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Washington persiste à critiquer l’opération russe en Syrie

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  • Washington persiste à critiquer l’opération russe en Syrie

    Washington persiste à critiquer l’opération russe en Syrie

    "La décision de la Russie concernant l’opération militaire en Syrie contre les terroristes de l'Etat islamique (EI) et du Front al-Nosra a été prise de manière impulsive", a déclaré James R. Clapper, directeur du renseignement national des États-Unis, dans une interview accordée à la chaîne CNN, dont des extraits ont été publiés jeudi.

    D'après M. Clapper, les démarches du gouvernement russe sont en général "impulsives et imprévisibles".

    "Je me suis demandé si c'était une stratégie à long terme ou la manifestation d'une imprévisibilité permanente", a-t-il relevé. "Et l'implication de la Russie dans le conflit syrien n'en est qu'une manifestation de trop", a-t-il ajouté sans avancer aucune preuve tangible.

    Cependant, ce n'est pas la première accusation de ce genre de la part de Washington. Récemment, le porte-parole du département américain de la Défense, le colonel Steve Warren, avait déclaré que les forces aériennes russes en Syrie utilisaient peut-être des munitions non guidées et que certaines frappes russes avaient permis aux djihadistes de "manœuvrer".

    Le porte-parole du ministère russe de la Défense, le major-général Igor Konachenkov avait considéré ces déclarations comme immotivées.
    "Selon tout apparence, suite aux bombardements des avions américains, les terroristes restent fascinés et les applaudissent. Et ensuite, ces terroristes invitent leurs collègues des quatre coins du monde à apprécier ce spectacle. On comprend alors tout à fait pourquoi, après un an de bombardements américains, les terroristes sont parvenus à saisir et contrôler le gros de la Syrie".

    sputnik
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    La guerre en Syrie n'est ni une guerre civile ni une rescousse pour sauver un peuple en danger massacré par un boucher dictateur. cela n'est qu'un paravent. c'est plutôt une conspiration satane-machiavélique planétaire orchestrée par des puissances mondiales et des régimes régionaux et voisins ligués dont les intérêts ont convergé pour des objectifs partagés contre un pays considéré comme le pivot, le centre de gravité d'un courant, d'une réaction, d'une opposition à l’hégémonie exercée sur la région depuis les accords sinistres de sykes-picot. au niveau stratégique, c'est un affrontement meurtrier destructeur entre deux camps (dans le monde arabe) séparés par une ligne de faille qui va du golfe persique et le moyen-orient jusqu'à la cote atlantique: d'un coté, il y a le camp de la résistance à l’hégémonie impérialiste occidentale-sioniste. de l'autre, les régimes (arabie saoudite, qatar, émirats, turquie) et mouvements islamistes de la région (frères musulmans, salafistes) soutenus par l’impérialisme américain avec son appendice sioniste (israél) et l'union européenne suiviste. pour ce qui est du prétendu "boucher-dictateur", il y a des dictateurs despotes sanguinaires dans les deux camps, du régime d'assad et mollahs d'iran au régimes familiaux moyenâgeux du golfe et le criminel tueur d'enfants nathanyahu. Dans monde arabe et musulman, les opinions publiques sont partagées entre les deux camps. bien qu'avec le temps, la décantation, la prolongation du conflit et la résistance de la syrie, la balance commence à pencher plutôt du coté de ce qu'on appelle le camp de la résistance. l'entrée lourde et directe de la russie dans les affrontement pour sauver ses intérêts et poser des contre-feux pour proteger ses frontières au moyen orient (plutôt que d'avoir à les proteger sur les bornes de ses postes frontaliers), l'entrée de la russie a donc donné une dimension planétaire à l'affrontement qui menace de dégénérer en 3° guerre mondiale. malheureusement les destructions, les ravages, les retombées et les traumatismes durables affecteront (presque) exclusivement le monde arabe, TOUT le monde arabe. malheureusement.

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