Pour la première fois, le Maroc a eu une réaction agressive, mais aussi intelligente et pertinente.
L’intervention du numéro deux de la délégation permanente marocaine à l’ONU, Abderrazzak Laâssel, fera date. Pour la première fois, le Maroc a eu une réaction agressive, mais aussi intelligente et pertinente. En effet, alors que l’ONU célébrait, le 23 octobre, son 70e anniversaire, le représentant algérien au sein de l’organisation a sauté sur l’occasion pour revenir sur la question du Sahara, le droit à l’autodétermination et toute la rengaine habituelle. Une provocation de plus à laquelle le Maroc n’a pas manqué de riposter d’une manière inhabituelle, mais ferme. «Au moment où nous fêtons le 70e anniversaire des Nations Unies, un des plus anciens peuples de l’Afrique continue d’être privé de son droit à l’autodétermination, et il est regrettable que les aspirations légitimes du peuple autochtone de la Kabylie soient toujours bafouées au 21e siècle. Ses droits humains sont violés au quotidien, ses représentants légitimes sont persécutés et ses leaders sont pourchassés, y compris quand ils sont en exil (…). Ce peuple de 8 millions de personnes, vieux de 9 000 ans, doit lui aussi jouir de son droit à l’autonomie et la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique, et ce, conformément à l’article 1 de la Charte des Nations Unies, l’article 2 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, l’article premier des deux Pactes internationaux relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels et aux droits civils et politiques et les articles 1 à 4 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones», a martelé le diplomate marocain.
Tahar Abou El Farah.
L’intervention du numéro deux de la délégation permanente marocaine à l’ONU, Abderrazzak Laâssel, fera date. Pour la première fois, le Maroc a eu une réaction agressive, mais aussi intelligente et pertinente. En effet, alors que l’ONU célébrait, le 23 octobre, son 70e anniversaire, le représentant algérien au sein de l’organisation a sauté sur l’occasion pour revenir sur la question du Sahara, le droit à l’autodétermination et toute la rengaine habituelle. Une provocation de plus à laquelle le Maroc n’a pas manqué de riposter d’une manière inhabituelle, mais ferme. «Au moment où nous fêtons le 70e anniversaire des Nations Unies, un des plus anciens peuples de l’Afrique continue d’être privé de son droit à l’autodétermination, et il est regrettable que les aspirations légitimes du peuple autochtone de la Kabylie soient toujours bafouées au 21e siècle. Ses droits humains sont violés au quotidien, ses représentants légitimes sont persécutés et ses leaders sont pourchassés, y compris quand ils sont en exil (…). Ce peuple de 8 millions de personnes, vieux de 9 000 ans, doit lui aussi jouir de son droit à l’autonomie et la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique, et ce, conformément à l’article 1 de la Charte des Nations Unies, l’article 2 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, l’article premier des deux Pactes internationaux relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels et aux droits civils et politiques et les articles 1 à 4 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones», a martelé le diplomate marocain.
Tahar Abou El Farah.
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