Par Imene Brahimi |
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La France est sortie par la porte en 1962 et elle est revenue par la fenêtre, notamment ces dernières années, a déclaré, ce vendredi 30 octobre, à Tizi Ouzou, Maître Ali Yahia Abdenour.
Pour cet ancien moudjahid, « la France soutient le pouvoir algérien à l’extérieur en contrepartie de l’économie du pays sur laquelle elle a mis main basse ». « Le pouvoir algérien ne se soucie guère des intérêts du peuple mais plutôt de ses propres intérêts », a-t-il ajouté au cours d’une conférence-débat sur l’apport de la Kabylie à la Révolution de novembre 1954.
Ali Yahia a profité pour asséner ses vérités historiques en soutenant que « La Kabylie qui était déjà prête sur le plan politique et organisationnel, a donné à la Révolution plus que ce qui a été donné par les cinq autres wilayas réunies ».
« Alors que Bitat s’est retrouvé seul dans la wilaya IV que Krim a été contraint d’alimenter en dirigeants et en centaine de maquisards, et Didouche seul dans le Constantinois, en Kabylie les chefs révolutionnaires ont trouvé l’appui de toute la population qui était déjà structurée autour de Tajmâat (assemblée locale) et des cellules politiques » a-t-il expliqué, ajoutant que « la France savait que si elle arrivait à mater la Kabylie elle aurait fini avec la Révolution ».
Ali Yahia Abdenour et Madjid Azzi qui animaient conjointement cette conférence ont déploré que l’Histoire officielle du pays soit écrite par ceux qui n’ont pas fait la Révolution, à savoir, disent-ils, ceux qui étaient restés embusqués aux frontières avant de prendre le pouvoir à l’indépendance.
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La France est sortie par la porte en 1962 et elle est revenue par la fenêtre, notamment ces dernières années, a déclaré, ce vendredi 30 octobre, à Tizi Ouzou, Maître Ali Yahia Abdenour.
Pour cet ancien moudjahid, « la France soutient le pouvoir algérien à l’extérieur en contrepartie de l’économie du pays sur laquelle elle a mis main basse ». « Le pouvoir algérien ne se soucie guère des intérêts du peuple mais plutôt de ses propres intérêts », a-t-il ajouté au cours d’une conférence-débat sur l’apport de la Kabylie à la Révolution de novembre 1954.
Ali Yahia a profité pour asséner ses vérités historiques en soutenant que « La Kabylie qui était déjà prête sur le plan politique et organisationnel, a donné à la Révolution plus que ce qui a été donné par les cinq autres wilayas réunies ».
« Alors que Bitat s’est retrouvé seul dans la wilaya IV que Krim a été contraint d’alimenter en dirigeants et en centaine de maquisards, et Didouche seul dans le Constantinois, en Kabylie les chefs révolutionnaires ont trouvé l’appui de toute la population qui était déjà structurée autour de Tajmâat (assemblée locale) et des cellules politiques » a-t-il expliqué, ajoutant que « la France savait que si elle arrivait à mater la Kabylie elle aurait fini avec la Révolution ».
Ali Yahia Abdenour et Madjid Azzi qui animaient conjointement cette conférence ont déploré que l’Histoire officielle du pays soit écrite par ceux qui n’ont pas fait la Révolution, à savoir, disent-ils, ceux qui étaient restés embusqués aux frontières avant de prendre le pouvoir à l’indépendance.
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