Un astéroïde de la taille de quatre terrains de football va passer près de la Terre, ce samedi 31 octobre. Si dans le cas présent il n’y a rien à craindre, sa détection tardive met une nouvelle fois en lumière le manque de préparation de l’humanité face à une telle menace.
Long de 400 mètres et filant à une vitesse de 35 kilomètres par seconde, TB145 est heureusement inoffensif. Cet astéroïde va passer à environ 500 000 kilomètres de la Terre, soit seulement 1,3 fois la distance qui la sépare de la Lune. Inutile donc de lever les yeux au ciel ce samedi à 17h TU, il ne sera visible qu’avec un télescope.
Un coup de chance, car s’il avait dû croiser la Terre, on n’aurait rien pu faire. TB145 a en effet été détecté trop tard, le 10 octobre dernier. Et mettre au point un quelconque plan pour le dévier de sa trajectoire est impossible en trois semaines.
Il existe pourtant plusieurs programmes pour surveiller ce qu’on appelle les objets géocroiseurs, ceux qui s’approchent un peu trop près de la Terre. Si l’on estime qu’il en existe environ 5 000 d’une taille capable de commettre de gros dégâts, on n’en connaît qu’une partie. Des programmes de détection automatique sont néanmoins en cours d'installation. L'Agence spatiale européenne devrait d'ailleurs mettre le sien en service d'ici la fin de l’année prochaine
RFI
Long de 400 mètres et filant à une vitesse de 35 kilomètres par seconde, TB145 est heureusement inoffensif. Cet astéroïde va passer à environ 500 000 kilomètres de la Terre, soit seulement 1,3 fois la distance qui la sépare de la Lune. Inutile donc de lever les yeux au ciel ce samedi à 17h TU, il ne sera visible qu’avec un télescope.
Un coup de chance, car s’il avait dû croiser la Terre, on n’aurait rien pu faire. TB145 a en effet été détecté trop tard, le 10 octobre dernier. Et mettre au point un quelconque plan pour le dévier de sa trajectoire est impossible en trois semaines.
Il existe pourtant plusieurs programmes pour surveiller ce qu’on appelle les objets géocroiseurs, ceux qui s’approchent un peu trop près de la Terre. Si l’on estime qu’il en existe environ 5 000 d’une taille capable de commettre de gros dégâts, on n’en connaît qu’une partie. Des programmes de détection automatique sont néanmoins en cours d'installation. L'Agence spatiale européenne devrait d'ailleurs mettre le sien en service d'ici la fin de l’année prochaine
RFI
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