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Les plantes qui soulagent les rhumatismes

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  • Les plantes qui soulagent les rhumatismes

    En appoint ou au cœur du traitement des rhumatismes, et de l’arthrose en particulier, les plantes rendent d’immenses services. C'est le cas de la prêle, de l'harpagophytum, de la reine-des-prés et du cassis.

    Les rhumatismes sont des maladies douloureuses, aiguës ou chroniques, qui gênent le fonctionnement d’articulations essentielles aux mouvements.

    La phytothérapie calme les douleurs

    L’arthrose, le plus fréquent des rhumatismes, est une maladie dégénérative du cartilage. Celui-ci est normalement en perpétuel remaniement, et ses produits de dégradation sont évacués. Quand ce processus est rendu impossible, surviennent des poussées inflammatoires répétées, qui détruisent le cartilage.

    Si les rhumatismes sont soulagés par des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), la phytothérapie est capable de calmer les douleurs et aussi de fortifier les articulations.

    La prêle, reminéralisante

    Composée de tiges en “queue-de-cheval”, la prêle des champs, gorgée de minéraux précieux pour combattre l’arthrose et les autres rhumatismes dégénératifs, est notamment riche en silicium. Celui-ci est un des matériaux constitutifs du cartilage et de l’os, dont il améliore la souplesse et la solidité.

    Comment l’utiliser ? En traitement de fond essentiellement, sous forme de poudre micronisée, 1 à 3 g par jour, ou de suspension intégrale de plantes fraîches qui préserve les minéraux, à raison d’une cuillerée à café le matin, souvent associé à de l’ortie.

    Les précautions d’emploi : la forme micronisée permet d’éviter les problèmes de tolérance gastrique. La prêle est contre-indiquée en cas d’insuffisance rénale.

    L’harpagophytum, anti-inflammatoire

    La racine secondaire (le tubercule) de cette plante qui pousse dans les déserts d’Afrique du Sud contient des iridoïdes, comme l’harpagoside aux propriétés anti-inflammatoires.

    L’harpagophytum soulage activement (des études cliniques chez l’homme l’attestent) les douleurs articulaires légères à modérées, et diminue la raideur des articulations. Il serait efficace aussi sur les douleurs lombaires.

    Comment l’utiliser ? Sous forme d’extrait sec, en gélule, à la dose de 2 g par jour, ou son équivalent en poudre de plante, jusqu’à 5 g par jour, en cures discontinues, dix jours par mois par exemple, dans les poussées “chaudes” inflammatoires.

    Les précautions d’emploi : l’harpagohytum est extrêmement bien toléré et les effets indésirables (une accélération du transit) sont rares. Aucune interaction avec d’autres médicaments n’a été notifiée.

    La reine-des-prés, aspirine végétale

    Les parties aériennes fleuries de la plante, herbacée de grande taille, commune partout en Europe dans les lieux humides, contiennent des dérivés salicylés. Quand on en froisse les fleurs, on retrouve l’odeur si caractéristique de l’aspirine du Rhône, du salicylate de méthyle !

    Ses principes actifs ont des effets anti-inflammatoires comparables aux harpagosides, mais ils sont plutôt réservés aux rhumatismes aggravés par l’humidité. Ces rhumatismes sont plus traînants, en général moins aigus, mais plus enraidissants. Cette plante a ceci de remarquable qu’on y trouve les actifs anti-inflammatoires et leur naturel antidote, des tanins, qui protègent l’estomac.

    Comment l’utiliser ? Sous forme d’extrait sec ou fluide, de poudre ou de teinture-mère. Pendant la crise, on sirote durant la journée une infusion d’une poignée de sommités fleuries dans 1 l d’eau ; en traitement de fond, et si les signes sont importants, privilégier 50 gouttes matin et soir de teinture-mère à diluer dans un peu d’eau. L’association cassis et reine-des-prés peut être intéressante.

    Les précautions d’emploi : elles sont identiques à celles de l’aspirine. La reine-des-prés est à éviter en cas de gastrite, d’allergie à l’aspirine, de prise d’anticoagulant ou d’anti-inflammatoires.

    Le cassis, "antirouille" et antidouleur

    Les feuilles de cet arbrisseau contiennent des polyphénols (des flavonoïdes, des tanins et leurs précurseurs) qui sont de puissants antioxydants. Autant de composants qui sont actifs sur les phénomènes associés à l’inflammation chronique. Ils exercent également un effet analgésique.

    Comment l’utiliser ? En traitement de fond (les cures sont alors continues), associé éventuellement à d’autres plantes anti-inflammatoires, la feuille de frêne, l’ortie ou la reine-des-prés.
    A privilégier, une décoction-macération qui marie, à quantités égales, les feuilles de cassis, de bouleau, de frêne, d’ortie et les sommités fleuries de reine-des-prés. La recette ? On jette une poignée de ce mélange dans de l’eau bouillante, on coupe l’ébullition et on laisse infuser 15 min. A boire tout au long de la journée.

    Les précautions d’emploi : le cassis est sûr, il n’est pas toxique et aucun effet secondaire n’est décrit.



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