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Doing Business 2016 : L’Algérie chute à la 163e place, le Maroc 75e,la tunisie 68e

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  • Doing Business 2016 : L’Algérie chute à la 163e place, le Maroc 75e,la tunisie 68e

    Samir Amar-Khodja mercredi 28 octobre 2015 06:05 maghrebemergent.com


    La Banque mondiale a rendu public le classement «Doing Business» pour l’année 2016, l’Algérie perd 9 places malgré les promesses du gouvernement d’améliorer le climat des affaires.

    L’Algérie est désormais à 163e sur 189 pays au classement du Doing Business 2016, éditée par la Banque mondiale. Elle recule de 9 places par rapport à l’année 2015, où elle occupait la 154e place. Parmi les 10 critères de sélection établis par la Banque Mondiale, le seul domaine amélioré a été celui de l’obtention des permis de construire dans lequel l’Algérie gagne deux places, passant de la 124e à la 122e place. Dans tous les autres domaines déterminants le classement «Doing Business», l’Algérie stagne ou recule. Pour rappel l’Algérie était classé 115e pays au Doing Business en 2008. Dans ce nouveau classement, les voisins marocains font bonne figure puisqu’ils gagnent cinq places, passant de la 80e à la 75e place des pays dans lesquels il fait bon faire des affaires. Les marocains ont notamment fait d’énormes progrès en matière de transfert de propriété. Les Tunisiens ne sont pas en reste puisqu’ils gagnent une place et passent à la 74e place. Sans surprise la Libye, dans une situation politique et économique chaotique, ferme la marche de ce classement avec une 188e place.

    Bouchouareb parle du climat des affaires à Paris

    Le classement «Doing Business» vient sanctionner le climat peu propice aux affaires en Algérie, considéré comme l’un des plus difficiles au monde en la matière. Le ministre de l’industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb a évoqué le sujet, hier après midi à Paris. Il a affirmé que l’amélioration de l’environnement des affaires et la réforme des procédures au sein de l’administration économique était un «axe stratégique» du plan d’action du gouvernement. Il a ajouté, devant les membres du syndicat patronal français Medef-International, que la loi de finances 2016 «est sensible à l’image de l’allègement des procédures et de la charge fiscale frappant les restructurations d’entreprise, dont la propriété relève des mêmes actionnaires ou de la suppression de l’exigence d’un extrait de rôle apuré pour l’accomplissement de la formalité de publicité, de la sûreté accompagnant les opérations de prêts par les banques». Le ministre de l’industrie et des mines est impliqué dans une vive polémique avec Issad Rebrab PDG de Cevital au sujet du blocage d’un important investissement de Brandt Algérie.

  • #2
    Doing Business 2016 : L’Algérie chute à la 163e place, le Maroc 75e,la tunisie 68e
    74 pour la Tunisie.

    il est très vrai que le climat des affaires est catastrophique en Algérie, du fait de l'instabilité législative et les lourdeurs administratives.

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    • #3
      Rien de surprenant. Un Maroc-Tunisie qui ferait mieux de se rapprocher des 50 premiers du monde. Et une Algerie dans les abysses de la médiocrité.

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      • #4
        et là la question qui fâche qu'est ce qui fait que les IDE et même les investissements locaux ne décollent pas au Maroc et en Tunisie? c'est beau d'être bien classé mais ça doit bien serrvir à quelque chose
        Dernière modification par Cicino, 28 octobre 2015, 14h18.

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        • #5
          et là la question qui fâche qu'est ce qui fait que les IDE et même les investissements locaux ne décollent pas au Maroc et en Tunisie? c'est beau d'être bien classé mais ça doit bien serrvir à quelque chose
          et comment tu crois que la tunisie fait pour exporter 15 fois plus que la grande algerie sans pétrole. ?

          come a dit un algérien sans pétrole l'Algérie sera pire que la somalie.

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          • #6
            et comment tu crois que la tunisie fait pour exporter 15 fois plus que la grande algerie sans pétrole. ?
            mais oui l'Algérie n'est pas une référence c'est la Somalie du Maghreb. Ma question concernait les deux tigres du Maghreb, si le climat des affaires est si avantageux pourquoi l'investissement ne se porte pas aussi bien? je trouve la question légitime

            come a dit un algérien sans pétrole l'Algérie sera pire que la somalie.
            mais oui bien sûr

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            • #7
              et comment tu crois que la tunisie fait pour exporter 15 fois plus que la grande algerie sans pétrole. ?
              L'Algérie exportait exclusivement des hydrocarbures.
              Il vient juste d'y avoir le déclic de la recherche d'autres entrées d'argent, les classificateurs du Doing Business travaillent toujours avec les anciennes données.
              Encore quelques petites perturbations et réticences avant l'envol.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #8
                Ma question concernait les deux tigres du Maghreb, si le climat des affaires est si avantageux pourquoi l'investissement ne se porte pas aussi bien? je trouve la question légitime
                Les investissements se portent bien mais pas aussi bien qu'on ne le souhaite.

                Le Maroc et la Tunisie ne sont pas non plus les premiers de la classe (74e et 75e). Ils reçoivent les investissements que méritent leur classement. Et avec ça, ils se débrouillent très bien même sans hydrocarbures.

                Mais le plus important est que ces deux pays font tout le temps des efforts pour améliorer leur climat des affaires: le Maroc a gagné 5 points et la Tunisie a gagné 1 point. Les investissements suivront au fur et à mesure qu'ils remontent dans le classement. Pendant ce temps l'Algérie a perdu 9 points.

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                • #9
                  Les investissements se portent bien mais pas aussi bien qu'on ne le souhaite.
                  comment explique tu le recule du secteur industriel alors ?

                  Mais le plus important est que ces deux pays font tout le temps des efforts pour améliorer leur climat des affaires: le Maroc a gagné 5 points et la Tunisie a gagné 1 point. Les investissements suivront au fur et à mesure qu'ils remontent dans le classement. Pendant ce temps l'Algérie a perdu 9 points.
                  mais bizarrement l'industrie a cru de 7% en 2014 contre -2% pour le Maroc

                  étrange non?

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                  • #10
                    Avec un recul de la production et des ventes: L’industrie marocaine s’essouffle


                    Décidément, l’industrie marocaine a du mal à décoller. En effet, le secteur a bel et bien tenté une rupture avec le pessimisme qui s’était installé au cours de 2013, mais rien n’y fait.
                    Ainsi, entre une majorité des industriels qui atteste de la baisse de la production et des ventes par rapport au mois précédent, l’industrie a fini par replonger après un léger mieux au cours du premier mois de 2014.
                    C’est ainsi que, comparées au niveau de janvier, les évolutions de l’activité et du taux d’utilisation des capacités de production sont ressorties respectivement en baisse et en stagnation et donc en recul par rapport aux mois précédents.
                    C’est ce qui est à retenir des résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie relative au mois de février 2014, publiée par Bank Al-Maghrib. Dans ce sens, la production se serait inscrite en repli pour 56% des industriels participant à l’enquête avec un solde d’opinion qui passe de 2% en janvier à moins de 35% en février 2014.
                    Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités (TUC) s’est établi à 68% en quasi-stabilité après s’être fixé à 69% en janvier dernier. Cette évolution recouvre une stagnation dans les industries «chimiques et parachimiques» à 65%, «textile et cuir» à 68% et «agroalimentaires» à 75%, ainsi qu’une hausse de deux points dans les industries «électriques et électroniques» à 79% et d’un point à 64% dans la branche «mécanique et métallurgique».
                    Dans le même sillage, Bank Al-Maghrib signale que s’agissant des ventes globales, les industriels sont partagés entre une hausse pour 26% d’entre eux et une baisse pour 55% d’entre eux. Ainsi, les ventes, auraient sensiblement régressé par rapport au mois de janvier dernier, et ce au niveau de l’ensemble des branches à l’exception des industries «textiles et cuir» où elles auraient été en stagnation et «électriques et électroniques» qui auraient enregistré une amélioration.
                    Aussi, les résultats de l’enquête de Bank Al-Maghrib démontrent que le recul des ventes aurait concerné aussi bien celles destinées au marché local qu’au marché étranger.
                    Quant aux nouvelles commandes reçues en février, elles auraient été en amélioration et les carnets de commandes se seraient maintenus à leur niveau normal.
                    Ce sont donc 35% des industriels qui attestent d’une hausse au niveau des nouvelles commandes reçues et seulement 17% qui relèvent une baisse. Par contre, la majorité des chefs d’entreprises interrogés, soit 47%, témoigne d’une stagnation au niveau des commandes.
                    Par ailleurs, pour les trois prochains mois, Bank Al-Maghrib annonce que les entreprises sont plutôt optimistes et anticipent une amélioration de l’activité et des ventes pour l’ensemble des secteurs.
                    Ainsi, 63% des industriels déclarent une hausse de la production et 34% une stagnation alors qu’en janvier, 47% des entreprises seulement prédisaient une hausse de la production pour les trois prochains mois. Même son de cloche pour les ventes, où 61% des industriels anticipent une hausse alors que 37%, d’entre eux s’attendent à une stagnation et seulement 2% à une baisse.

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                    • #11
                      mais bizarrement l'industrie a cru de 7% en 2014
                      Rien de bizarre à cela quand on part du zéro. oeilfermé

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                      • #12
                        Rien de bizarre à cela quand on part du zéro. oeilfermé
                        c'est toujours mieux que de tendre vers le zéro

                        ce qui est bizarre c'est qu'au pays de la tomate par exemple aucune usine de production de concentré de tomate, alors qu'à coté Benamor se prépare pour l'exportation

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                        • #13
                          ce qui est bizarre c'est qu'au pays de la tomate par exemple aucune usine de production de concentré de tomate
                          Le concentré de tomate "Aïcha" est une marque de notoriété mondiale et s'exporte partout dans le monde.

                          https://www.youtube.com/watch?featur...&v=FjuwH_3dr6o


                          alors qu'à coté Benamor se prépare pour l'exportation
                          Quand il aura fini de se préparer vous nous donnerez des nouvelles.

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                          • #14
                            Concentré de tomate Le Maroc importateur net
                            La matière première en perte de vitesse
                            Plusieurs usines ont jeté l’éponge

                            Où sont passées les marques de concentré de tomate qui faisaient les beaux jours de la publicité télévisée? Quelques jours avant et durant le mois de ramadan, au moins cinq grandes marques se disputaient le marché. Et pour cause! Pas moins de 60% de la production étaient consommés durant le mois du jeûne, environ 12.000 tonnes. Essentiellement dans l’incontournable harira. Le reste s’orientait vers l’industrie de la conserve de poisson.

                            Il y a deux décennies, le Maroc exportait également le concentré de tomates sous diverses transformations: double et triple concentré. Une entreprise installée dans la région de Larache s’était spécialisée dans la production de la tomate en poudre et dont la totalité était exportée sur le marché américain. Cette entreprise cultivait la tomate industrielle sur ses propres terres et passait des contrats de culture avec des agriculteurs de la région. Sur l’Europe, l’export portait, outre le concentré, sur le jus et la tomate entière pelée. Aujourd’hui de nouvelles spécialités ont été développées au Maroc comme le ketchup, les sauces et le jus. Mais, elles sont fabriquées pour l’essentiel à partir de matières premières d’importation.

                            L’import du concentré de tomate est devenu régulier depuis une décennie. Selon les estimations des conserveurs de poissons, les volumes varient entre 10.000 et 15.000 tonnes/an. Ces quantités sont acquises en concurrence entre les transformateurs de la tomate industrielle et les conserveurs de poisson. L’essentiel provient de 5 pays : l’Egypte, l’Italie et la Chine, et dans une moindre mesure, le Portugal et les Etats-Unis.

                            Pour le moment aucune indication précise n’est fournie sur le niveau de la production locale. Ce qui est sûr, le nombre d’usines a été fortement réduit: 4 usines contre une douzaine, il y a deux décennies, selon la Ficopam (Fédération des industries de la conserve de produits agricoles du Maroc). Toute cette industrie, s’assure son approvisionnement en passant des contrats de cultures avec des agriculteurs. Certains ont loué des terres dans le cadre du partenariat public-privé autour des terres de l’Etat.

                            En revanche, la production de la tomate industrielle est estimée à 100.000 tonnes pour une superficie de 5.000 ha. Par le passé, la majorité des usines s’approvisionnait auprès des stations de conditionnement ou sur les marchés de gros. Cette possibilité n’est plus permise. Pour la simple raison que les variétés produites sous serres ne sont consommables qu’à l’état frais. Pour s’adapter aux exigences des marchés d’exportation, les primeuristes ont introduit et développé des variétés dites «long life». Celles-ci, ont le mérite de supporter le voyage sur de longues distances sans que la qualité soit altérée: fraîcheur et coloration. Mais elles ne se prêtent pas à la transformation.

                            Leconomiste

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                            • #15
                              doing business le classement c'est bien mignon mais doing business physiquement c'est beaucoup mieux

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