «désordre» régnant, mais aussi et surtout du flou qui entoure tant les changements intervenus au sein du DRS que des nouveaux «détenteurs» de nouvelles fonctions qui ont connu des transferts.

    Qui relève de qui et qui est patron de qui ? L’ancien chef d’état-major puis ministre de la Défense pose la question, ou du moins demande des précisions pour lever toute équivoque. M. Nezzar dit clairement que le fameux communiqué de la Présidence «ne précise pas de quelle entité relèvent les services touchés par ces changements». Une interpellation lourde de sens, qui suggère que les changements opérés au sein du DRS n’obéissent pas, finalement, à une ambition de réforme, dont l’objectif serait de parvenir à l’instauration de l’«Etat civil».

    Le général à la retraite, politiquement actif, laisse entendre qu’il ne s’agit, au bout du compte, que d’une manœuvre pour mettre hors jeu le général Toufik. L’ancien ministre de la Défense nationale mesure l’importance et la nécessité de définir les frontières et les prérogatives au sein des différentes structures de l’armée et des Services de renseignement.

    D’où son doute sur les intentions et surtout l’objectif recherché à travers la mise à l’écart de l’ex-patron du DRS : «Si cette relation fonctionnelle n’est pas clairement identifiée, cela voudrait dire que le Président n’a fait que retirer le DRS à un responsable pour le mettre entre les mains d’un autre.» Mais entre les mains de qui et surtout sous la coupe de quelle autorité ? La présidence de la République ou L’état-major de l’armée ? La confusion demeure et il n’est pas exclu qu’elle soit sciemment entretenue.

    Ce qui amène Khaled Nezzar à faire l’implacable constat qu’«en définitive, il n’y a pas eu de restructuration des services de renseignement». De ce fait, l’ancien membre du défunt Haut Comité de l’Etat (HCE) ne se limite pas à relever les ambiguïtés entourant les changements au sein de l’appareil sécuritaire faisant planer aussi bien les doutes que les inquiétudes, il se charge alors de corriger et de rétablir des évidences historiques. «Cette situation (confusion, ndlr) fait dire à beaucoup de gens que le DRS est sous le commandement de l’autorité militaire, alors qu’il n’en est rien», tranche M. Nezzar. Et de poursuivre avec certitude que le DRS «relève de la présidence de la République même si ses locaux se trouvent aux Tagarins».

    L’ancien ministre n’a pas manqué de rappeler que depuis toujours, les Services spéciaux relèvent de l’autorité du président de la République. Et c’est là que ce message codé de Khaled Nezzar prend tout son sens politique. S’il s’abstient de révéler clairement le fond de sa conviction, il semble vouloir dire, à l’adresse du chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, «vous n’êtes pas le seul et unique patron».

    Ce dernier, qui occupe l’espace politique national depuis le quatrième mandat, ne cesse d’envoyer des signes qu’il est le maître à bord. Ce qui fait dire à certains observateurs avertis que l’homme est «en campagne» et s’interroger même sur ses ambitions politiques. Il va sans dire que l’actuel chef d’état-major va s’atteler à examiner soigneusement, afin de le décoder, le message de son «aîné».
    El Watan

  • #2
    Khaled Nezzar, a estimé que «le communiqué de la Présidence ajoute à la confusion ambiante et n’apporte aucun éclairage sur les tenants et les aboutissants des décisions prises par le Président s’agissant de ce service de sécurité».

    * Le message codé de Nezzar à Gaïd Salah «Le DRS n’est pas sous l’autorité de l’état-major»
    .

    Un ""DAF "" qui met son grain de sel


    Possible :

    La nouvelle constitution va définir le rôle de chaque institution civil et militaire .. Afin que Personne ne peut piétiner le domaine de l autre ..

    Le message a été donné :
    l affaire " Amara Ben younes " qui avait dépassé ses prérogatives ..
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      Le message codé de Nezzar à Gaïd Salah
      Depuis quand un....b'ghal...sait coder????

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      • #4
        DOUBLON à enlever svp
        Dernière modification par KHORE, 07 mai 2017, 10h20.

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        • #5
          Donc en gros: 10% de citation pour 90% d'interprétation.

          On est devant pire qu'un parchemin de XVII a.J.

          Je savais que c'etat courant comme style journalistique, que de parler à la place de celui qui parle pour dire sur sa langue ce qu'on veut lui faire dire, mais de là à atteindre ce niveau de substitution...

          La présidence a du s'en inspirer pour ses communiqués pour se substituer au "koursi", mais là on le comprend: y'a incapacité physique de la parole.
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          • #6
            Notre général assassin comme à son accoutumé, ne se gêne de rien!
            Il a fait "démissionner" de son "plein gré" Chadli, piss** sur le résultat sans équivoque du suffrage et la volonté du peuple, mis sous le boisseau la constitution, l'une des meilleure en son temps, chapeauter une institution fantoche, le HCE, éliminer et bâillonner de forces et menaces toute opposition individuelle ou organisée et là s'inventant une nouvelle occupation de juriste et exégète de la constitution, trouve la mise à la touche de ses copains dans des crimes imprescriptibles pas trop "fair-play" et que nous vivons sous une ère d'un "Etat non civil" !
            Dernière modification par pioto, 22 octobre 2015, 14h45.

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            • #7
              Par KHORE

              Khaled Nezar ... il a servi fidèlement BELKHEIR
              .

              Tu connais trés bien "" l historiette "" réelle de Belkkeir ??

              BELKHEIR envoyé ( politique d éloignement pour terminer sa vie chez ses préférés : le trône mixte : alaouito-français ?? )
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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