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Deux sparrings avec différentes stratégies - vidéo

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    KI, ou CHI L'énergie interne, la force dans les arts martiaux internes chinoises.
    Tout au long de son histoire, la pensée chinoise désigne le qì comme un souffle vital à la circulation alternée yin/yang.

    Les arts martiaux chinois se déversent en deux grandes écoles.
    1)Les styles externes "waija" qui sont d'origine bouddhiste (temple shaolin).
    2)Les styles internes "neija" qui sont issus de la philosophie de tao le (taoïsme).
    Les trois styles fondamentaux internes sont le Taichi, Ba gua et Xinyi Quan.

    Le"ki" un minimum d'effort, pour un maximum d'efficacité dans mes combats avec des jeunes.

    Dernière modification par mohoo, 31 octobre 2015, 08h21.

  • #2
    Chaque art martial possède sa stratégie de combat.
    1 -Xinyi Quan un des trois arts martiaux internes Chinois avec le Tai-chi-chuan et Ba Gua, je protège mon centre j'attaque le centre de mon partenaire.

    2- L'une des caractéristiques essentiel de Vô Viet Nam consiste à attaquer avant tous les bras et les jambes de l'adversaire afin d'éliminer ses possibilités d'attaque et de défense et permet ainsi d'atteindre le corps.

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    • #3
      Merci pour la démonstration ...


      J'aime bien les arts martiaux, notamment les japonnais. j'adore leur culture (mis à part la religion)
      Even if

      Commentaire


      • #4
        j'adore leur culture (mis à part la religion)
        Les "hui" chinois musulmans sont réputés,pour leur bravoure et leur résistances physique,dans l'histoire passée,ils surent résister à l'oppression et combattre l'injustice.
        Les "hui"étaient cruellement exploités; ils ne devraient pas montrer la moindre résistance sous peine d'écrasement.Par exemple,la loi interdisait à plus de trois personnes appartenant à la minorité "hui"de marcher côte à côte munis d'armes et,si l'un commettait la moindre crime,on lui tatouait les caractères chinois "rebelle hui"sur le visage!
        Si on l'on remonte à la dynastie Yuan (1278-1368) on se souvient du soulèvement paysan conduit par Zhu Yuanz hang un "hui" et qui entraîna la chute de cette dynastie et la fondation de la dynastie Ming.
        Avant l'invention des pistolets est des autres armes à feu moderne, le wu shu, ou art martial,en chinois constituait la principale forme de combat et de self défense.pour encourager la foi et la persévérance parmi le puple Hui, les chefs les poussèrent à la pratique du wu shu pour assurer à la fois la survie et l'amélioration individuelle d'eux.même. Ainsi,les pratiquants musulmans de wu shu ,de génération en génération ,développèrent des qualités particulières dans la pratique de l'arts martial.Depuis la dynastie ming, de très nombreux maîtres de wu shu ont émergé du peuple Hui .Célèbre pour leur adresse au combat ,il le furent aussi par les écoles qu'ils fondèrent et qui vinrent enrichir l'art martial chinois.
        Pendant tout le milieu et la fin de dynastie Ming ,i l ya pour le wu shu ,trois écoles célèbres du maniement de la lance développées par les familles Yang et Ma et Sha les familles Ma et Sha étaient toutes les deux musulmans,
        Les célèbres Huihui du combat au poing des "Hui",qui étaient très en vogue à la fin de la dynastie ming,étaient considérés comme<<La quintessence des exercices de combat.>>
        De nombreuses écoles du wu shu fleurirent durant le milieu et la fin de la dynastie ming et certaines d'entres elles furent crées par les maîtres du wu shu musulmans.

        Les <<Jiaomem tantui >>(exercices de coups de pieds bas d'origine religieuse) qui sont encore populaire de nos jours sont originaire de cette période .Comme l'illustre un dicton de l'époque<<de Nankin à pékin,les exercices de coups de pieds bas vient de cercle religieux.>>Etant elle même une école indépendante ,la<< Jiomen tantui>> a été adoptée par beaucoup d'autres écoles comme exercice pour les débutants...Le tong bei Pigua quan,qui est maintenant devenu une école de boxe avec un style unique a été créé par un maître musulman. Ma Fengtu (un musulman),en 1919,celui ci rejoint d'autres personnes pour mettre en place la société de combattants, association patriote dont il devient vice président et le chef instructeur.Ma Fengtu consacra toute sa vie à l'étude du wu shu et a apporté d'importants contributions tant sur le plan pratique que théorique.Son frére Ma Yingtu fut également célèbre maître de wu shu spécialiste du combat corps-à-corps. Au premier tournoi de wu shu organisé en 1929.il battit tous les autres participants et rçu le premier prix.

        Il convient de souligner ce cas de Wang Ziping, du comité Cangseian, un très redoutable combattant célèbre pour son extraordinaire force et sa merveille agilité.
        Il fut l'élève de l'imam Yang Honxieu de la province de Shandong, un chef religieux musulman, et un expert du zha quan ,(cha quan)qui avait vaincu plusieurs maîtres réputés de wu shu, grâce à ces attaques farouches.
        Wang Ziping fut également président de l'association de wu shu chinoise.
        Depuis la fondation de la chine communiste, de nombreux maîtres de wu shu ont été mis en avant , parmi ceux appartenant à la minorité Hui.
        Ainsi parmi les 10 professeurs de wu shu et professeurs associés enseignent dans les instituts cultures physiques et les écoles à travers le pays, 4 d'entres eux sont des Hui ayant effectué des recherches scientifiques portant sur le wu shu et dans la même temps ayant entraîné des élèves à l'art martial (le cas de mon maître).

        J'ai visité avec mon maître une mosquée à Kaifung (henan), l'envoyer de karaté (magazine d'arts mariaux )renaud Cohen à les mots qui me manque pour m'éxprimer.
        C'est l'imam lui même,le chef religieux de communauté, qui nous reçois dans la superbe mosquée de Xian (Shanxi), après les échanges protocolaires et la mise des cadeaux (de superbes caligraphies où ont inscrit nos nom ainsi que le lieu et le jour de notre visite), nous visitons enfin la mosquée où nous pouvons admirer le mélange de style arabe et chinois : en fait, la mosquée se présente toute à fait comme un temple chinois traditionnel. Mais, au côtés des calligraphies chinoises et des inscriptions gravées sur les murs en caractères chinois, des inscriptions en arabe, et l'ensemble est sublime : la superbe esthétique chinois côtoie, la beauté souple et fine de l'alphabet arabe.Et l'on se prend à s’extasier de la rencontre de ces deux écritures et culture si différentes.
        Puis nous avons droit à une démonstration effectuée par les élèves et prof. de l'école de wu shu de la mosquée de Xian.
        Au programme, Ba Gua,Tai ji quan, et Tong Bei, sans oublier le travail des armes : hallebard, sabres doubles, coteaux....(une photo devant la mosquée les élèves en pi quan du xin yi).
        En regardant leurs exercices, on peut s'empêcher, d'imaginer ce que devaient êtres autrefois les combattants musulmans aux prises avec le pouvoir impérial chinois.Souvent menacés, en tant que minorité chinoise ,ces musulmans cultivaient alors leur wu shu comme un véritable art de survie et de combat. En ce qui concerne le wu shu, il est indéniable que les chinois musulmans ont joué un rôle dans le développement de l'art martial, qui en retour a dans un large mesure,contribué à la sauvegarde et au bien-être de leur minorité.

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