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Le vibrant hommage de la FAO au Plan Maroc Vert

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  • Le vibrant hommage de la FAO au Plan Maroc Vert

    Lancé en 2008, le Plan Maroc Vert a incontestablement métamorphosé l’agriculture marocaine qui était décimée pendant plusieurs décennies

    Interview avec le représentant de la FAO


    La lutte contre la pauvreté, essentiellement rurale, est actuellement inscrite à l’ordre du jour des principales organisations de développement à travers le monde. Compte tenu de votre riche expérience et collaboration avec le ministère de l’agriculture dans le cadre du Plan Maroc Vert, quel regard portez-vous aujourd’hui sur les progrès du Maroc en matière de lutte contre la pauvreté rurale ? Selon les dernières statistiques, le nombre de personnes souffrant de la faim est passé de 4,6% en 1990 à moins de 0,5% aujourd’hui et le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation est passé de 7,1% en 1990 à moins de 5% à ce jour. Quels ont été selon vous les principaux facteurs-clés du succès ?

    Avant d’aborder la question de la collaboration entre la FAO et le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, j’aimerais souligner un aspect qui passe souvent sous silence lorsqu’on s’intéresse au Plan Maroc Vert. Il s’agit en fait de la restructuration du Département de l’agriculture qui a été entamée depuis le lancement en 2008 du PMV. En effet, les structures centrales et décentralisées ont connu une vraie réforme pour s’adapter aux exigences de l’opérationnalisation de la stratégie du secteur agricole. Cette restructuration a concerné la création, entre autres, de l’Agence pour le développement agricole qui est chargée de proposer aux autorités gouvernementales des plans d’action relatifs au soutien de l’agriculture solidaire à travers la promotion et la mise en œuvre de projets économiquement viables en vue d’améliorer le revenu des agriculteurs. La création de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires qui constitue l’un des principaux outils de mise en œuvre du Plan Maroc Vert, en réponse aux impératifs internationaux de respect des normes des organisations internationales auxquelles le Maroc participe activement (Codex Alimentarius). Le ministère a également mis en place une Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier qui est chargée d’accompagner le développement humain des zones des oasis et de l’arganier, la valorisation de leurs ressources économiques, naturelles et culturelles, ainsi que la protection de l’environnement. Aussi, un Office national du conseil agricole a-t-il été créé pour piloter la mise en œuvre de la stratégie nationale du conseil agricole en cohérence avec les structures décentralisées du ministère et des Chambres de l’agriculture. Toujours dans le cadre du renforcement institutionnel, les structures décentralisées du ministère ont aussi connu une restructuration à travers la création de Directions régionales de l’agriculture, ce qui devance la politique marocaine vis-à-vis de la régionalisation avancée.

    Pour revenir à la question de la lutte contre la pauvreté, je rappelle que le Maroc a fait de l’agriculture l’un des principaux piliers de l’économie marocaine puisqu’elle emploie 45% de la population active marocaine et contribue à hauteur de 19% au PIB national. Il a lancé le PMV en 2008 avec comme objectif à l’horizon 2020, entre autres, d’accompagner les petits agriculteurs en adoptant une approche orientée vers la lutte contre la pauvreté, en augmentant de manière significative le revenu agricole des exploitants les plus fragiles, notamment dans les zones rurales difficiles pour valoriser la production des terroirs, améliorer et pérenniser le revenu agricole de 600000 exploitations.



    Qu’en est-il des réalisations, de la mise en œuvre sur le terrain et des effets concrets notamment vis-à-vis des agriculteurs ?

    Permettez-moi de donner quelques chiffres dont dispose la FAO sur le premier bilan des principales réalisations du PMV au cours des 5 premières années de sa mise en œuvre. La superficie cultivée a augmenté de 10% et des progrès significatifs ont été réalisés dans tous les facteurs de production (mécanisation, semences, engrais), ce qui a permis à la production agricole une amélioration de 43%, entraînant une augmentation de 15% de la disponibilité alimentaire par habitant, soit 80 kg/an/ habitant, une stabilité des prix des aliments et une augmentation de l’indice des prix alimentaires au Maroc faible à 13% contre 33% dans le reste du monde. Le taux de croissance globale du PIB agricole cumulé sur cette période a été de 43%, le portant à 108 milliards de DH en 2013.

    D’autre part, le PMV a permis de mobiliser d’importants investissements publics et privés qui sont passés de 7,4 milliards de dirhams en 2008 à près de 13,8 milliards de dirhams en 2013. De ce fait, la dynamique engendrée par l’investissement public a non seulement permis une augmentation des investissements privés mais a également permis de diversifier largement les sources de financement. Ainsi, les Investissements directs étrangers ont été multipliés par 3,5, passant de 80 millions de DH à près de 300 millions. Les bailleurs de fonds qui, par le passé, ne contribuaient que faiblement voire pas du tout aux investissements dans le secteur, ont été attirés par le bien-fondé du PMV, en particulier le Pilier II dédié à l’agriculture familiale et au Plan national d’économie d’eau en irrigation. Les fonds levés pour la seule année 2013 ont atteint plus de 3 milliards de DH, et depuis les 5 années, plus de 15 milliards de DH auprès de plusieurs bailleurs de fonds nationaux et internationaux.



    Et qu’en est-il pour la petite agriculture… ?

    Selon les chiffres dont dispose la FAO, plus de 500 projets d’agriculture solidaire ont été mis en œuvre, représentant près de 88% des objectifs du Pilier II du PMV. Ces projets totaliseront à terme un investissement public de plus de 13,3 milliards de DH au profit de 720 000 bénéficiaires. Par ailleurs, l’état d’avancement réel de ces projets fait état d’une amélioration nette des revenus des bénéficiaires de 5000 DH par an, représentant dans certains cas un accroissement de près de 247%.

    Un effort important a été également consenti pour l’économie des eaux en irrigation. De même, la production des céréales de 2014/2015 a atteint un nouveau record de 115 millions de quintaux, résultat estimé très positif, dépassant l’objectif prévu dans le cadre du PMV (60 millions de quintaux).

    La conjugaison de tous ces efforts en matière de restructuration institutionnelle, de mobilisation des investissements et de mise en place d’approches et d’outils innovants a permis au Maroc de contribuer à la lutte contre la pauvreté en milieu rural et à l’éradication de la faim.

    En effet, la proportion de la population marocaine n’atteignant pas le niveau minimal d’apport calorifique, mesurée par le taux de pauvreté alimentaire a été réduite, en passant de 4,6% en 1990 à 0,5% en 2013, pour une valeur cible de 2,3% en 2015. Seuls 0,2% des urbains et près de 1% des ruraux étaient, en 2013, en situation de pauvreté alimentaire. Cette réalisation a permis au Maroc de recevoir la distinction de la FAO pour la réalisation du premier Objectif du Millénaire pour le développement relatif à l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim, et ce, deux ans en avance. Cette réalisation a été le fruit des résultats de la mise en œuvre des stratégies sectorielles, le PMV pour le secteur agricole, lancé en 2008, le Plan Halieutis pour le secteur de la pêche lancé en 2009 et le Plan national stratégique pour le secteur forestier.

    Il est à signaler que le Maroc a pleinement profité de la politique des barrages poursuivie par les pouvoirs publics sans relâche depuis le début des années soixante, ce qui a permis au pays de contribuer amplement à l’atteinte de sa sécurité alimentaire.



    L’un des piliers du PMV concerne la petite agriculture à laquelle il a apporté des appuis considérables notamment en termes d’amélioration du niveau de vie des agriculteurs et d’une meilleure gestion des ressources. Peut-on aujourd’hui considérer le Maroc comme un modèle réussi et viable d’un pays qui a su prendre en main le sort des petits agriculteurs ?

    Le Maroc est considéré aujourd’hui comme un modèle dans la promotion de l’agriculture familiale. Je rappelle que le Maroc a organisé en 2014 la 7e édition des Assises de l’agriculture en collaboration avec la FAO sous le thème «L’agriculture familiale». Il a également participé au dialogue régional sur l’agriculture familiale dans la région Proche-Orient et Afrique du Nord.

    Lors de ces événements, le Maroc a mis en relief le rôle crucial joué par les exploitants familiaux, les petits exploitants, les organisations de producteurs et les coopératives, en tant que fondement de la sécurité alimentaire mondiale et condition d’un avenir durable, de l’éradication de la faim et de la pauvreté, de la cohésion sociale, de l’emploi et de l’utilisation pérenne des ressources naturelles.

    En ces occasions, le Maroc a également partagé ses riches expériences et acquis en matière de mise en œuvre du Pilier II du Plan Maroc Vert dédié à l’agriculture familiale, notamment les programmes de recherche axés sur ce type d’agriculture, les bonnes pratiques, les innovations et les enseignements tirés de ses expériences. Le Maroc a mis également en relief l’importance et le rôle de l’agriculture familiale et sa contribution au développement rural durable et à la sécurité alimentaire et le rôle que jouent les organisations de producteurs et productrices et des coopératives dans la mise en place d’une agriculture familiale durable et efficace.

  • #2
    suite

    Quelle évaluation faites-vous de la démarche et des actions du ministère de l’agriculture au Maroc en matière de développement durable et de préservation des ressources ?

    Le Maroc a mis en œuvre le Plan national de l’économie de l’eau d’irrigation qui a pour objectif de convertir le système d’irrigation gravitaire au système d’irrigation localisée notamment le système goutte-à-goutte. Les superficies équipées en goutte-à-goutte ont enregistré une augmentation importante entre 2008 et 2014 pour atteindre environ 410 000 hectares contre 550 000 ha prévus à l’horizon 2020 par le Plan Maroc Vert. La FAO a accompagné le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime pour définir le cadre stratégique du passage à l’irrigation localisée ; arrêter la méthodologie du passage à ce système ; identifier les types d’aménagements collectifs les plus adéquats ; développer les outils d’accompagnement des irrigants pour le passage à l’irrigation localisée collective ; proposer les systèmes de valorisation de l’eau d’irrigation et les modes d’organisation professionnelle des irrigants.

    Par ailleurs, et dans le cadre de l’initiative régionale pour faire face à la pénurie de l’eau, le Maroc a été parmi les premiers pays de la région à faire une évaluation nationale qui a analysé la problématique de la sécurité alimentaire dans un contexte de rareté de l’eau en adoptant des outils d’analyse innovants développés par la FAO tels que la comptabilité de l’eau, l’analyse des écarts et la courbe des coûts d’approvisionnement alimentaire. Cette évaluation conduite par une équipe nationale multidisciplinaire relevant de plusieurs départements ministériels et institutions nationales et appuyée par les experts de la FAO a permis de faire des recommandations pour mieux préparer le pays au phénomène de la pénurie de l’eau. Plusieurs de ces recommandations sont en cours de mise en œuvre avec l’appui de la FAO notamment en matière de réduction des pertes et gaspillages alimentaires, de gouvernance inclusive des eaux souterraines. D’autres sont en cours de préparation et concernant la valorisation des opportunités qu’offrent les filières de production pour lesquelles le Maroc dispose d’un avantage comparatif.

    Comment la FAO, que vous représentez au Maroc, peut-elle aider le Maroc dans ce sens ? Avez-vous des projets communs avec le gouvernement marocain ?

    Le partenariat entre la FAO et le Maroc qui date depuis six décades ne cesse de se renforcer et de s’élargir pour répondre aux demandes du pays. En 2013, la FAO et le Maroc ont signé un cadre de programmation pays pour la période 2013-2016, cadre préparé suite à une large consultation avec l’ensemble des parties prenantes du gouvernement, des organisations professionnelles et de la société civile. Ce cadre qui vient de connaitre en septembre dernier une revue a mi-parcours porte sur 4 domaines prioritaires qui émanent des objectifs des stratégies nationales et qui s’inscrivent dans les Objectifs stratégiques de la FAO. Ces domaines répondent à toutes les attentes de nos partenaires nationaux et concernent les projets visant le développement pour tous et sans exclusion des groupes vulnérables et des femmes dans le secteur de l’agriculture et de la pêche maritime comme moteur du développement économique et social ; la gestion durable des ressources naturelles et l’amélioration du niveau de vie des ruraux, en particulier la population vulnérable, dans un contexte d’adaptation au changement climatique ; la gestion des crises alimentaires et la promotion de la Coopération Sud-Sud et de la Coopération régionale.

    Plus concrètement, en quoi consistent les projets mis en œuvre sur le terrain ?

    Les projets phares mis en œuvre depuis 2013 sont le projet Ardna qui consiste en une plate-forme d’appui conseil qui relie les chercheurs, les agents d’appui conseil et les organisations professionnelles, le projet de modernisation de l’agriculture irriguée ; le projet d’appui à la mise en œuvre du programme forestier national avec le Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification ; le programme d’appui à l’Office national de l’électricité et de l’Eau potable en matière d’adduction d’eau potable et d’assainissement en milieu rural, le projet MOSAICC (Modelling System for Agricultural Impacts of Climate Change), outil de collaboration
    interinstitutionnelle permettant aux utilisateurs d’évaluer les impacts potentiels du changement climatique sur l’agriculture sous divers scénarii en tenant compte de la production végétale, des ressources en eau, sur les forêts et des scénarii économiques; le projet de codification des règles de droit des secteurs de l’agriculture et de la pêche ; et d’autres projets qui ont eu un impact direct sur les petits agriculteurs et agricultrices notamment le projet de gestion participative des bassins versants pour la lutte contre la pauvreté et l’érosion dans la région de Midelt, le projet d’adaptation des petits agriculteurs au changement climatique dans la région d’Azilal et le projet de la lutte intégrée contre les ravageurs des plantes qui a permis d’installer plusieurs Ecoles FFS (Farmer Field School) dans plusieurs régions du Maroc.

    En dehors des projets, le Maroc a bénéficié en tant que pays pilote de deux initiatives régionales de la FAO, à savoir l’initiative régionale sur la rareté de l’eau qui a permis de préparer une évaluation nationale en analysant la problématique de la sécurité alimentaire dans le contexte de la pénurie d’eau, et l’initiative sur l’agriculture à petite échelle qui a permis de lancer un dialogue régional sur l’agriculture familiale dans la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord pour mettre en lumière le rôle crucial joué par les petits exploitants et leurs organisations, en tant que fondement de la sécurité alimentaire mondiale et condition d’un avenir durable, de l’éradication de la faim et de la pauvreté, de la cohésion sociale, de l’emploi et de l’utilisation pérenne des ressources naturelles. Le Maroc est également impliqué dans l’initiative relative à la vision commune pour une agriculture et une alimentation durables pour établir une compréhension commune en élaborant des outils et des leviers pour stimuler des changements dans les systèmes alimentaires et agricoles et dans l’évolution des pratiques en encourageant une intégration intersectorielle au niveau national et en adoptant une approche qui facilite la collaboration intersectorielle et qui garantit la convergence des politiques et des programmes sectoriels.

    Comment faire, à votre avis, pour permettre aux pays africains de s’inspirer, voire de s’appuyer sur l’expérience agricole marocaine en matière de lutte contre la pauvreté rurale, de préservation des ressources naturelles et de développement durable ?

    Le Maroc est engagé au plus haut niveau et depuis fort longtemps dans la Coopération Sud-Sud (CSS) en apportant un appui appréciable aux pays africains pour faire face aux défis multisectoriels tels l’insécurité alimentaire, la malnutrition, la pauvreté ou encore l’agriculture durable. Dans la cadre de la Coopération Sud-Sud à travers la FAO, le Maroc soutient activement les pays africains, des experts et des techniciens dans les domaines d’agronomie, agrosylviculture, apiculture, production fruitière, génie-rural, pêche artisanale, horticulture, intensification de la production des cultures, gestion de l’eau, organisation d’agriculteurs, production animale à petite échelle et élevage.

    En avril 2014, le Maroc a signé un accord général de CSS avec la FAO pour aider les pays en développement à accroître leur productivité agricole sur une base durable, atteindre la sécurité alimentaire, améliorer les moyens de subsistance, renforcer la résilience aux menaces et aux crises, et améliorer la gestion des ressources naturelles, en allouant 1 million de dollars comme contribution initiale minimale au profit des pays africains. Le fonds marocain associe de manière innovante le secteur privé du Maroc en tant que contributeur. Le Groupe Crédit Agricole du Maroc a contribué au fonds fiduciaire avec 500 000 dollars et un accord avec la Mutuelle agricole marocaine d’assurances pour une contribution de 500 000 dollars est en cours de finalisation.

    En décembre 2014, le Maroc a organisé, en collaboration avec la FAO, la première conférence internationale sous le thème : «La coopération Sud-Sud agricole en Afrique: une nouvelle approche partenariale». Ont participé à cette conférence 15 ministres africains et une dizaine de délégations de haut niveau, des bailleurs de fonds de la coopération internationale, des experts internationaux et nationaux, et le secteur privé. Au cours de cette conférence le Maroc a partagé ses expériences dans les domaines : de l’innovation pour l’agriculture familiale; la gestion des ressources hydriques pour l’agriculture familiale et le financement de l’agriculture familiale.

    En matière d’innovation, les thèmes ont porté sur la définition du schéma d’Enseignement supérieur et de formation professionnelle agricole pour valoriser le potentiel agricole en Afrique, la question du conseil agricole en tant que dispositif dynamique et évolutif pour fédérer et accompagner les acteurs de développement agricole sur l’ensemble de la chaîne de valeur, sur la Recherche agricole pour anticiper sur l’agriculture de demain en matière de créativité par la recherche-développement et le transfert ciblé de l’innovation à travers, notamment, l’exploitation des nouvelles technologies de l’information et en tenant compte des changements technico-socio-économiques et la gouvernance du changement climatique et les axes transverses relatifs à la création de l’environnement technique, économique et socio-économique pour le développement de l’agriculture familiale à travers la création des agropoles comme plate-formes de valorisation et de fédérations des acteurs agro-industriels; la régulation de la transhumance et la stabilisation des populations nomades; la valorisation et le partage des bonnes pratiques ; et la réforme institutionnelle, la concrétisation de l’approche genre et le renforcement de la gouvernance.

    En matière de gestion des ressources hydriques pour l’agriculture familiale, le modèle marocain pour la maîtrise de l’eau d’irrigation, consolidé dans le Plan Maroc Vert a été fortement apprécié et constitue une référence qui peut inspirer les pays africains. En effet, ce modèle doit sa réussite à une volonté politique qui s’inscrit dans la continuité, et qui a fait de la mobilisation et de la maîtrise des ressources en eau des impératifs incontournables pour l’atteinte des objectifs de sécurité alimentaire et de développement économique. Ce modèle est fondé sur une approche holistique, intégrée et un cadre juridique et institutionnel innovant et adapté.

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    • #3
      suite et fin

      Pour le financement de l’agriculture familiale, le Maroc a partagé son expérience relative aux mécanismes les plus importants de financement de l’agriculture marocaine, à savoir le Fonds de développement agricole, qui représente le levier majeur de l’investissement privé à travers un système de subventions ciblées, le Crédit Agricole du Maroc qui a développé des produits et outils de financement innovants, à travers des partenariats entre l’Etat pour toucher une population de petits agriculteurs non bancables, et l’assurance agricole dont l’objectif est de sécuriser les investissements contre les aléas climatiques et d’améliorer les revenus des agriculteurs.

      la vieéco

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      • #4
        L'augmentation de la production céréaliere en est un exemple.

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        • #5
          et ça continue, vibrant hommage un" encouragement" aurait fait l'affaire mais au Maroc on préfère la qualificatif flatteurs .. ça a le mérite d'être drôle

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          • #6
            ça va peut etre detourner les agriculteurs marocains de la production du Canabis et permettre à Amir el mouminin de perdre sa premiere place de Canabiste mondial.
            une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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