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Colloque international sur la mémoire populaire a Tipasa

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  • Colloque international sur la mémoire populaire a Tipasa

    Ce travail académique, étayé par des études et des exemples concrets, tentera de réunir les conditions scientifiques idoines pour protéger et vulgariser ce legs.

    Comment préserver la mémoire populaire à l’aune des mutations que connaît la société algérienne et face aux défis qu’impose la révolution numérique vectrice de l’hégémonie culturelle d’ordre mondial ? Telle est la problématique axiale que soulèvent les participants à la rencontre internationale sur la mémoire populaire et les défis actuels qu’organise, depuis mardi dernier, et ce sur deux jours, à la salle de conférences de la wilaya de Tipasa, l’institut de la littérature arabe relevant du centre universitaire de Tipasa. Ainsi, les terminologies et les définitions des concepts sous-jacents, adjacents et intrinsèquement liés aux spécificités structurant et distinguant le patrimoine national oral seront passées en revue au cours d’un cycle d’une dizaine de conférences animées par des universitaires algériens et étrangers, venus notamment du Liban, d’Egypte, du Soudan et du Maroc.
    Ce travail académique étayé par des études et des exemples concrets, tentera, selon ses organisateurs, à réunir les conditions scientifiques idoines pour non seulement protéger ce legs, mais aussi le vulgariser en ayant recours aux canaux qu’offrent les nouvelles technologies de l’information et de communication. Selon le docteur Ali Bezzi venu du Liban pour assister à cette rencontre, la mémoire populaire est le réceptacle par excellence du patrimoine immatériel culturel, anthropologique et sociétal. Le travail de sa préservation suppose une approche scientifique s’appuyant sur une analyse et des études objectives.
    « Le danger qui peut nuire à la préservation du patrimoine oral est le chauvinisme qui avantage plus la subjectivité », affirme-t-il. Selon lui, les avancées technologiques actuelles sont une opportunité pour non seulement consigner la mémoire populaire, mais surtout la rendre plus visible et à la portée de la société. Le professeur Abdelhamid Bouraya, le président de la rencontre, a mis, pour sa part, en exergue les dangers qui guettent la mémoire populaire qui de par sa richesse est le giron par excellence du patrimoine historique, culturel, voire identitaire d’une nation. Le rôle de la mémoire populaire est plus que jamais, selon lui, primordial pour faire face à l’invasion culturelle favorisée par les TIC. « La mémoire est une source intarissable des spécificités caractérisant et formant les liens qui assurent la pérennité de la cohésion d’une nation. Le travail de sa préservation est un devoir qui incombe à tout un chacun. Le rôle de la mémoire, particulièrement la consignation des témoignages des acteurs de la révolution nationale, est déterminant dans l’écriture de l’histoire moderne de notre pays », souligne-t-il.
    Amirouche Lebbal
    HORIZONS dz
    dz(0000/1111)dz
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