Le Maroc et son peuple s’apprêtent à célébrer, le 6 novembre prochain, le quarantième anniversaire de la Marche Verte, l’un des moments incontestablement parmi les plus forts et les plus prégnants de l’histoire postcoloniale du Royaume. Depuis quarante années donc, dans le plein respect des principes proclamés d’unité nationale et d’intégrité territoriale, en conformité avec les règles du Droit international, les traités multilatéraux et bilatéraux, l’Etat marocain exerce pleinement sa souveraineté légitime sur le territoire national, de Tanger à Lagouira, selon la formule consacrée par la réalité du terrain.
Syndrome prussien
Ce droit imprescriptible du peuple marocain, irréfutable si l’on interroge l’Histoire, la Géographie, les composantes ethniques et tribales de notre pays, les coutumes et traditions de nos populations, la linguistique ou encore la profession de foi de chacun, est pourtant contesté, nié, malmené, refusé depuis 1975 et même avant par un Etat voisin et ses dirigeants, l’Algérie. Avec une constance aveugle, une mauvaise foi indécrottable, un volontarisme obscène et un acharnement qui ne se dément pas, l’Algérie officielle prétend s’opposer à la légitimité de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes, le Wadi Eddahab et la Saquiat Al Hamra.
Depuis quarante années et plus, les officiels algériens, leurs services, leurs appareils de propagande, leurs officines, leurs affidés et leurs milliards de dollars, (d’une rente pétrolière qui s’épuise désormais), sont mobilisés pour tenter de priver le Maroc et son peuple de leur droit imprescriptible. En vain, certes, puisque le Sahara occidental est marocain et le demeurera jusqu’à la fin des temps ! Chaque jour, d’ailleurs, à Laâyoune, Boujdour, Smara, Dahkla, sur chaque pouce du territoire saharien, cette marocanité s’affirme et se renforce, malgré les coups bas, les manigances, les provocations d’une cinquième colonne instrumentalisée, financée et actionnée par Alger et dont chacun des misérables membres est connu de nos représentants de la Loi.
Depuis quarante années et plus, l’Algérie officielle (et non son peuple qui n’a jamais voulu se mobiliser contre les « frères marocains ») s’emploie à construire une fiction, celle d’un « peuple sahraoui » dans l’objectif d’y implanter un micro-Etat, croupion bien évidemment, à sa dévotion, afin de réaliser ses rêves et aspirations « bismarckiens », basés sur la soi-disant « centralité » de l’Algérie, érigée dans l‘intellect fatigué de sa nomenklatura gérontocrate en puissance dominante au Maghreb, en Afrique du Nord et au Sahel !!!
C’est par la volonté délibérée des officiels algériens que la frontière commune est fermée depuis des décennies, que l’Union du Maghreb Arabe n’a jamais eu d’autre existence qu’un simple et formel appareil diplomatique, que chacune de nos économies perd de précieux points de croissance du fait de la volonté autarcique des caciques d’Alger, que nos deux peuples frères sont privés des joies de l’échange, du partage de toutes les valeurs et composantes d’identités si proches…
Œil pour œil !
Cette situation, triste, dommageable, lamentable même, n’a jamais été le fait du Maroc, de ses dirigeants, de ses forces vives, de son peuple ! Le Royaume, durant ces quarante années, s’est abstenu de toute provocation envers l’Algérie voisine. Il a combattu avec succès, par la bravoure de son armée, les FAR, dans les limites de son territoire, les vaines tentatives d’implantation de hordes stipendiées enrôlées sous la bannière mercenaire du polisario. Il a respecté ses engagements, souscrit aux propositions onusiennes, accepté le cessez-le-feu, accueilli la Minurso, procédé aux échanges de visites au profit des populations et, surtout, engagé des dizaines de milliards de dirhams dans le développement et la mise en valeurs de nos provinces sahariennes, indiscutablement beaucoup plus et mieux loties que plusieurs autres régions du Royaume ! Voilà pourquoi, quarante années après la Marche Verte, un tournant vient d’être pris, sans doute peu encore compris et appréhendé, aussi bien par notre opinion publique que par ceux qui décryptent au quotidien les actions de notre appareil étatique.
Algérie, un Etat, deux peuples !
En effet, pour la première fois en quatre décennies de cet affrontement frontal voulu par l’Algérie et qu’elle s’échine à nier officiellement, le Royaume a décidé de rendre coup pour coup. Et c’est à l’occasion de la célébration du 70è anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies, à New York, que la réplique cinglante du Maroc est intervenue. En réponse à un discours scandaleusement déplacé et virulent du numéro 2 de la légation algérienne à l’ONU, son homologue marocain a explicitement fait référence à la situation du peuple amazighe de Kabylie, privé de ses droits fondamentaux, de son identité culturelle et linguistique, de son autonomie, brimé et réprimé, maltraité et minoré depuis 1962 par l’Etat central algérien. Le fait identitaire kabyle est connu et reconnu par tous et partout, sauf en Algérie. Cette vérité concerne pourtant plusieurs millions de citoyens algériens qui proclament et réclament le respect de leur singularité. En vain !
Aujourd’hui, face à la mauvaise foi, à l’outrance, l’indécence du discours des officiels algériens, nos frères de Kabylie, si proches de nos Amazighes, disposent d’un soutien affirmé, proclamé, assumé comme tel puisque officiellement évoqué du haut de la plus représentative des tribunes, celles de l’Organisation des Nations Unies… La dénonciation par le Royaume du Maroc de l’injustice faite au peuple frère de Kabylie est pertinente parce qu’elle fait référence à une situation vraie, réelle, même si elle peut être assimilée à une ingérence dans les affaires intérieures d’un pays voisin. Mais les officiels algériens auront bien du mal à se prévaloir d’un tel argument eux qui, depuis quarante ans et plus et, lundi encore à l’ONU même, ont cherché et cherchent encore à nuire à notre cause nationale sacrée en développant leur logorrhée sur les « droits d’un peuple sahraoui » à l’autodétermination.
Désormais, comme on peut le comprendre, le Maroc rendra coup pour coup, selon le vieil adage biblique : « œil pour œil, dent pour dent ». Si la population du Sahara occidental marocain compte aujourd’hui 250 000 âmes environ, dont moins de 20 000 emprisonnés dans les camps de Tindouf sans la possibilité effective d’en sortir, le peuple amazighe de Kabylie compte plus de 7,5 millions d’âmes, (recensement de 2012), sur un territoire de 25 000 kilomètres carrés… Voilà qui donne une nouvelle tournure à la relation maroco-algérienne, n’est-ce pas ? Qui sème le vent, récolte la tempête !
Fahd YATA
Syndrome prussien
Ce droit imprescriptible du peuple marocain, irréfutable si l’on interroge l’Histoire, la Géographie, les composantes ethniques et tribales de notre pays, les coutumes et traditions de nos populations, la linguistique ou encore la profession de foi de chacun, est pourtant contesté, nié, malmené, refusé depuis 1975 et même avant par un Etat voisin et ses dirigeants, l’Algérie. Avec une constance aveugle, une mauvaise foi indécrottable, un volontarisme obscène et un acharnement qui ne se dément pas, l’Algérie officielle prétend s’opposer à la légitimité de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes, le Wadi Eddahab et la Saquiat Al Hamra.
Depuis quarante années et plus, les officiels algériens, leurs services, leurs appareils de propagande, leurs officines, leurs affidés et leurs milliards de dollars, (d’une rente pétrolière qui s’épuise désormais), sont mobilisés pour tenter de priver le Maroc et son peuple de leur droit imprescriptible. En vain, certes, puisque le Sahara occidental est marocain et le demeurera jusqu’à la fin des temps ! Chaque jour, d’ailleurs, à Laâyoune, Boujdour, Smara, Dahkla, sur chaque pouce du territoire saharien, cette marocanité s’affirme et se renforce, malgré les coups bas, les manigances, les provocations d’une cinquième colonne instrumentalisée, financée et actionnée par Alger et dont chacun des misérables membres est connu de nos représentants de la Loi.
Depuis quarante années et plus, l’Algérie officielle (et non son peuple qui n’a jamais voulu se mobiliser contre les « frères marocains ») s’emploie à construire une fiction, celle d’un « peuple sahraoui » dans l’objectif d’y implanter un micro-Etat, croupion bien évidemment, à sa dévotion, afin de réaliser ses rêves et aspirations « bismarckiens », basés sur la soi-disant « centralité » de l’Algérie, érigée dans l‘intellect fatigué de sa nomenklatura gérontocrate en puissance dominante au Maghreb, en Afrique du Nord et au Sahel !!!
C’est par la volonté délibérée des officiels algériens que la frontière commune est fermée depuis des décennies, que l’Union du Maghreb Arabe n’a jamais eu d’autre existence qu’un simple et formel appareil diplomatique, que chacune de nos économies perd de précieux points de croissance du fait de la volonté autarcique des caciques d’Alger, que nos deux peuples frères sont privés des joies de l’échange, du partage de toutes les valeurs et composantes d’identités si proches…
Œil pour œil !
Cette situation, triste, dommageable, lamentable même, n’a jamais été le fait du Maroc, de ses dirigeants, de ses forces vives, de son peuple ! Le Royaume, durant ces quarante années, s’est abstenu de toute provocation envers l’Algérie voisine. Il a combattu avec succès, par la bravoure de son armée, les FAR, dans les limites de son territoire, les vaines tentatives d’implantation de hordes stipendiées enrôlées sous la bannière mercenaire du polisario. Il a respecté ses engagements, souscrit aux propositions onusiennes, accepté le cessez-le-feu, accueilli la Minurso, procédé aux échanges de visites au profit des populations et, surtout, engagé des dizaines de milliards de dirhams dans le développement et la mise en valeurs de nos provinces sahariennes, indiscutablement beaucoup plus et mieux loties que plusieurs autres régions du Royaume ! Voilà pourquoi, quarante années après la Marche Verte, un tournant vient d’être pris, sans doute peu encore compris et appréhendé, aussi bien par notre opinion publique que par ceux qui décryptent au quotidien les actions de notre appareil étatique.
Algérie, un Etat, deux peuples !
En effet, pour la première fois en quatre décennies de cet affrontement frontal voulu par l’Algérie et qu’elle s’échine à nier officiellement, le Royaume a décidé de rendre coup pour coup. Et c’est à l’occasion de la célébration du 70è anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies, à New York, que la réplique cinglante du Maroc est intervenue. En réponse à un discours scandaleusement déplacé et virulent du numéro 2 de la légation algérienne à l’ONU, son homologue marocain a explicitement fait référence à la situation du peuple amazighe de Kabylie, privé de ses droits fondamentaux, de son identité culturelle et linguistique, de son autonomie, brimé et réprimé, maltraité et minoré depuis 1962 par l’Etat central algérien. Le fait identitaire kabyle est connu et reconnu par tous et partout, sauf en Algérie. Cette vérité concerne pourtant plusieurs millions de citoyens algériens qui proclament et réclament le respect de leur singularité. En vain !
Aujourd’hui, face à la mauvaise foi, à l’outrance, l’indécence du discours des officiels algériens, nos frères de Kabylie, si proches de nos Amazighes, disposent d’un soutien affirmé, proclamé, assumé comme tel puisque officiellement évoqué du haut de la plus représentative des tribunes, celles de l’Organisation des Nations Unies… La dénonciation par le Royaume du Maroc de l’injustice faite au peuple frère de Kabylie est pertinente parce qu’elle fait référence à une situation vraie, réelle, même si elle peut être assimilée à une ingérence dans les affaires intérieures d’un pays voisin. Mais les officiels algériens auront bien du mal à se prévaloir d’un tel argument eux qui, depuis quarante ans et plus et, lundi encore à l’ONU même, ont cherché et cherchent encore à nuire à notre cause nationale sacrée en développant leur logorrhée sur les « droits d’un peuple sahraoui » à l’autodétermination.
Désormais, comme on peut le comprendre, le Maroc rendra coup pour coup, selon le vieil adage biblique : « œil pour œil, dent pour dent ». Si la population du Sahara occidental marocain compte aujourd’hui 250 000 âmes environ, dont moins de 20 000 emprisonnés dans les camps de Tindouf sans la possibilité effective d’en sortir, le peuple amazighe de Kabylie compte plus de 7,5 millions d’âmes, (recensement de 2012), sur un territoire de 25 000 kilomètres carrés… Voilà qui donne une nouvelle tournure à la relation maroco-algérienne, n’est-ce pas ? Qui sème le vent, récolte la tempête !
Fahd YATA
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