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L’Algérie inquiète la Banque mondiale

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  • L’Algérie inquiète la Banque mondiale

    Bonsoir, les banques publiques coûtent à l'état entre 3 et 4% du PIB, voilà ou va l'argent du pétrole, c'est grave lorsqu'on sait que l'algérien de base vit avec 1 dollars par jour. Mais tout cet argent qui est dépensé par l'état à la mode Keynésienne pour les grands travaux est-il bien dépensé ? Ou est-ce un énorme gâchis ?

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    Pour le représentant de la BM, la lutte contre ces détournements passe également par l’instauration d’une gestion encore plus rigoureuse dans le secteur bancaire public.

    Questionné par l’APS sur la qualité du système de supervision des banques en Algérie, dont un certain nombre sont impliquées dans des détournements de fonds et de mauvaise gestion dans l’octroi des crédits, M. Ahlers trouve simplement qu’au-delà de ces malversations, « le dispositif algérien de contrôle bancaire s’est beaucoup amélioré ». Selon ses chiffres, les banques publiques coûtent à l’Etat un montant équivalant entre 3 et 4% du PIB, entre détournements de fonds, opérations de recapitalisation et rachat des dettes bancaires par le Trésor public.

    Le produit intérieur brut algérien est évalué actuellement à 120 milliards de dollars environ. Pour le représentant de la BM, la lutte contre ces détournements passe également par l’instauration d’une gestion encore plus rigoureuse dans le secteur bancaire public. « Ce rôle incombe à l’Etat en tant qu’actionnaire unique des banques publiques pour les responsabiliser davantage », a-t-il dit. Par ailleurs, il a indiqué que la Banque mondiale allait prendre part à une rencontre sur la corruption, qui sera organisée prochainement par le Conseil national économique et social (CNES) algérien.

    Par ailleurs, la Banque mondiale (BM) et le ministère des Finances ont signé récemment à Alger une convention relative à un don de 400 000 dollars de la BM au profit de la commission nationale des marchés publics, a indiqué hier le directeur du département Maghreb auprès de cette institution financière internationale, M. Théodore Ahlers. M. Ahlers s’exprimait lors d’un point de presse tenu au siège de la représentation de la BM à Alger, au terme d’une visite de plusieurs jours entrant dans le cadre du programme d’assistance aux réformes liant l’Algérie et cette institution sur la période 2004-2006.

    Ce don doit contribuer au financement d’actions de renforcement et d’amélioration des missions de la commission nationale des marchés publics (révision des procédures, rétribution des consultants...), selon M. Ahlers. Régie par un décret de juillet 2002, cette commission est chargée d’élaborer et de superviser l’application de la réglementation des appels d’offres des marchés publics, et d’établir les soumissions et les procédures d’attribution des marchés.

    Financée par le Fonds de développement institutionnel relevant de la Banque mondiale, la convention entre dans le cadre des actions menées en faveur d’une « gestion saine des dépenses publiques » et d’une plus grande transparence dans la passation des contrats publics, au moment où l’Algérie est engagée dans l’exécution d’un vaste programme d’investissements publics dépassant les 100 milliards de dollars. M. Ahlers a rappelé, dans ce contexte, que le partenariat entre l’Algérie et la BM reposait sur trois impératifs essentiels : « Une meilleure utilisation des ressources financières provenant notamment des exportations des hydrocarbures, la création de l’emploi par l’amélioration du climat des affaires et le renforcement du secteur des services destinés à la population ».

    Interrogé sur la nature de la coopération de la BM dans ce vaste projet, M. Ahlers a souligné qu’au regard de l’excellente situation financière de l’Algérie, le soutien de la BM pour la période 2004-2006 était axé davantage sur une coopération « immatérielle » (conseil, transfert et partage de connaissances, travail analytique et consultatif, vulgarisation, aide à l’organisation). Dans ce sens, un accord d’assistance technique et de conseil a été paraphé cette année entre la BM et la Caisse nationale d’équipement et pour le développement (CNED, créée en 2005) pour l’aider à évaluer et à suivre les grands projets d’équipement. Un accord similaire a été également paraphé avec le ministère des Ressources en eau pour une meilleure gestion de l’eau à Constantine, Annaba et Oran, auquel s’ajoute l’accord signé avec la Sonatrach pour renforcer ses capacités de passation des marchés.

    Redouane A.
    15 décembre 2006. Le Jour d’Algérie
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    l’Algérie est engagée dans l’exécution d’un vaste programme d’investissements publics dépassant les 100 milliards de dollars.

    j'espere que l'etat fera avant tout de l'investissement producti et pas seulement des grands travaux qui font travailler que les societes etrangeres

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