Washington, à travers cette mise en garde, cherche peut-être à préparer le terrain dans le cadre du complot supposé viser l’Algérie juste après la Syrie.
L’Algérie serait-elle de nouveau dans l’œil du cyclone ? A en croire Washington, il faut craindre que oui. En effet, dans son nouveau rapport annuel, le Département d’Etat US alerte sur les menaces que font toujours peser Al-Qaïda au Maghreb islamique de l’Algérien Abdelmalek Droukdel et le groupe Al Mouabitoune. Le Département d’Etat US adresse un message d’alerte ferme à l’Algérie.
Dans son nouveau rapport annuel, ce Département dirigé par John Kerry, secrétaire d’Etat à l’administration démocrate du président Barack Obama, a insisté sur la persistance de la menace terroriste en Algérie, voire le risque de son accentuation après une supposée réconciliation annoncée entre Al-Qaïda au Maghreb islamique de Abdelmalek Droukdel et le groupe Al Mourabitoune (fusion entre Les signatires du sang et le Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’Ouest, Mujao). Pour l’administration américaine, la menace que font planer ces deux groupes serait encore « plus sérieuse que celle de Jund Al-Khilafa », groupe apparu en 2014 et ayant clamé son allégeance à « l’Etat islamique » en Irak et en Syrie. Et pour cause. Aqmi a beaucoup bénéficié de l’incertitude prévalant en Libye et au Mali pour réorganiser ses rangs.
Autre révélation du rapport du Département US, le risque de conflagration de deux grandes régions en Algérie: la Kabylie, devenue une base arrière pour Aqmi et pour « l’Etat islamique » (Jund Al Khilafa), et le « grand sud algérien ». « Ce sont les zones du pays où existe une forte menace terroriste », prévient l’administration américaine.
Après avoir échoué à déclencher des troubles durables à Ghardaïa, point de départ du complot visant le pays, comme cela avait commencé en Syrie, et avant cela en Tunisie, en Libye et en Egypte, il semble que les partisans des » printemps arabes artificiels » aient changé de fusil d’épaule en optant pour la Kabylie et le grand sud algérien où d’importantes et inquiétantes saisies d’armes sont opérées quasi quotidiennement, alors que des tentatives d’infiltrations terroristes sont également déjouées très régulièrement. A ce propos, d’ailleurs, des unités de l’ANP ont déjoué à Adrar ce vendredi une tentative d’introduction d’armes et de munitions sur le territoire national, a annoncé ce samedi 24 octobre, le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
» Un détachement combiné relevant du secteur opérationnel d’Adrar/3e Région Militaire, a mis en échec, hier 23 octobre 2015, une tentative d’introduction d’un lot d’armements et de minutions « , précise la même source.
» Cette opération a permis la découverte d’une cache contenant un lot d’armements. Il s’agit d’un fusil mitrailleur de type FMPK, un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, quatre fusils à répétition, neuf grenades, deux roquettes pour (RPG-7) et une importante quantité de minutions de différents calibres « , ajoute-t-elle.
Par Rafik Bakhtini
Tribune des lecteurs
L’Algérie serait-elle de nouveau dans l’œil du cyclone ? A en croire Washington, il faut craindre que oui. En effet, dans son nouveau rapport annuel, le Département d’Etat US alerte sur les menaces que font toujours peser Al-Qaïda au Maghreb islamique de l’Algérien Abdelmalek Droukdel et le groupe Al Mouabitoune. Le Département d’Etat US adresse un message d’alerte ferme à l’Algérie.
Dans son nouveau rapport annuel, ce Département dirigé par John Kerry, secrétaire d’Etat à l’administration démocrate du président Barack Obama, a insisté sur la persistance de la menace terroriste en Algérie, voire le risque de son accentuation après une supposée réconciliation annoncée entre Al-Qaïda au Maghreb islamique de Abdelmalek Droukdel et le groupe Al Mourabitoune (fusion entre Les signatires du sang et le Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’Ouest, Mujao). Pour l’administration américaine, la menace que font planer ces deux groupes serait encore « plus sérieuse que celle de Jund Al-Khilafa », groupe apparu en 2014 et ayant clamé son allégeance à « l’Etat islamique » en Irak et en Syrie. Et pour cause. Aqmi a beaucoup bénéficié de l’incertitude prévalant en Libye et au Mali pour réorganiser ses rangs.
Autre révélation du rapport du Département US, le risque de conflagration de deux grandes régions en Algérie: la Kabylie, devenue une base arrière pour Aqmi et pour « l’Etat islamique » (Jund Al Khilafa), et le « grand sud algérien ». « Ce sont les zones du pays où existe une forte menace terroriste », prévient l’administration américaine.
Après avoir échoué à déclencher des troubles durables à Ghardaïa, point de départ du complot visant le pays, comme cela avait commencé en Syrie, et avant cela en Tunisie, en Libye et en Egypte, il semble que les partisans des » printemps arabes artificiels » aient changé de fusil d’épaule en optant pour la Kabylie et le grand sud algérien où d’importantes et inquiétantes saisies d’armes sont opérées quasi quotidiennement, alors que des tentatives d’infiltrations terroristes sont également déjouées très régulièrement. A ce propos, d’ailleurs, des unités de l’ANP ont déjoué à Adrar ce vendredi une tentative d’introduction d’armes et de munitions sur le territoire national, a annoncé ce samedi 24 octobre, le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
» Un détachement combiné relevant du secteur opérationnel d’Adrar/3e Région Militaire, a mis en échec, hier 23 octobre 2015, une tentative d’introduction d’un lot d’armements et de minutions « , précise la même source.
» Cette opération a permis la découverte d’une cache contenant un lot d’armements. Il s’agit d’un fusil mitrailleur de type FMPK, un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, quatre fusils à répétition, neuf grenades, deux roquettes pour (RPG-7) et une importante quantité de minutions de différents calibres « , ajoute-t-elle.
Par Rafik Bakhtini
Tribune des lecteurs
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