Le fruit d’une diplomatie active et préventive
Le Polisario et ses protecteurs à Alger viennent d’essuyer un autre revers au parlement européen. La proposition d’introduire un débat au parlement européen sur la Marche Verte à l’occasion du 40 ème anniversaire de ce glorieux événement a été rejetée par les députés européens. Une cuisante défaite pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc. D’autant plus que c’est la seconde tentative d’Alger à travers quelques groupes parlementaires à Strasbourg qui a subi le même sort.
Cette nouvelle vielle proposition a été présentée par le groupe politique GUE/NGL (Gauche unitaire européenne/ Gauche verte) qui, poussé par le Polisario et la diplomatie algérienne, a tenté vainement, lors de la session Plénière du Parlement européen (qui s’est tenu à Strasbourg du 26 au 29/10/2015), de déposer une demande tendant à inscrire à l’ordre du jour de la plénière, une déclaration de la Vice-présidente de la Commission pour les affaires étrangères et la politique de sécurité un point sous le thème « La Marche Verte au Sahara Occidental, quarante ans après ».
Les ennemis du Maroc espéraient débattre de ce sujet lors de la prochaine période de session à Bruxelles, une sorte de plénière réduite prévue, le 11 novembre 2015. Il n’en fut rien ! La demande a été rejetée à une grande majorité à Strasbourg par les députés européens qui sont de plus en plus vigilants et conscients des manigances d’Alger et du Polisario. Il faut dire également que le projet d’introduire le débat sur la Marche Verte au parlement européen une seconde fois vient juste après l’annonce de la visite royale aux provinces marocaines du Sahara. Une aubaine pour Alger pour redorer son blason suite à ses échecs diplomatiques dernièrement à l’ONU et surtout après le scandale des aides humanitaires mis à nu par le rapport Grassele qui préconisait un réexamen des aides accordées au Polisario. Pour rappel, l’OLAF avait épinglé, preuve à l’appui, les dirigeants du Polisario et les responsables algériens sur la question de détournement des aides humanitaires destinées aux refugiés de Tindouf.
De sources diplomatiques à Bruxelles, il s’agit là d’une victoire incontestable de la diplomatie marocaine qui semble plus dynamique, plus active et surtout préventive. La leçon suédoise semble être bien retenue. Avec cette tentative, Alger voulait envenimer les relations étroites et privilégiées entre le vieux continent et le royaume. Il s’est avéré que c’est un énième coup d’épée dans l’eau trouble du marécage où s’enlise le pouvoir algérien depuis 40 ans.
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