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Dasn les coulisses du sommet Inde-Afrique, un match s'est joué et où le Maroc est sorti gagnant. Après avoir remporté la bataille de la participation à ce forum, il a réussi à contraindre ses opposants au sein de l’Union africaine de retirer de la déclaration finale une mention sur le « colonialisme ». Explications.
Jeudi 29 octobre, le 3ème sommet Inde-Afrique a clos ses travaux par la publication de l’« Appel de New Delhi ». Un texte qui a connu une confrontation directe entre le Maroc et l’Algérie, indique un média indien. Le voisin de l’Est, soutenu par certains pays de l’Union africaine, a tenté de rebondir après avoir échoué à écarter le royaume de la liste des invités du Forum. Il a ainsi proposé que le communiqué final insiste sur « l’engagement de l’Inde et l’Afrique à combattre le colonialisme ».
Se sentant visée par la manœuvre, la délégation du royaume s’y est fortement opposée réclamant le retrait pur et simple de la mention. Alger et certains autres pays de l’UA considèrent en effet que le Maroc est « une force colonisatrice du Sahara occidental ».
L’Inde a soutenu Rabat contre Alger
Ces graves divergences entre les deux parties ont failli suspendre la réunion des représentants des Etats à la commission de la rédaction de la déclaration finale. Il a fallu une intervention urgente du ministre indien des Affaires étrangères, Navtej Sarna, pour aplanir les différends entre d'un côté le Maroc et ses alliés (les pays de l’Afrique de l’Ouest), et de l'autre l’Algérie et ses obligés. Le chef de la diplomatie de New Delhi a proposé aux protagonistes de se contenter de mentions qui soient acceptées par tous les participants. Une intervention qui a permis de mettre un terme aux hostilités.
Finalement l’Algérie et ses amis au sein de l’UA ont dû se résoudre, constant que que le Maroc n’est pas prêt de céder et que l’Inde, pays hôte et soucieux de réussir son sommet, a apporter un soutien à la position du royaume. C’est justement cet appui que le roi Mohammed VI a salué dans son discours du jeudi 29 octobre, faisant l’éloge de « la pondération, la responsabilité et le respect de la légalité internationale et de l’intégrité territoriale des Etats » qui caractérise la politique étrangère de l’Inde.
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Jeudi 29 octobre, le 3ème sommet Inde-Afrique a clos ses travaux par la publication de l’« Appel de New Delhi ». Un texte qui a connu une confrontation directe entre le Maroc et l’Algérie, indique un média indien. Le voisin de l’Est, soutenu par certains pays de l’Union africaine, a tenté de rebondir après avoir échoué à écarter le royaume de la liste des invités du Forum. Il a ainsi proposé que le communiqué final insiste sur « l’engagement de l’Inde et l’Afrique à combattre le colonialisme ».
Se sentant visée par la manœuvre, la délégation du royaume s’y est fortement opposée réclamant le retrait pur et simple de la mention. Alger et certains autres pays de l’UA considèrent en effet que le Maroc est « une force colonisatrice du Sahara occidental ».
L’Inde a soutenu Rabat contre Alger
Ces graves divergences entre les deux parties ont failli suspendre la réunion des représentants des Etats à la commission de la rédaction de la déclaration finale. Il a fallu une intervention urgente du ministre indien des Affaires étrangères, Navtej Sarna, pour aplanir les différends entre d'un côté le Maroc et ses alliés (les pays de l’Afrique de l’Ouest), et de l'autre l’Algérie et ses obligés. Le chef de la diplomatie de New Delhi a proposé aux protagonistes de se contenter de mentions qui soient acceptées par tous les participants. Une intervention qui a permis de mettre un terme aux hostilités.
Finalement l’Algérie et ses amis au sein de l’UA ont dû se résoudre, constant que que le Maroc n’est pas prêt de céder et que l’Inde, pays hôte et soucieux de réussir son sommet, a apporter un soutien à la position du royaume. C’est justement cet appui que le roi Mohammed VI a salué dans son discours du jeudi 29 octobre, faisant l’éloge de « la pondération, la responsabilité et le respect de la légalité internationale et de l’intégrité territoriale des Etats » qui caractérise la politique étrangère de l’Inde.
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