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Réforme hospitalière : Beaucoup reste à faire

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  • Réforme hospitalière : Beaucoup reste à faire

    Saïd Mekkaoui, directeur des études au ministère de la Santé, a été l’invité hier de la Chaîne 3. Au cours de cette émission, il a été question de l’amélioration des services de santé qui figure en tête des priorités au niveau du secteur.
    L’intervenant a déclaré que le ministre a lancé un audit pour améliorer la performance du système de santé. Mais, il a été donné de constater que des carences persistent toujours dans certains hôpitaux. Mekkaoui a déclaré que l’aspect relatif à l’amélioration du système de santé a été pris en charge conformément au plan de redressement élaboré par le ministre et qui doit être suivi rigoureusement par des inspecteurs affectés sur le terrain pour évaluer justement cette performance. Concernant les malades qui sont toujours mal pris en charge dans les établissements sanitaires, l’intervenant a affirmé que, certes, il a été relevé des dysfonctionnements dans la prise en charge des patients, mais des progrès dans l’amélioration de la qualité des services de soins de santé se font dans ce sens pour endiguer définitivement ce problème. Aussi, il a été évoqué le mauvais accueil des patients dans les hôpitaux et qui demeure toujours un problème crucial. Selon Mekkaoui, dans le but de satisfaire les doléances des patients, des contrôleurs de la Santé se sont déplacés sur le terrain pour corriger les anomalies signalées à cet effet dans les divers établissements sanitaires. Selon lui, à chaque réclamation émanant des patients, des décisions fermes sont prises automatiquement pour pallier à cet état de fait, afin de préserver la déontologie des métiers de la Santé. Par ailleurs, l’intervenant a évoqué la pression au niveau des urgences à laquelle le personnel médical est quotidiennement confronté. Il a affirmé qu’une organisation est en train de se faire pour l’amélioration du bon fonctionnement des différentes structures sanitaires. Aussi, il a été évoqué l’importance du CHU Mustapha-Pacha, qui, selon lui, rend de très grands services à l’échelle nationale.
    D’autre part, il a été question de la suffisance des infrastructures sanitaires aussi bien à Alger que dans d’autres wilayas pour prendre convenablement en charge tous les malades, puisque maintenant en plus des hôpitaux, le secteur pense à l’élaboration d’une nouvelle carte sanitaire pour aller vers la création d’une circonscription sanitaire. À cet effet, Mekkaoui, a affirmé que ces circonscriptions ont commencé à être développées à partir de 2007. À cet effet, il a souligné que la circonscription sanitaire va être constituée d’unités hospitalières régionales destinées à faire le lien entre les grands établissements de santé et les polycliniques et salles de soins de proximité, dont la simulation a commencé à être entreprise. Interrogé sur l’hygiène hospitalière qui fait toujours défaut dans les hôpitaux et polycliniques, l’intervenant a déclaré être conscient du problème, mais des décisions ont été prises dans ce volet pour remédier à cette situation. Selon lui, la propreté est l’affaire de tous. D’autre part, il y a lieu de savoir que l’hygiène hospitalière joue un rôle important dans la sécurité des patients et le système de santé. Son but consiste principalement à mesurer et à réduire les formes larvées d’infection endémique, ainsi qu’à diagnostiquer, étudier et endiguer les épidémies. Mekkaoui a affirmé que des mesures ont été prises à cet effet pour mettre un terme définitif à cette situation malencontreuse qui porte gravement atteinte à la santé du patient.
    D’autre part, il y a lieu de rappeler que l’hôpital est un lieu à risque d’infection. Le regroupement dans un même lieu de malades atteints d’infections souvent graves d’une part, et les techniques invasives utilisées pour les soigner d’autre part, de la simple injection à la chirurgie, font de l’hôpital un lieu où le risque de contracter une infection est important.
    Toute infection contractée à l’hôpital est appelée infection hospitalière ou nosocomiale.
    Elle peut toucher les malades, leur famille, ou le personnel. Par conséquent, l’hygiène est l’ensemble des mesures permettant de prévenir ces infections hospitalières ou nosocomiales. Elle fait appel à des mesures systématiques et à des mesures individualisées qui sont à prendre au cas par cas selon le patient concerné ou la situation de l’hôpital : par exemple, isolement d’un malade contagieux, ou d’un malade particulièrement réceptif aux infections, ou réaction en cas d’épidémie dans un service. Négliger le nettoyage en raison de l’utilisation de désinfectants puissants ou de la stérilisation. Les résidus organiques (sur les instruments) et les poussières (sur les surfaces) sont les principaux supports des micro-organismes. D’autre part, il a été évoqué le sujet de la réforme du système de santé qui tarde à se mettre en place. À cet effet, Mekkaoui a affirmé que la réforme se traduit par des actions qui doivent être menées de façon continue. En résumé, la réforme est appliquée tout le temps par des mesures qui sont prises pour contribuer à l’amélioration de la performance des systèmes de santé. Interrogé sur la gratuité des soins, Mekkaoui a répondu que celle-ci ne pourra pas être remise en cause et demeure un acquis.
    Lazreg Aounallah

    le Courier D'Algerie
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Un boucher ferait un meilleur travail que le chirurgiens algériens ! J'ai quelques horror stories qui me dégouttent sur ces hopitaux algériens !
    ...

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    • #3
      La medecine est à l'image de toute la société algerienne... malade et pas à la hauteur

      D'un autre coté, ceux qui travaillent dans le domaine disent ne pas avoir les moyens pour travailler

      L'algerie a fait des hopitaux mais n'a ni les moyens humains ni materiels ni une discipline pour assurer leurs bon fonctionnement

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      • #4

        La medecine est à l'image de toute la société algerienne... malade et pas à la hauteur

        D'un autre coté, ceux qui travaillent dans le domaine disent ne pas avoir les moyens pour travailler

        L'algerie a fait des hopitaux mais n'a ni les moyens humains ni materiels ni une discipline pour assurer leurs bon fonctionnement
        Le manque de moyens était une excuse valable du temps du socialisme.
        La libéralisation et le secteur privé ont corrigé les déficits.

        La médecine continue sa crise de jeunesse faute de volonté politique d'assainir la situation. Partout où sa déraille , il y a profits pour les planqués.

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        • #5
          Un boucher ferait un meilleur travail que le chirurgiens algériens ! J'ai quelques horror stories qui me dégouttent sur ces hopitaux algériens

          Tout métier s'apprend en atelier sous la direction de patrons et suivi de compagnons. Faute de quoi , l'apprenti devient ouvrier aux compétences limitées, appelé à commettre des erreurs qu'il apprendra à corriger s'il est intelligent.

          L'enseignement de la chirurgie en Algérie est défaillant. La majorité des résidents apprend à opérer sur le tas , sans l'aide d'aînés pour leur faciliter la tâche et leur enseigner la bonne technique.

          Les politiciens assurés de se faire opérer en France, ne suivent que les marchés. Acheter et importer pour la santé commerciale.

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          • #6
            Il faut dire même au mepris de mecontenter le sieur secretaire machin de la sante que la situation regresse continuellement pour ne pas dire DEGRINGOLE completement !! C'est toujours la gestion ...et encore la gestion qui n'arrete pas de faire de ses siennes.....surtout que depuis que la chose est confiée aux copains et autres coquins !!!

            Il aurait fallu prendre les choses par les cornes juste à la vu de cet hopital ou les nouveaux nes sont entassés comme des souris , mais...helas on continu de faire ...avec le sourire..comme c'est de rien n'etait !!???
            une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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            • #7
              C'est en effet un probleme de gestion, on entend que des spécialistes fond leurs gardes à la maison
              Que le matin ils pointent à l'hopital puis quittent aussitot, sans que l'administration des hopitaux les sanctionne, c'est trés grave et tu trouve des medecins à 11h attendre leurs enfants à l'école
              C'est permis de quitter l'hopital chaque jour pour récuperer ses enfants? avis au ministere!!

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              • #8

                Il faut dire même au mepris de mecontenter le sieur secretaire machin de la sante que la situation regresse continuellement pour ne pas dire DEGRINGOLE completement !! C'est toujours la gestion ...et encore la gestion qui n'arrete pas de faire de ses siennes.....surtout que depuis que la chose est confiée aux copains et autres coquins !!!
                Copiée sur la médecine d'outre méditerranée , en relation toujours avec cette médecine comme référence et des patients qui oublient qu'il ne sont plus français, la médecine algérienne ne vaut pas son modèle , sans être négligeable.

                Née du néant , avec une seule fac à Alger , désertée de son personnel ,elle s'est développée et continue à progresser. Comparée à ses équivalents africains , elle n'a rien à leur envier.

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                • #9
                  Il y'a aussi un grave probleme d'indiscipline des malades, certains vond à l'hopital pour se faire une injection
                  Ils ne sont pas du tout instruit, pas meme un minimum et c'est cela le plus décevant

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