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  • Yémen Même la bombe atomique ne sauvera Riyad !

    Yémen : Même la bombe atomique ne sauvera Riyad !

    par Abdel B. Attwan – 24 oct 2015

    IRIB- Les armements n'ont pas pu tirer l'Arabie du pétrin yéménite. Riyad ne saura se sauver des eaux, quand bien même il aurait recours à la bombe atomique. Il n'a d'autres choix que de se mettre à la table du dialogue.

    Depuis le 26 mars l'Arabie des Saoud mène une campagne de bombardement particulièrement intense contre le Yémen dans l'objectif de ramener au pouvoir Hadi, son pion. Plus de 7 mois après le début de cette campagne aérienne folle, aucun des objectifs de Riyad n'a été atteint : Riyad n'a pas été à même de détruire comme il le souhaitait les "stocks d'armes stratégiques" du Yémen ni de restituer Hadi. L'ONU propose à l'heure qu'il est un dialogue yéméno-yéménite sur la base du plan de paix d'Ansarallah. Le célèbre analyste arabe Attwan revient sur cette terrible équipée saoudienne au Yémen et écrit : " Riyad a besoin d'une corde pour se tirer du puits ensanglanté du Yémen sinon il continuera à s'embourber encore. La guerre s'est déclenchée à l'appui des chasseurs bombardiers saoudiens et des soldats qui ont débarqué au Yémen pour réprimer les Houthis et les partisans de Saleh et ramener au pouvoir Hadi. Mais Hadi n'est toujours pas là et même s'il revient, c'est à Aden que s'effectuerait son retour et pas à Sanaa. En ce sens, le seul plan de paix viable serait celui d'Ansarallah/Saleh, un plan en sept points qui assurerait la seule sortie de crise. Or l'entêtement et l'obstination de Riyad commencent à coûter cher à ses alliés. Il est évident que la coalition dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas été à même de gagner la guerre par des voies armées et l'échec est de son camp même si Riyad fait l'usage de la bombe atomique. Il est encore plus évident que le siège des Yéménites n'a pas apporté l'effet escompté et qu'il a suscité la forte désapprobation de la communauté internationale. Au Yémen, Riyad est seul et ne se fait accompagner que par les seuls Emirats. Le Koweït s'est refusé de prendre part à la coalition saoudienne et s'est refusé à envoyer ses soldats au Yémen. Oman est resté totalement neutre. Quant à Bahreïn, il est tellement occupé par ses problèmes domestiques qu'il n'a ni envie ni la capacité d'envoyer des militaires au Yémen. La chose la plus banale qu'on puisse affirmer au sujet de Riyad est celle-ci : l'Arabie saoudite est empêtrée dans des crises diverses. Les cours du brut continuent à chuter, ce qui a une répercussion directe sur les réserves financières stratégiques du royaume wahhabite. Le chômage atteint 40% de la population active, les projets infrastructurels et de construction ayant été stoppés net. Sur le terrain des combats, les choses vont encore pires ; les forces saoudiennes se battent au Yémen et sur le sol saoudien c'est à dire dans les provinces de Najran et Jizane. Les attaques houthies se multiplient contre les positions des Saoudiens. Les forces sécuritaires saoudiennes ne sont pas à l'abri des assauts d'Al Qaïda et de Daech . L’attaque contre le lieu de culte chiite à Sihat en Arabie saoudite est encore dans les mémoires et le spectre d'une crise sécuritaire majeure plane toujours sur le royaume. Il y a quelques temps, Obama mettait en garde les Saoud en leur affirmant que les crises internes avec lesquelles ils sont aux prises sont plus nombreuses que les crises étrangères qui menacent l'Arabie saoudite. Or le royaume n'avait pas d'ouïe pour écouter. Les Saoudiens ont cru pouvoir se battre sur tous les fronts aussi bien intérieurs qu'extérieurs : contre les Russes, les Houthis, les Iraniens. L'initiative internationale pour une sortie de la crise yéménite est la seule issue viable sur quoi l'Arabie saoudite peut réellement compter, si elle désire revenir au statut qu'elle détenait avant la crise. Des informations font état de la volonté de Riyad d'acheter les batteries anti-missiles dôme de fer au régime israélien. Si cette information s'avère vraie, ce sera là un sentier sans retour où s'engagera Riyad. L’Arabie saoudite risque de la sorte de perdre tous ses alliés et de devenir cet État paria avec qui personne ne coalisera. Riyad a besoin de plus d'une corde pour se tirer d'affaire. Il a besoin de changer rapidement de cap, de revenir à la réalité.
    Dernière modification par choucha, 27 octobre 2015, 18h05.

  • #2
    : l'Arabie saoudite est empêtrée dans des crises diverses. Les cours du brut continuent à chuter,
    et pourtant on nous jurais il y a quelques mois que l'arabie saoudite faisait tout ce qui est en son pouvoir pour faire chuter le prix du baril en maintenant un haut niveau de production......
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      et pourtant on nous jurais il y a quelques mois que l'arabie saoudite faisait tout ce qui est en son pouvoir pour faire chuter le prix du baril en maintenant un haut niveau de production.....
      l'AS a refusé de baisser son volume de production hydrocarbures à contre courant des demandes de nombreux pays de l'OPEP afin de maintenir les cours du baril assez bas dans l'espoir de rendre le pétrole de schiste non rentable à l'exploitation et gêner au passage l'Iran .

      sauf qu'entre temps,les pétroliers américains se sont adaptés à la nouvelle donne en améliorant la rentabilité de leurs gisements,les cours ont continués à dégringoler et l'ensemble des pays producteurs y compris les séoudiens voient leurs revenus revus à la baisse .
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        Le plus difficile dans une guerre ce n'est pas son déclenchement mais son issue. C'est facile de déclencher une guerre mais il n'est pas aisé de s'en sortir surtout pour un pays qui manque d’expérience guerrière comme l'Arabie Saoudite qui avait l'habitude de sous-traiter ses guerres.
        Je crois que l'AS l'a eu dans le Baba.
        Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

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        • #5


          IRIB- Les armements n'ont pas pu tirer l'Arabie du pétrin yéménite. Riyad ne saura se sauver des eaux, quand bien même il aurait recours à la bombe atomique. Il n'a d'autres choix que de se mettre à la table du dialogue.
          Comme pour l'iran en Syrie ....un échec total avec l option qu'elle a privilégiée !!!

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